">

Et si les Sénégalais refusaient le changement ?

07 - Janvier - 2019

La course à la candidature à la présidentielle a fait émerger de nouveaux visages qui ont marqué les Sénégalais. Et ils sont pour l’essentiel des novices en politique, et tiennent un discours aux antipodes des professionnels de la politique. Un discours qui irrite et indispose les tenants du pouvoir.

Ces nouvelles têtes que nous qualifions d’identités remarquables n'ont malheureusement pas réussi à se glisser dans le tamis du parrainage. Ils ont pour noms Thierno Alassane Sall, Ibrahima Dème et Ibrahima Thiam.

Les deux premiers ont suscité une réelle admiration auprès des Sénégalais, pour les actes qu’ils ont posés. Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie a préféré jeté l’éponge face au coup de force opéré par la firme française Total, qui a forcé la main au président de la République Macky Sall pour qu’il lui octroie un bloc dans les gisements pétroliers du Sénégal.

Face à cette farce, il a préféré démissionné. Depuis lors, il subit les affres de l’oppsotion. Quant au juge Ibrahima Dème, il a claqué la porte "d'une justice qui a démissionnée". S’agissant d’Ibrahima Thiam, ancien Coordinateur de la Fédération Bok Gis Gis de France et haut cadre dans l’administration française, il renvoie dos-à-dos l’opposition et le pouvoir dont il trouve les mêmes tares.

Ces trois acteurs ont un déterminant en commun. Ils n'ont pas eu le nombre de parrains requis pour déposer leur candidature au Conseil Constitutionnel. Pourtant, ils semblaient être écoutés et entendus, voire même érigés en modèle à un moment donné. Mais le Sénégalais est un être complexe. Entre l’appréciation et la traduction de cela en urne, il y a un fossé.

D'où cette interrogation : Que veulent les Sénégalais ? Ou encore, sont-ils responsables de leurs actes ou de leurs choix ? Une chose est cependant sûre, c’est que Macky Sall se délecte avec son "Tamis parrainage" avec la complicité de ce maillon faible de notre démocratie qu’est le Conseil Constitutionnel.

Autres actualités

03 - Janvier - 2021

Opposition: Le coup tordu d’Idrissa Seck

La crédibilité de l’opposition et la sincérité du pouvoir se jouaient dans ce dialogue politique et national. Pen­dant longtemps, l’on a...

14 - Décembre - 2020

Dialogue politique ou stratégie politique : les sales coups de Macky à l’opposition

Le Président Macky Sall se fait le chantre du dialogue ! Mais au vu des gains politiques personnels qu’il en tire et les coups K0 portés à l’opposition à...

14 - Décembre - 2020

« Le 3e mandat est devenu la tendance autocratique », déplore Alioune Tine

La deuxième édition de l'Université populaire de l'engagement citoyen (UPEC) s’est ouvert ce lundi 14 décembre 2020 à Dakar, sous le thème :...

14 - Décembre - 2020

Suppression de la Ville de Dakar : les arguments du gouvernement ne sont pas conformes aux dispositions de la loi

Les arguments avancés par le gouvernement, à travers son porte-parole, pour justifier une éventuelle suppression de la Ville de Dakar sont contraires au contenu du Code...

14 - Décembre - 2020

Assane Diouf : Frap et Y’en a marre, front commun contre « le déni de justice »

La situation de Assane Diouf, qui n’est toujours pas jugé, préoccupe Frap France Dégage et le mouvement Y’en a marre. Ils ont fait face à la presse pour la...