">

Donald Trump a peu de chance d’être suivi dans sa contestation de l’élection présidentielle

22 - Octobre - 2016

Donald Trump a peu de chance d’être suivi dans sa contestation de l’élection présidentielle

Lors du troisième débat présidentiel, mercredi 19 octobre, Donald Trump a semé le trouble sur la légitimité du processus électoral américain. Evoquant le risque d’une élection truquée, le candidat a été interrogé sur l’attitude qu’il adoptera à l’annonce des résultats : « Je vous le dirai le moment venu, je vais maintenir le suspense. D’accord ? », a répondu le milliardaire, suscitant des interrogations sur ses intentions.

Jeudi 20 octobre, lors d’un meeting à Delaware, dans l’Ohio, le candidat républicain a tenté de corriger le tir :

Le candidat républicain surfe sur un sentiment partagé par nombre de ses partisans : selon un sondage de Public Policy Polling en Caroline du Nord (échantillon de 830 électeurs), en août, 69 % de ses supporteurs estimaient que si Hillary Clinton remporte l’élection, c’est qu’elle est truquée.
Hillary Clinton joue ses atouts

La candidate démocrate n’a pas réagi, se contentant de jouer ses atouts : le couple Obama. Lors d’un meeting de soutien à candidate démocrate à Miami, Barack Obama a accusé Donald Trump de « saper » la démocratie américaine :

Les républicains divisés

Certains poids lourds du Parti républicain (le GOP) n’ont pas réagi : ni Paul Ryan, le leader des républicains à la Chambre des représentants, ni Mitch McConnell, le leader des républicains au Sénat, n’ont commenté ces propos. Le président du Parti républicain, Reince Priebus, a pour sa part assuré que le milliardaire « accepterait les résultats de l’élection (…) à moins de fraudes massives. »

Témoin de ces fractures du GOP, le sondage Washington Post-ABC News, publié le 16 octobre, indiquait que 37 % des républicains estiment que Donald Trump ne représente pas les valeurs du Parti républicain (56 % pensent l’inverse).

Kelly Ayotte, sénatrice républicaine du New Hampshire, a pris ses distances vis-à-vis du candidat : « Donald Trump doit accepter le résultat des urnes. » John McCain, qui perdit l’élection de 2008 face à Barack Obama, dit qu’il est du devoir du candidat d’accepter la défaite : « C’est un acte de respect vis-à-vis de la volonté du peuple américain. »

L’entourage de Donald Trump tente les explications de texte. Kellyanne Conway dit qu’il est trop tôt pour parler d’irrégularités et se retranche derrière l’imbroglio du recomptage des voix en Floride lors de la présidentielle de 2000, opposant George W. Bush et Albert Gore.

Autres actualités

19 - Mai - 2020

Le maire libéral de Varsovie, nouveau candidat de l’opposition à la présidentielle polonaise

L’improbable imbroglio politique et juridique autour de l’élection présidentielle polonaise, dont le parti au pouvoir voulait forcer la tenue au mois de mai en pleine...

18 - Mai - 2020

En Libye, Khalifa Haftar accumule les revers en Tripolitaine

Est-ce le revers de trop ? L’estocade à l’impact potentiellement déstabilisateur pour l’ensemble de sa stratégie militaire ? La perte lundi 18 mai par...

18 - Mai - 2020

La France et l’Allemagne proposent un plan de relance européen de 500 milliards d’euros

Après des semaines de discussions entre leurs équipes et de nombreuses visioconférences, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont présenté, lors d’une...

16 - Mai - 2020

Coronavirus : risque accru de mutineries dans les prisons surpeuplées d’Amérique latine

Sans eau, sans savon, surpeuplées : d’ordinaire insalubres, les prisons latino-américaines connaissent, avec la pandémie due au coronavirus, un regain de tension,...

16 - Mai - 2020

Accusée d’abus, la police de Hongkong blanchie par un rapport

Très attendu, le rapport qu’a rendu vendredi 15 mai l’inspection de la police de Hongkong, le Conseil indépendant des plaintes contre la police (IPCC), dresse un bilan...