Donald Trump, un trouble-fête à Washington

27 - Avril - 2017

Donald Trump, un trouble-fête à Washington

Le nouveau président est arrivé à la Maison Blanche comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Cent jours après, l’establishment commence à peine à se remettre du choc.

Un insurgé à la Maison ­Blanche. Lorsque Donald Trump s’installe, le 20 janvier, dans cette bâtisse un peu rococo que la famille Obama a occupée sans histoires pendant huit ans, les Américains ­savent que quelque chose a fondamentalement changé – et pas seulement les tentures drapées vieil or qu’il a fait accrocher le jour même dans le bureau Ovale. Nouveau venu en politique, le président est un milliardaire qui a fait fortune dans un des secteurs les plus impitoyables, l’immobilier, depuis une ville qui ne fait pas de cadeaux, New York. Le grand public connaissait surtout de lui son émission de télé-réalité « The Apprentice » et son image d’homme à femmes, abondamment nourrie par les magazines people.
Mais l’homme qui a été élu le 8 novembre au terme d’une campagne populiste et mouvementée contre Hillary Clinton ne fait plus dans le divertissement – du moins pas volontairement. « The Donald » est devenu ­ « Potus », l’acronyme officiel de President of the United States. Il prend le pouvoir avec l’intention de l’exercer, et de l’exercer autrement : en octobre, il promettait, s’il était élu, d’« assécher le marigot », parlant de la capitale fédérale. Son discours d’investiture est une déclaration de guerre à Washington et à ses élites, qui coulaient des jours tranquilles sur les bords du Potomac à l’abri de la sourde ­colère montant de l’Amérique profonde. Il jure de leur « reprendre le pouvoir pour le ­rendre au peuple ». Trop longtemps, accuse Donald Trump ce 20 janvier, « les politiciens ont prospéré » et « Washington a fleuri » sans se soucier du « peuple ». « L’establishment s’est protégé, mais n’a pas protégé les citoyens de ce pays. Tout cela va changer, ici et maintenant ! », jure-t-il.
Cent jours plus tard, qu’est-ce qui a changé ? De novembre à janvier, l’élite washing­tonienne a observé avec une appréhension grandissante le passage de relais chaotique ­entre une administration Obama.

Autres actualités

28 - Mars - 2019

Arrivée à Malte du pétrolier détourné par des naufragés libyens en Méditerranée

La marine maltaise a annoncé jeudi 28 mars au matin avoir pris le contrôle du pétrolier ravitailleur Elhiblu-I, arrivé à Malte vers 9 heures. Le navire, qui a...

27 - Mars - 2019

UE-Chine : le bon virage de Paris

Il y a multilatéralisme et multilatéralisme. On peut, suivant que l’on est chinois ou européen, avoir le même objectif tout en empruntant des voies...

27 - Mars - 2019

Le Kenya veut fermer le camp de réfugiés de Dadaab, le plus grand d’Afrique

Le Kenya prévoit de fermer d’ici au mois d’août le camp de réfugiés de Dadaab, le plus grand en Afrique, selon un document interne de l’ONU...

27 - Mars - 2019

Le scénario rocambolesque de l’attaque de l’ambassade nord-coréenne à Madrid

Après plus d’un mois d’investigation, le juge chargé de l’enquête sur l’attaque perpétrée, le 22 février, à...

26 - Mars - 2019

« AKK », la dauphine d’Angela Merkel, marque sa différence

Ce 13 novembre 2018, sa mise au point avait été cinglante. Comparée une fois de plus à une « mini Merkel » lors d’un débat à Berlin,...