Idrissa Seck cogne sur Macky : «Le climat politique est chargé de…»
Idrissa Seck n’a pas raté l’occasion de décocher des flèches empoisonnées à Macky Sall. Contrairement au Grand Magal de Touba où le leader du Rewmi n’avait pas accepté de parler politique, il a fait une dérogation ce dimanche en dressant un environnement politique sombre et des solutions qui pourraient contribuer à la concrétisation du désir du Khalife général des Tidianes qui est que la paix puissent toujours prévaloir au Sénégal.
Tivaouane est devenue le centre d’intérêt des hommes politiques en cette période de Gamou qui survient à quelques encablures de la Présidentielle de 2019. Idrissa Seck qui n’entend pas se faire devancer a rendu visite ce dimanche au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Ce dernier l’a mis devant ses responsabilités en tant qu’un des acteurs principaux qui peuvent contribuer à la paix sociale et à la stabilité au Sénégal. Message auquel le président du Rewmi a adhéré tout en décochant de flèches au chef de l’Etat Macky Sall par ailleurs candidat à sa propre succession.
«Nous avons sollicité les prières du Khalife pour que les échéances qui sont devant nous et qui sont chargées d’un très grand nombre de sujets de controverses en matière de gouvernance, de sécurité, de protection de nos ressources naturelles d’emploi, d’éducation… que tous ces nuages noirs qui marquent actuellement la situation du pays ne puissent pas générer des difficultés insurmontables, et que des solutions y soient trouvées afin que la paix règnent dans notre pays parce que c’est la paix qui est notre bien le plus précieux.»
Mais dans cette quête pour la paix, chacun a sa part de responsabilité à jouer c’est aussi valable pour le régime en place à qui, de l’avis du président du Conseil départemental de Thiès, revient la plus grande part de responsabilité.
Ne s’en arrêtant pas là Idrissa Seck informe avoir demandé des prières pour que «tous ces contentieux qui sont contenus dans le climat politique en général en matière de manipulation de la justice pour écarter des candidats, en matière de gouvernance, de préservation de nos ressources naturelles, de sécurité, que les responsables du pays prennent des dispositions pour y apporter des solutions.»