">

Covid-19 : le Royaume-Uni veut lancer sa campagne de vaccination dès la semaine prochaine

02 - Décembre - 2020

Le gouvernement britannique n’a pas boudé son plaisir, mercredi 2 décembre. Boris Johnson et ses ministres se sont longuement félicités d’une « première mondiale » : le Royaume-Uni est le premier pays à autoriser le vaccin anti-Covid-19 de l’américain Pfizer et de l’allemand BioNTech. Son agence nationale de santé, la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA), a en effet confirmé avoir donné son feu vert. « C’est une grande nouvelle, qui va permettre de sauver des vies, nous avons maintenant l’espoir que la vie reviendra à la normale autour de Pâques », s’est félicité le ministre de la santé britannique, Matt Hancock. « C’est une nouvelle fantastique », a ajouté le premier ministre, Boris Johnson.

Le vaccin Pfizer-BioNTech nécessite deux injections à vingt et un jours d’intervalle pour être efficace et implique une exigeante chaîne logistique (il doit être stocké à – 70 °C). Le Royaume-Uni a précommandé 40 millions de doses du vaccin, manufacturé en Belgique (les camions étaient en partance de l’usine de Puurs, mercredi après-midi), mais ne devrait pas recevoir plus de 800 000 doses à partir de la semaine prochaine. Fin novembre, M. Hancock avait pourtant évoqué « 10 millions de doses » pour le pays d’ici à la fin 2020. Mercredi, il revoyait ses prévisions à la baisse : « 5 millions de doses n’est pas déraisonnable », a-t-il précisé.
« Aucun raccourci »

La campagne vaccinale pourrait commencer dès « le début de la semaine prochaine », a-t-il ajouté. Le gouvernement de Boris Johnson a déjà prévu 50 « hubs » – de grands centres de vaccination, opérationnels dès la semaine prochaine, la plupart dans des hôpitaux, mais aussi dans des stades (comme le Ashton Gate, à Bristol, dans le sud-ouest de l’Angleterre), sont en cours d’aménagement. Seront vaccinés en premier les pensionnaires et les personnels des maisons de retraite, les personnels de santé et les plus âgés (plus de 80 ans). « Le but est de sauver le plus de vies possible et de commencer par les plus vulnérables », a précisé M. Hancock.

Autres actualités

14 - Janvier - 2017

Un an après la levée des sanctions, l’économie de l’Iran se redresse lentement

Les espoirs des Iraniens d’une reprise économique rapide n’ont pas encore été comblés,malgré des signaux encourageants . Le timing aurait...

14 - Janvier - 2017

A Tripoli, le gouvernement d’« union nationale » ouvertement défié

L’autorité du premier ministre Faïez Sarraj, soutenu par l’ONU, est mise en cause par des milices. C’est un signe supplémentaire de la...

13 - Janvier - 2017

Le cabinet Trump exposé aux conflits d’intérêts

Le Sénat examine le cas de Rex Tillerson, l’ex-PDG d’ExxonMobil, et d’autres futurs ministres. « Ils passeront tous ! » Alors que le Sénat...

13 - Janvier - 2017

A Paris, une conférence symbolique pour le Proche-Orient

Quelque 75 pays sont réunis en France, sans les Israéliens ni les Palestiniens, pour soutenir la « solution à deux Etats ». L’exercice peut sembler...

13 - Janvier - 2017

Crise en Gambie: Vexé, Jammeh rejette l'offre d'asile du Nigéria

Le président du Nigéria arrive aujourd’hui à Banjul avec dans sa besace de médiateur, sa carte maîtresse. Celle que son parlement à Abuja lui a...