">

La guerre des... réseaux !

11 - Janvier - 2019

Ainsi qu’en témoignent l’ouverture et le suivi méthodique de comptes sur les réseaux sociaux (facebook, tweeter et autre plateforme) par les candidats au fauteuil présidentiel. Macky, Sonko, Idy, Karim, Khalifa Sall…

Quoique la campagne électorale pour février 2019 n’ait pas officiellement ouvert ses portes, la quête de l’électorat a démarré, elle, depuis bien longtemps. Ainsi qu’en témoignent l’ouverture et le suivi méthodique de comptes sur les réseaux sociaux (facebook, tweeter et autre plateforme) par les candidats au fauteuil présidentiel.

Macky, Sonko, Idy, Karim, Khalifa Sall…

tous les artifices sont convoqués dans l’usage des réseaux pour présenter le meilleur profil, le meilleur rapport aux internautes, à défaut du meilleur programme de gouvernance pour capter l’électorat le plus large possible. Comme pour dire que la bataille des réseaux sociaux aura bien lieu pour cette présidentielle, si elle n’a déjà commencé et n’attend de monter en puissance au gré du scrutin.
IDY, SONKO ET KARIM…LA TOILE EN MIRE
« 15 millions de Sénégalais pour élire Sonko en 2019 », « Plateforme pour la victoire de Idrissa Seck en 2019 », « Karim Wade Président 2019 ». Ils sont nombreux ces pages ou profils sur Facebook des candidats à la présidentielle de février 2019 qui envahissent les réseaux sociaux à travers des photos, des vidéos, des affiches pour communiquer directement avec les citoyens qui réagissent eux aussi à travers des commentaires.
La présidentielle de février 2019 sera certainement une élection très marquée en matière d’utilisation du terrain numérique, surtout les réseaux sociaux. Ces derniers sont devenus incontournables pour les candidats afin de toucher au maximum l’électorat. En attestent ces intitulés de pages sur Facebook : « 15 millions de Sénégalais pour élire Sonko en 2019», « Plateforme pour la victoire de Idrissa Seck en 2019 », « Karim Wade Président 2109 » pour ratisser le public le plus large possible. En ce 21ième siècle, l’Internet a pris une expansion fulgurante à laquelle la classe politique ne peut échapper.

Alors que tout se jouait autrefois entre eux, les grands médias et les citoyens, aujourd’hui les hommes politiques s’en servent de plus en plus pour afficher leurs programmes et promouvoir leur campagne. Ils le font à travers des sites web personnels, ainsi que par le biais de celui de leur parti, mais également en passant par les réseaux sociaux avec des photos, des vidéos et parfois des directs, des affiches déroulant les programmes pour une audience grandissante.
Aujourd’hui, on peut dire que le candidat du parti Pastef, Ousmane Sonko, est devenu une « véritable icône » sur Facebook au point que certains de ses détracteurs le surnomment le «candidat des réseaux sociaux ». Quant au candidat du parti Rewmi, Idrissa Seck, il est aussi très présent sur les réseaux sociaux.

Le candidat du Parti démocratique sénégalais Karim Wade est aussi dans cette démarche. Même s’il est loin du Sénégal, ses partisans occupent les réseaux sociaux pour le vendre au public. Toute une équipe est, en effet, derrière les candidats pour de bons plans de communication.
Toutefois, il faut relever que les réseaux sociaux sont également devenus incontrôlables à cette époque. Chacun y va de sa manière avec des commentaires ou des publications qui peuvent parfois heurter la conscience même si c’est dans la dynamique de défense de leur candidat. Ce qui explique même dans les réseaux, la création de pages qui portent atteinte parfois à des candidats dans le but de réduire son électorat.
Ainsi en est-il de la page Facebook «Je n’aime pas Ousmane Sonko» où on peut voir des publications qui « remettent en cause » la crédibilité du candidat du Pastef. L’Internet a cependant suscité un espoir d’un renouvellement et d’une plus grande ouverture qui donne la parole à des citoyens qui, jadis, n’avaient pas leur mot à dire.

Il faut relever que, dans cette mouvance, les médias traditionnels comme la télévision, la radio, la presse écrite qui ont longtemps structuré le débat public, semblent se perdre à cause des réseaux sociaux qui participent à l’évolution de la politique au Sénégal et dans le monde. La guerre des réseaux sociaux aura donc bel et bien lieu pour la présidentielle de 2019 pour toucher les électeurs, surtout les jeunes qui y sont très présents.

Autres actualités

22 - Octobre - 2024

SENEGAL-INONDATIONS-IMPACT / Matam : la pirogue, seul lien avec l’extérieur à Diamel

La piste menant au village de Diamel, dans la commune de Matam, a été engloutie par les eaux du fleuve Sénégal, devenant impraticable pour ses nombreux usagers. En...

22 - Octobre - 2024

Arrestation de Bougane : TAKKU WALLU y voit un sabotage de la campagne de l’opposition

Dans un communiqué en date de ce lundi 21 octobre, la coalition TAKKU WALLU soutient que le leader de Gueum Sa Bop, Bougane Guèye Dany est « juste un otage politique et que...

22 - Octobre - 2024

Ousmane Sonko et la justice, pompier ou pyromane ?

En matière de justice, voir Ousmane Sonko jouer les rôles de justicier, juré et pourquoi pas exécuteur des hautes œuvres nous donnerait à penser que le...

22 - Octobre - 2024

Affaire Aziz Dabala : Nabou Lèye dépose une demande de liberté provisoire

Du nouveau dans l'affaire du double meurtre de Pikine Technopole. Nabou Lèye se signale au juge d'instruction après moins de trois mois en prison. Les Echos informe qu'elle a...

22 - Octobre - 2024

SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les opérations de production de l’usine de la SONACOS officiellement lancées

Le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) El Hadji Ndane Diagne a...