2ème phase du projet Psem/Clusa à Fatick : L’accent sera mis sur la transformation du mil durant trois ans
2ème phase du projet Psem/Clusa à Fatick : L’accent sera mis sur la transformation du mil durant trois ans
Après une première phase, le Projet des services des entreprises du mil Usda/Psem va mettre l’accent et sur les technologies et sur la transformation du mil pour avoir des produits finis.
L’annonce a été faite, mardi, par le directeur Laurent Gomis lors d’un atelier de lancement de ce projet d’un coût de 3 à 4 milliards FCfa financé par l’Usda (département américain de l’agriculture). Lors de cet atelier tenu à la gouvernance, le directeur du projet Usda/Psem (Projet des services des entreprises du mil), Laurent Gomis, a expliqué que pour la première phase du projet (2009-2013), il s’est agi de renforcer la chaîne de valeur du mil avec les technologies. Selon lui, pour cette deuxième phase qui a une durée de trois ans (2016-2019), l’accent sera mis sur les technologies et la transformation du mil. Selon Laurent Gomis, avec la transformation du mil, il faut arriver à avoir des produits finis qui peuvent être présentés dans les marchés, les grandes surfaces et les « Loumas » (marchés hebdomadaires) pour que ces produits soient accessibles aux consommateurs.
D’un coût de 3 à 4 milliards de FCfa, a-t-il signalé, ce projet d’une durée de trois ans intervient dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack pour la production et la transformation et aussi dans la région de Dakar pour tous les aspects liés à la transformation et à la commercialisation du mil brut et transformé. M. Gomis a souligné que le projet a pour objectif d’augmenter la production du mil pour la consommation et la génération de revenus pour tous les acteurs de la chaîne de valeur du mil. Comme objectifs spécifiques, selon lui, le projet cherche à augmenter la productivité agricole de la chaîne de valeur du mil, à développer le commerce du mil et des produits du mil transformé. Pour la région de Fatick, a-t-il dit, le projet a un objectif de 13000 bénéficiaires directs, 90.500 bénéficiaires indirects, 60 producteurs organisations de producteurs, 31 unités de transformation du mil, 100 négociants et fournisseurs de semences, en plus d’un partenariat avec des services de l’Etat comme la Drdr, l’Ancar, la Csa, l’Isra, l’Ita…
De plus, Laurent Gomis a fait savoir que le projet a prévu 9 activités durant les trois ans.Présidant la réunion, l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Alioune Badara Mbengue, est d’avis que c’est un projet est d’une importance capitale parce qu’il intervient dans tous les maillons de la chaîne concernant le mil, de la production jusqu’à la transformation. Comme recommandations, il a demandé au projet la question liée aux changements climatiques et d’impliquer les services techniques qui doivent coordonner l’ensemble des projets.