">

Qui va oser auditer Mariéme Faye Sall

24 - Mai - 2019

La première Dame du Sénégal se distingue par ces temps qui courent par une facilité déconcertante de dégainer des liasses de billets de banque. Il est vrai que l’histoire des fondations des premières dames du Sénégal , est jalonnée par une histoire d’argent. Ces fondations ont essentiellement pour rôle d’aider les plus démunis.

Mais depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir, son épouse à casser les codes. N’ayant aucune fonction officielle au niveau de l’appareil de l’Etat, elle est néanmoins omniprésente dans la gestion des affaires de la Cité et de l’exercice du pouvoir politique.
Ne se limitant plus qu’aux œuvres de bienfaisance, elle a désormais investi le champ politique. Prenant une part active lors de l’élection présidentielle, elle s’est même fait caillasser à Thiès, fief de l’opposant Idrissa Seck.
Cette furie des populations de Thiès à son encontre renseigne d’une chose. Marième Faye n’est plus qu’une simple première dame. Elle est une actrice politique comme tous les autres et doit se prémunir quand elle fait une descente aux terroirs des adversaires politiques de son mari.
Poussant le bouchon encore plus loin, elle a eu le culot de recevoir après le vote du projet de loi supprimant le poste de Premier ministre, les députées et à donner à chacune d’elle une enveloppe de 500 000F CFA. Ce qui relève ni plus ni moins que de la corruption.
Attention au blanchissement de l’argent sale
Par cet acte, elle suit ainsi les traces de son mari qui avait corrompu les députés de la mouvance présidentielle à hauteur d’un millions chacun avant le vote du projet de loi.
Pour quelqu’un comme elle qui n’a jamais travaillé de sa vie, c’est préoccupant de la voir jouer autant avec l’argent. Où a-t-elle tiré ces ressources ? Les a-t-elle reçues des fonds politiques de son mari ? Où s’agit-il de dons des « philantrophes » dont elle use et abuse à sa guise ? Où s’agit-il des subventions ou dons des organes ou institutions étatiques ?
Et si ces soi-disant bienfaiteurs faisaient justes les donations couvrir leurs activités criminelles ? Y’a-t-il au sein de la Fondation Servir le Sénégal qu’elle dirige, un dispositif pour s’assurer que l’argent qu’elle reçoit est propre ? A défaut, est ce que la Présidence de la République a un regard sur les donations reçues par la Fondation ?
Il faut le dire, le risque est grand que tous ces pseudos donateurs s’adonnent au blanchiment d’argent sale. Et pour ces criminels à col blanc, financer la Fondation de la première dame est un excellent moyen de se couvrir et de se rapprocher des arcanes du pouvoir. Surtout quand on sait l’énorme influence de Marième Faye Sall sur le Président de la République.
Il faut que les institutions de contrôle de la République regardent de très près ce qui se passe dans cette fondation.

ReseauNews

Autres actualités

18 - Mars - 2020

Suspension des cours : "Il n’y a pas à ce stade péril en la demeure" (Cosydep)

Le Conseil d’administration de la Coalition des Organisations pour la défense de l’Education publique (Cosydep) estime qu’il n’y a pas à ce stade...

18 - Mars - 2020

Covid-19 : 3 des 4 nouveaux cas sont des "Modou-Modou"

Quatre nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés positifs. Les trois sont des Sénégalais établis à l’étranger et rentrés...

17 - Mars - 2020

Coronavirus - Le ministère du Commerce interdit la vente du pain dans les boutiques

Les mesures d'urgence pour lutter contre la propagation du Coronavirus se poursuivent au niveau des différents départements ministériels après la déclaration du...

17 - Mars - 2020

Coronavirus : Les messes et le pèlerinage au lieux saints de la chrétienté suspendus jusqu’à nouvel ordre au Sénégal

Les Evêques du Sénégal passent à la vitesse supérieure dans leur campagne de sensibilisation et de protection des populations contre le coronavirus. Après...

17 - Mars - 2020

Justice : Le ministre Me Malick Sall donne des précisions sur la reprise de « certaines audiences » au tribunal de Dakar.

À la suite de la reprise de « certaines audiences » de flagrants délits pour régler « certaines questions de liberté », le ministre de la...