Cyclisme : le Giro dit partir de « Jérusalem Ouest » et suscite la colère de son hôte, Israël

30 - Novembre - 2017

L’Etat hébreu a vivement réagi à l’inscription, sur le parcours du Tour d’Italie, de « Jérusalem-Ouest » comme ville de départ, estimant qu’il n’y avait « qu’un seul Jérusalem, capitale d’Israël ».

Dans les heures suivant la présentation du parcours de son édition 2018, dont le départ sera donné d’Israël, le Tour d’Italie cycliste a découvert mercredi 29 novembre l’existence des mots piégés du conflit israélo-palestinien : en écrivant « West-Jerusalem » sur la carte du parcours, le Giro a commis un impair suscitant l’ire de l’Etat hébreu, dont la réaction n’a pas tardé.
« A Jérusalem, la capitale d’Israël, il n’y a pas d’est ou d’ouest. il n’y a qu’un seul Jérusalem unifié », ont écrit les ministres des sports, Miri Regev, et celui du tourisme, Yariv Levin, dans un communiqué assorti d’une menace : « Si l’écriture ne change pas, le gouvernement israélien ne sera pas partenaire de l’événement. »
Ils ont reproché aux organisateurs du Giro une « rupture des accords avec le gouvernement israélien », lequel a dépensé, selon les médias locaux, une dizaine de millions d’euros pour accueillir l’événement, entre l’argent versé à la société organisatrice et les frais logistiques et de sécurité particulièrement élevés. Selon l’hebdomadaire spécialisé Cycling Weekly, c’est également Israël qui aurait promis 1 à 2 millions d’euros à Christopher Froome pour qu’il participe au Giro, pour la première fois depuis 2009.

Autres actualités

08 - Janvier - 2018

Erdogan, le président irrationnel d’une Turquie sans boussole

Le livre. Après Vladimir Poutine, Marine Le Pen, le pape François et Xi Jinping, la collection « Dans la tête de… » s’enrichit d’un...

08 - Janvier - 2018

Riyad sévit contre les princes mauvais payeurs

Onze membres de la famille royale qui protestaient contre la décision du gouvernement de cesser de régler leurs factures d’eau et d’électricité ont...

05 - Janvier - 2018

Visite à Paris d’Erdogan, de plus en plus isolé sur la scène internationale

La venue du président turc, vendredi, suscite nombre d’interrogations alors que les atteintes à l’Etat de droit et aux libertés s’aggravent de jour en jour...

05 - Janvier - 2018

Iran : cette révolte est celle des « va-nu-pieds »

Dans une tribune au « Monde », le sociologue Farhad Khosrokhavar explique que l’écart entre le pouvoir et la société se creuse de manière inexorable....

04 - Janvier - 2018

Washington et Séoul renégocient leur accord de libre-échange Korus

Le président américain Donald Trump voulait sortir de cet accord avec la Corée du Sud entré en vigueur en 2012. Pressé par les milieux d’affaires et son...