Las Vegas : Donald Trump évite de rouvrir le débat sur les armes à feu

03 - Octobre - 2017

Pour sa porte-parole, il est « prématuré de discuter de politique » après la tuerie de dimanche. Du côté des démocrates, au contraire, on appelle à l’action.
Le président américain Donald Trump et le vice-président Mike Pence, accompagnés de leurs épouses respectives, à la Maison Blanche, le 2 octobre. SAUL LOEB / AFP

Donald Trump a répondu avec solennité et sobriété, lundi 2 octobre, à la plus meurtrière tuerie de masse (au moins 59 morts et 527 blessés) recensée aux Etats-Unis survenue la nuit précédente à Las Vegas (Nevada). Le président a réagi dans une intervention à la Maison Blanche en milieu de matinée en dénonçant un « mal absolu » et en rendant hommage aux secours avant d’inviter ses concitoyens à se rassembler autour des valeurs américaines. Il a annoncé qu’il se rendra sur place mercredi.
« Dans des moments comme ceux-ci, a assuré M. Trump, lisant un texte écrit, je sais que nous cherchons une sorte de sens dans le chaos, une sorte de lumière dans l’obscurité. » « Les réponses ne sont pas faciles. Mais nous pouvons trouver un réconfort en sachant que même le plus sombre endroit peut être éclairé par une seule lumière, et que de même le plus terrible désespoir peut être éclairé par un seul rayon d’espérance », a-t-il ajouté.
Dans un premier message publié sur son compte Twitter, aux premières heures de la matinée, M. Trump avait offert ses prières aux victimes et à leurs familles.

Le président s’est exprimé quelques minutes seulement après que l’organisation Etat islamique a revendiqué l’attaque sans apporter cependant le moindre élément attestant de liens avec le tireur, Stephen Craig Paddock, un retraité de 64 ans résidant à Mesquite, dans le Nevada, à 120 km de Las Vegas. Il ne disposait à cet instant que d’éléments partiels sur le déroulement du drame.
Le 14 juin, après la fusillade qui avait visé un groupe d’élus républicains qui s’entraînaient sur un terrain de base-ball en vue d’une rencontre de prestige, M. Trump s’était déjà limité à un solennel appel à l’unité nationale. Il avait également évité d’aborder la question très controversée aux Etats-Unis du libre accès aux armes à feu, contrairement à son prédécesseur démocrate, Barack Obama, qui l’avait au contraire soulevée après chaque...

Autres actualités

10 - Avril - 2018

En Guinée, un opposant condamné à 18 mois de prison pour « outrage » au président Condé

brahima Sory Camara, membre du parti de Cellou Dalein Diallo, avait tenu des propos jugés diffamatoires sur les réseaux sociaux. Le chef de l’Etat guinéen, Alpha...

10 - Avril - 2018

Bruxelles et Varsovie jouent la détente sur l’Etat de droit

En visite en Pologne, Frans Timmermans, le vice-président de la Commission européenne, n’a pas obtenu les concessions espérées. Frans Timmermans (à...

09 - Avril - 2018

Après un long séjour aux Etats-Unis, le prince héritier saoudien « MBS » de passage à Paris

Mohammed Ben Salman mise désormais tout sur sa relation privilégiée avec les Etats-Unis. La France est redevenue ce qu’elle était : un partenaire, de second...

09 - Avril - 2018

Nucléaire iranien : la mise en garde de Téhéran à Washington

Donald Trump avait menacé en janvier de sortir son pays de l’accord le 12 mai, à l’expiration d’un ultimatum lancé aux Européens pour durcir le...

07 - Avril - 2018

Brésil : la disgrâce d’un président

Editorial. Après la condamnation de Lula, la justice brésilienne doit faire preuve de la même attention envers les dirigeants du centre ou de la droite...