">

Me Malick Sall : « c’est Khalifa Sall qui a demandé la grâce»

30 - Septembre - 2019

Khalifa Sall a-t-il adressé une demande de grâce ? Sur ce point, deux versions se confrontent.

« Le décret a été signé par le chef de l’Etat, qui me l’a transmis, campe le ministre de la Justice, Me Malick Sall, réagissant dans Sud Fm. Dernièrement, le chef de l’Etat avait rappelé à tout un chacun que la grâce est une prérogative que la Constitution lui accorde à lui tout seul. Et s’il y a quelqu’un, dans ce pays-là, qui est informé, c’est le Chef de l’Etat. Et, du moment où il a toutes les informations en main et s’il estime que toutes les conditions sont remplies, effectivement, il prend sa décision ». S’agissant de la fameuse demande de grâce, l’autorité de tutelle persiste et signe : « Cette décision a été prise à la demande de ceux qui en ont bénéficié, Khalifa Sall et autres. En tout cas, Khalifa Sall, sous couvert de ses avocats, donc j’estime que c’est Khalifa Sall, qui a demandé. En tout cas, la requête a été présentée au nom de Khalifa Sall et compagnie ».

Dispositif clé dans cette nouvelle tournure du dossier de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar, qui a abouti à la condamnation des mis en cause à cinq ans de prison, Me Khassimou Touré conteste, en apportant quelques précisions concernant cette demande. « C’est une initiative personnelle, qui relève de ma seule volonté pour un double motif : Premièrement, tout le monde sait que Mbaye Touré est mon grand-frère, et il est dans la cause et il subit les effets collatéraux. Deuxièmement, j’ai des relations très profondes et très fraternelles avec Khalifa Sall. J’ai vu que cette situation ne pouvait pas prospérer, j’ai pris ma responsabilité, je me suis adressé à la plus haute autorité de ce pays, le président de la République, qui a agréé ma demande. Et j’ai fait la procédure en tant qu’avocat et en tant que professionnel du droit averti pour obtenir gain de cause. Je remercie le président de la République. Il a fait montre aujourd’hui d’une haute stature d’homme d’Etat.

Me Seydou Diagne, l’un des conseils de l’ex-maire de Dakar, est formel : « Il n’y a aucune demande de grâce provenant du collectif des avocats de Khalifa Sall. Il n’y a pas de de

Khalifa Sall a-t-il adressé une demande de grâce ? Sur ce point, deux versions se confrontent.

« Le décret a été signé par le chef de l’Etat, qui me l’a transmis, campe le ministre de la Justice, Me Malick Sall, réagissant dans Sud Fm. Dernièrement, le chef de l’Etat avait rappelé à tout un chacun que la grâce est une prérogative que la Constitution lui accorde à lui tout seul. Et s’il y a quelqu’un, dans ce pays-là, qui est informé, c’est le Chef de l’Etat. Et, du moment où il a toutes les informations en main et s’il estime que toutes les conditions sont remplies, effectivement, il prend sa décision ». S’agissant de la fameuse demande de grâce, l’autorité de tutelle persiste et signe : « Cette décision a été prise à la demande de ceux qui en ont bénéficié, Khalifa Sall et autres. En tout cas, Khalifa Sall, sous couvert de ses avocats, donc j’estime que c’est Khalifa Sall, qui a demandé. En tout cas, la requête a été présentée au nom de Khalifa Sall et compagnie ».

Dispositif clé dans cette nouvelle tournure du dossier de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar, qui a abouti à la condamnation des mis en cause à cinq ans de prison, Me Khassimou Touré conteste, en apportant quelques précisions concernant cette demande. « C’est une initiative personnelle, qui relève de ma seule volonté pour un double motif : Premièrement, tout le monde sait que Mbaye Touré est mon grand-frère, et il est dans la cause et il subit les effets collatéraux. Deuxièmement, j’ai des relations très profondes et très fraternelles avec Khalifa Sall. J’ai vu que cette situation ne pouvait pas prospérer, j’ai pris ma responsabilité, je me suis adressé à la plus haute autorité de ce pays, le président de la République, qui a agréé ma demande. Et j’ai fait la procédure en tant qu’avocat et en tant que professionnel du droit averti pour obtenir gain de cause. Je remercie le président de la République. Il a fait montre aujourd’hui d’une haute stature d’homme d’Etat.

Me Seydou Diagne, l’un des conseils de l’ex-maire de Dakar, est formel : « Il n’y a aucune demande de grâce provenant du collectif des avocats de Khalifa Sall. Il n’y a pas de demande de grâce provenant non plus du client lui-même. Pour nous, c’est une journée de satisfaction parce que le sacerdoce d’un avocat et sa seule volonté est que son client sorte de prison et rentre chez lui. Donc, ce n’est pas une journée où on va polémiquer ou discuter de certaines informations qui pourraient être véhiculées. Je pense qu’en temps utile, le collectif se réunira avec Khalifa Sall pour faire des précisions s’il y a des précisions à faire. »

mande de grâce provenant non plus du client lui-même. Pour nous, c’est une journée de satisfaction parce que le sacerdoce d’un avocat et sa seule volonté est que son client sorte de prison et rentre chez lui. Donc, ce n’est pas une journée où on va polémiquer ou discuter de certaines informations qui pourraient être véhiculées. Je pense qu’en temps utile, le collectif se réunira avec Khalifa Sall pour faire des précisions s’il y a des précisions à faire. »

Autres actualités

15 - Octobre - 2019

Pourquoi le Port de Dakar est devenu la cible des trafiquants de cocaïne...

Qu’est-ce qui explique donc les nombreuses saisies de cocaïne effectuées il y a quelques semaines à Dakar ? Si la Douane, la Police et la Gendarmerie ont réussi...

14 - Octobre - 2019

Les prix à la consommation en hausse en septembre (ANSD)

L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de septembre 2019 a augmenté de 0,4% comparé à celui du mois précédent, indique...

14 - Octobre - 2019

Une rencontre, des non-dits

Invité par le Président Macky Sall, Me Adoulaye Wade s’est rendu samedi dernier, au palais de la République où il s’est entretenu pendant trois tours...

14 - Octobre - 2019

Crise à la Senelec: Les syndicalistes font des révélations fracassantes sur des contrats scandaleux

La situation de SENELEC reste marquée par une gestion inique et inédite de l’entreprise en général et des institutions sociales en particulier. La gestion des...

14 - Octobre - 2019

Rapport commission d'enquête parlementaire: Les interrogations de Thierno Bocoum

A la lecture du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards et de ses recommandations, nous interpellons l’Etat...