De retour à Washington, Trump rattrapé par les affaires

30 - Mai - 2017

De retour à Washington, Trump rattrapé par les affaires

La Maison Blanche est sur la défensive, en dépit de l’absence pour l’instant d’éléments factuels accréditant la thèse d’une complicité avec Moscou.

le président américain n’a pas attendu longtemps avant de repasser à l’offensive contre la presse. Rentré à Washington samedi 27 mai au soir, au terme de son premier voyage à l’étranger, il s’est répandu sur son compte Twitter dès les premières heures de la journée de dimanche. « Lorsque vous voyez les mots “des sources disent” dans la presse bidon, et que les noms ne sont pas mentionnés, il est très possible que ces sources n’existent pas et qu’elles soient inventées par des journalistes bidons », a assuré M. Trump. « La presse bidon est l’ennemi ! », a-t-il ajouté, en visant sans les citer les grands titres de la presse quotidienne.
Cette avalanche de messages ayant rappelé l’usage que M. Trump a fait par le passé de sources anonymes pour alimenter des théories du complot, notamment pour mettre en doute le lieu de naissance de son prédécesseur, Barack Obama, le président a repris la parole en fin de journée. « Les médias bidons font tout ce qu’ils peuvent pour dénigrer et dévaloriser mon utilisation des médias sociaux, car ils ne veulent pas que l’Amérique entende la véritable histoire », a-t-il grondé.
L’exaspération de M. Trump est sans doute liée à l’avalanche de révélations concernant son administration, liées d’une manière ou d’une autre à l’enquête du FBI sur d’éventuelles complicités entre des membres de son équipe et les responsables de piratages informatiques visant le camp démocrate lors de campagne présidentielle. Ces piratages, suivis de publications par le site WikiLeaks, ont été imputés à la Russie par le renseignement américain.
Dimanche, des membres de l’administration Trump, dont le secrétaire à la sécurité intérieure, John Kelly, ont pris publiquement la défense de la dernière victime en date, Jared Kushner, le gendre et proche conseiller du milliardaire. Interrogé par le New York Times, l’occupant du bureau Ovale a assuré que ce dernier...
De retour à Washington, Trump rattrapé par les affaires
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hop 30/05/2017 - 09h35
Si toute cette affaire est vraie, les services secrets de Poutine doivent évidemment avoir amassé pas mal de preuves. On se trouverait donc dans une situation où le président russe serait en mesure de faire éjecter le président américain. Cocasse. Et dangereux, car si l'affaire se tasse, Poutine pourra lui faire faire ce qu'il voudra.

untel 30/05/2017 - 09h05
Comme d'habitude, hélas, aucune info nouvelle. Il s'agit juste de revenir encore et encore sur l'affaire, comme cela fut fait avec Fillon. Fillon a été empêché de présenter son programme, Trump sera-t-il empêché de gouverner ?

précision 29/05/2017 - 13h02
Si Trump s'adjoint les services d'avocats choisis par lui, et non des seuls conseillers juridiques attachés à la Maison Blanche, c'est aussi bien parce que les communications entre ces derniers et Trump ne bénéficient pas nécessairement de la protection au titre du secret des correspondances entre client et avocat. A l'inverse, celles avec une équipe d'avocats extérieurs à la Maison Blanche seront protégées.

Caton Hier
Je n'aime pas particulièrement Trump ni Kushner, mais quelle foi peut-on accorder à des informations dont on précise qu'elles se propagent " en dépit de l’absence pour l’instant d’éléments factuels accréditant la thèse d’une complicité ". Très bien, je pense que la plupart des membres du gouvernement sont pédophiles, " en dépit de l’absence pour l’instant d’éléments factuels accréditant (cette) thèse ". Franchement invraisemblable d'avoir un telle niveau d'accusation sans preuve tangible.

Stromboli 29/05/2017 - 11h34
Caton, vous maniez le sophisme comme d'autres manient la raquette, notamment du côté de Roland-Garros en ce moment. C'est vraiment tout ce que vous avez retenu, entre l'enquêteur abattu, le patron du FBI limogé, les contradictions permanente de Trump et son équipe, les problèmes évidents de conflits d'intérêts, etc.? Il n'y a pire aveugle... que celui qui voudrait faire voir aux autres des lanternes, là où il n'y a en fait que des vessies.

Stromboli 29/05/2017 - 11h34
Caton, vous maniez le sophisme comme d'autres manient la raquette, notamment du côté de Roland-Garros en ce moment. C'est vraiment tout ce que vous avez retenu, entre l'enquêteur abattu, le patron du FBI limogé, les contradictions permanente de Trump et son équipe, les problèmes évidents de conflits d'intérêts, etc.? Il n'y a pire aveugle... que celui qui voudrait faire voir aux autres des lanternes, là où il n'y a en fait que des vessies.

Caton 29/05/2017 - 12h13
1. Les problèmes de conflit d'intérêts n'ont rien à voir avec la présente accusation, il y a un principe d'unicité des poursuites qui doit être respecté ; 2. Le limogeage du patron du FBI est effectivement une première troublante ; 3. Je ne vois pas en quoi les contradictions sont un aveu de culpabilité ; 4. Un faisceau d'indices ne constitue pas une preuve ; 5. Je ne dis pas qu'il y a innocence, je dis qu'avec de tels "arguments" (les vôtres), on peut faire dire n'importe quoi aux faits.

Stromboli 29/05/2017 - 13h32
Puisque vous avez quelques notions de droit (français, j'entends) mon cher Caton, vous savez que "l'intime conviction" résulte souvent d'un "faisceau d'indices"... Le conflit d'intérêts joue un rôle central dans cette affaire, quand on sait comment Trump oeuvre en sous-main depuis plus de 10 ans pour s'implanter en Russie... et a multiplié les contacts dans ce but. Les contradictions révèlent pour le moins, que les explications fournies sont douteuses, non? Il vous faut d'autres explications?

Stromboli 29/05/2017 - 13h32
Puisque vous avez quelques notions de droit (français, j'entends) mon cher Caton, vous savez que "l'intime conviction" résulte souvent d'un "faisceau d'indices"... Le conflit d'intérêts joue un rôle central dans cette affaire, quand on sait comment Trump oeuvre en sous-main depuis plus de 10 ans pour s'implanter en Russie... et a multiplié les contacts dans ce but. Les contradictions révèlent pour le moins, que les explications fournies sont douteuses, non? Il vous faut d'autres explications?

FC 29/05/2017 - 13h52
Il est dit : "Les révélations à répétition ont fait perdre à la Maison Blanche la maîtrise du récit de la présidence de Donald Trump, plaçant au contraire l’administration sur la défensive, en dépit de l’absence pour l’instant d’éléments factuels accréditant la thèse d’une complicité". Vous devriez plutôt louer la réserve et l'objectivité du Monde qui met en avant cette précision.

Caton 29/05/2017 - 15h30
Je maintiens, d'ailleurs vous contrecarrez vos arguments vous-même : " l'intime conviction " ne peut être l'objet d'un travail journalistique. Soit les journalistes font leur boulot et mènent un véritable travail d'investigation afin d'apporter des preuves tangibles de ce qu'ils avancent, soit ils doivent minorer le "pilonnage" actuel. Une telle disproportion entre la qualité des faits et les répercussions politiques ne vous interpelle pas ? Pour déstabiliser on ne ferait pas autrement.

Michèle de Dordogne Hier
Bizarre que personne, nulle part, n'ait remarqué et signalé un fait troublant : Trump s'est marié deux fois avec de magnifiques mannequins (les mauvaises langues aux US disent "escort girls") respectivement tchèque et slovène. Des femmes sublimes de l'ancien bloc de l'Est, sans doute follement amoureuses de lui (rires) Et on s'étonne qu'il ait des affinités avec la Russie ?

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