Climat : Donald Trump engage une contre-révolution énergétique
Climat : Donald Trump engage une contre-révolution énergétique
Le président américain a signé mardi un décret remettant en cause l’essentiel de la réglementation mise en place par son prédécesseur pour lutter contre le réchauffement.
Donald Trump a donné une impulsion décisive à sa contre-révolution énergétique dans les murs de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), mardi 28 mars. Il a signé un décret remettant en cause l’essentiel de la réglementation mise en place par son prédécesseur pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce thème a d’ailleurs disparu des discours présidentiels depuis l’arrivée à la Maison Blanche de M. Trump. Ce dernier a transformé la question des énergies en pur enjeu économique et géostratégique : créations d’emplois et indépendance énergétique.
La signature de ce décret constitue un message qui va bien au-delà des frontières américaines. Officiellement, la nouvelle administration continue de réexaminer l’hypothèse d’une sortie de l’accord de Paris, dans le cadre duquel Washington s’est engagé à baisser de 26 % à 28 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025, par rapport à 2005. M. Trump s’est prononcé à maintes reprises contre cet accord pendant la campagne présidentielle, tout comme le nouveau directeur de l’EPA, Scott Pruitt, climatosceptique revendiqué, qui a remis en cause, début mars, la responsabilité humaine dans le dérèglement du climat.
Mais le coût politique d’une telle décision divise, y compris au sein de la Maison Blanche, selon la presse américaine. Le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, ancien responsable du géant pétrolier Exxon Mobil, s’était d’ailleurs prononcé, au cours de son audition de confirmation au Sénat en janvier, en faveur d’un maintien des Etats-Unis dans l’accord. Les autorités françaises ne cachent pas qu’elles aussi jugent cette option préférable, indépendamment des mesures intérieures choisies, pour éviter tout effet d’entraînement.
Le décret signé mardi vise pourtant directement l’outil privilégié par Barack Obama pour tenir les engagements de réduction des gaz à effets de serre pris en 2015 : la fermeture des centrales thermiques...
Climat : Donald Trump engage une contre-révolution énergétique
Contenus sponsorisés
Jo Ortiz 29/03/2017 - 10h50
Le problème est que les gouvernements "vertueux" (la France) ne proposent que des réorientations cosmétiques par rapport à ce que promeut Trump (que je désapprouve). On peut craindre qu'une écologie soutenable soit incompatible avec notre mode de vie actuel. On a une véritable approche schizophrène, et le gouvernements (et les opinions publiques) font en fait comme s'ils ne croyaient pas vraiment au réchauffement climatique, du moins au fait qu'il soit du à l'action de l'homme.