">

Accord sur le nucléaire iranien : l’administration Trump accuse Téhéran de provocation

20 - Avril - 2017

Accord sur le nucléaire iranien : l’administration Trump accuse Téhéran de provocation

Le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, a de nouveau accusé l’Iran de chercher à déstabiliser des pays du Proche-Orient.
Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, a estimé que l’accord nucléaire avec l’Iran « échouait » à remplir ses objectifs. Le chef de la diplomatie américaine a affirmé, mercredi 19 avril, que l’accord négocié par l’ancien président Barack Obama n’était qu’une façon « d’acheter » le régime iranien et ne faisait que retarder le développement de son programme nucléaire.
Considéré comme l’un des principaux succès diplomatiques de M. Obama, l’accord baptisé JCPOA(Joint Comprehensive Plan of Action ou Plan global d’action conjoint) de juillet 2015 entre l’Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne) est entré en vigueur en janvier 2016. Il est destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions internationales. Selon Rex Tillerson, cet accord est né « de la même approche défaillante passée qui nous a amenés jusqu’à la menace imminente actuelle venant de Corée du Nord ».
Le secrétaire d’Etat s’est montré offensif :
« Nous devons évaluer l’Iran de façon exhaustive en ce qui concerne la menace qu’il représente, sous tous ses aspects dans la région et le monde. Or le JCPOA en fait partie. Nous allons donc réévaluer complètement le JCPOA lui-même... L’administration Trump n’a pas l’intention de renvoyer la balle au prochain gouvernement sur l’Iran ».
Examen de la levée des sanctions
Rex Tillerson avait annoncé mardi que le président Donald Trump avait demandé aux agences fédérales d’examiner la levée des sanctions contre l’Iran contenue dans l’accord sur le nucléaire pour déterminer si la mesure était bien dans l’intérêt de la sécurité nationale.
Le secrétaire d’Etat accuse encore l’Iran de se livrer à « d’incessantes et inquiétantes provocations » visant à déstabiliser des pays du Proche-Orient. Il estime en outre que la République islamique cherche à nuire aux intérêts des Etats-Unis en Syrie, en Irak et au Liban.
« Si l’on n’y prend pas garde, l’Iran peut potentiellement emprunter le même chemin que la Corée du Nord et emmener le monde entier avec lui », a-t-il dit. Le chef de la diplomatie américaine a estimé qu’il convenait donc de faire face « à toutes les menaces posées par l’Iran, et il est clair qu’elles sont nombreuses ».

Autres actualités

01 - Avril - 2020

Mali : la France a une « preuve de vie » de l’otage Sophie Pétronin, selon ses proches

La France dispose d’une preuve de vie « fiable » et récente de Sophie Pétronin, l’humanitaire française enlevée au Mali et retenue en otage...

01 - Avril - 2020

« Il faut éviter que cette crise de santé publique ne déclenche une crise alimentaire »

La pandémie du Covid-19 met à rude épreuve les systèmes de santé publique du monde entier, et des millions de personnes dans les pays du monde les plus...

31 - Mars - 2020

En Libye, libération de deux ingénieurs pétroliers, dont un Roumain, enlevés en 2018

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé lundi 30 mars la libération de deux de ses employés, dont un Roumain, enlevés en juillet 2018 sur un...

31 - Mars - 2020

Médicaments : neuf grands hôpitaux européens lancent un appel à l’aide

L’alerte vient des neuf plus grands hôpitaux d’Europe. Dans une lettre adressée à leurs gouvernements respectifs, les médecins appellent à des...

30 - Mars - 2020

En Afrique, le Covid-19 nourrit une vague d’exode urbain

De mémoire de gendarme, rarement la route nationale 7 avait accueilli pareil exode. Depuis plusieurs jours, des centaines de Malgaches laissent derrière eux la capitale,...