1345, 9 MILLIARDS DE FCFA NÉCESSAIRES POUR FINANCER LA STRATÉGIE NUMÉRIQUE 2025 (RESPONSABLE)

15 - Septembre - 2016

1345, 9 MILLIARDS DE FCFA NÉCESSAIRES POUR FINANCER LA STRATÉGIE NUMÉRIQUE 2025 (RESPONSABLE)

Le Sénégal a besoin de plus de 1300 milliards de Francs CFA pour mettre en œuvre sur 10 ans sa stratégie numérique , a soutenu, jeudi à Dakar, le Directeur associé du cabinet ‘’Performances Group’’, Mouhamed Tidiane Seck.

‘’Le coût total de la mise en œuvre de la stratégie numérique sur la période 2016-2025 est de 1345, 9 milliards de FCFA à financer à 73% par le secteur privé. Le financement du développement se fait par le secteur privé’’, a-t-il dit.

M. Seck s’exprimait lors d’un atelier de partage sur le rapport provisoire du document de stratégie ‘’Sénégal Numérique 2025’’.

Le ministère des Postes et des Télécommunications ’’a entrepris la formulation d’un document de stratégie nationale de développement de l’économie numérique’’, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Il est ressorti du diagnostic du secteur que le Sénégal est le ‘’1er pays africain pour le poids d’internet dans l’économie’’, a révélé le directeur associé de ‘’Performance Group’’.

La branche postes et télécommunication domine le secteur et contribue à 566,9 milliards de FCFA, sur un PIB national de l’ordre de 8149 milliards, soit 6,96% avec plus de 19 000 emplois directs crées dans l’économie formelle en 2015, a indiqué Mouhamadou Tidiane Seck.

Durant l’élaboration de ce document provisoire, l’ensemble des acteurs des télécommunications, de la société civile, les consommateurs, les journalistes ont été impliqués de manière inclusive et participative afin de recueillir leurs idées et leurs préoccupations pour construire le plan stratégique, a-t-il expliqué.

‘’Un programme doit être ouvert et solide. Nous avons des prérequis, c’est la conscience numérique, les problèmes de cybercriminalité et le capital humain (les profils des ressources humaines ne répondent pas aux besoins exprimés par les acteurs du marché) et le deuxième prérequis est la gouvernance’’, a-t-il dit.

Il a souligné que la mise en œuvre du plan stratégique devra s’appuyer sur des axes stratégiques tels que le cadre des affaires, les infrastructures, l’utilisation des TIC, en vue de faire en sorte que le numérique puisse être comme levier de croissance dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, etc.

Selon lui, ‘’la mise en œuvre du plan stratégique permettra aussi d’intensifier l’aménagement numérique, d’optimiser la contribution du secteur à la croissance économique’’.

Le directeur associé de ‘’Performance Group’’ a plaidé pour la mise en place d’une lettre de politique sectorielle, l’opérationnalisation de l’observatoire avec un dispositif de collecte et de suivi des indicateurs.

Mouhamadou Tidiane Seck a demandé la suppression des barrières à l’entrée de nouveaux acteurs sur le segment de l’accès à l’internet, l’actualisation de la stratégie de développement du service universel et au règlement de la question de l’identité numérique.

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