Hillary Clinton s’excuse après avoir qualifié de « pitoyables » des électeurs de Trump
Hillary Clinton s’excuse après avoir qualifié de « pitoyables » des électeurs de Trump
Sur le coup, la sortie avait été appréciée par l’auditoire. Lors d’un événement de levée de fonds à New York, vendredi 9 septembre, la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, Hillary Clinton, a qualifié de « pitoyables » la moitié de l’électorat de son adversaire républicain, Donald Trump.
« En généralisant grossièrement, on peut mettre la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle “le panier des pitoyables”. Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir. Malheureusement il y a des gens comme ça. Et il les a mis en valeur. (…) Certaines de ses personnes sont au-delà de toute rédemption. »
La plupart de ces soutiens de Donald Trump sont, pour Hillary Clinton, « incorrigibles, mais heureusement ils ne sont pas l’Amérique », a-t-elle poursuivi. La seconde moitié de l’électorat Trump étant constitué, selon elle, d’« un panier rempli de personnes qui ont l’impression que le gouvernement les a laissées tomber, que l’économie les a laissées tomber, que personne ne s’intéresse à eux (...) et ils recherchent juste désespérément le changement ».
Si la déclaration a été saluée par des applaudissements du « gala LGBT pour Hillary », la candidate démocrate a fini par s’excuser, samedi 10 septembre, reconnaissant avoir « généralisé grossièrement » et assurant que nombre d’électeurs de Donald Trump étaient des « Américains qui travaillent dur ».
« Cela va lui coûter cher ! »
Après la sortie de son adversaire, le candidat républicain avait vivement réagi dans un tweet :
« Wow, Hillary Clinton a été TELLEMENT INSULTANTE envers mes supporteurs, des millions de personnes incroyables, qui travaillent dur. Je pense que cela va lui coûter cher dans les sondages ! »
Plusieurs commentateurs politiques estimaient également qu’il s’agissait d’une erreur sérieuse de la part d’Hillary Clinton, au moment où les sondages prédisent une course plus disputée qu’attendu pour la Maison Blanche.