3ÈME EDITION DU FESTIVAL CINE DROIT LIBRE LE 7EME ART POUR LE RESPECT DES DROITS HUMAINS ET DE LA LIBERTE D’EXPRESSION

21 - Septembre - 2016

3ÈME EDITION DU FESTIVAL CINE DROIT LIBRE LE 7EME ART POUR LE RESPECT DES DROITS HUMAINS ET DE LA LIBERTE D’EXPRESSION

Le Festival Ciné Droit Libre s’ouvre aujourd’hui, mercredi 21 septembre, et se poursuivra jusqu’à ce samedi 24 septembre. Co-organisateurs de l’évènement, le studio Sankara et Semfilms du Burkina ont fait face à la presse hier, mardi 20 septembre, pour lancer les activités du festival qui commence par la projection de ce soir, 20h30 à l’Institut français ; avec au menu le film « Hissene Habré : une tragédie tchadienne », du réalisateur tchadien Mahamat Haroun Saleh, «prix du jury lors du festival de Cannes de 2010 ». Pendant quatre jours, Dakar et sa banlieue seront donc au rythme des concerts, de projections de films, de panels et d’ateliers, qui auront pour objectif d’éveiller les consciences.

C’est parti pour la troisième édition du Festival Ciné Droit Libre qui démarre aujourd’hui mercredi 21 septembre, et qui se poursuivra jusqu’à ce samedi 24 septembre. Co-organisateurs de l’événement, le studio Sankara et Semfilms du Burkina Faso, qui rencontraient la presse hier, mardi 20 septembre, ont indiqué que ce rendez-vous culturel est une tribune d’échanges et de liberté d’expression pour montrer la « voie de la construction de la citoyenneté et de la démocratie ».

Pour cette édition, qui a pour parrain le directeur régional d’Amnesty International, Alioune Tine, le thème retenu est « Droit de vivre : luttons contre l’extrémisme ». Ce qui équivaudrait à faire face à la « menace terroriste ». Pour Luc Damiba de Semfilms, il s’agit pour ce festival de dégager une nouvelle touche, autrement dit « mettre un accent sur une problématique que les autres festivals n’ont pas évoquée ». C’est pourquoi, ce sont des films engagés qui seront au menu de l’évènement avec par exemple, le film « Hissene Habré : une tragédie tchadienne » de l’invité d’honneur du festival, le réalisateur tchadien Mahamat Haroun Saleh, qui sera projeté lors de la cérémonie d’ouverture de ce soir (20h30) à l’Institut français de Dakar, après une matinée d’échanges avec les détenues du Camp pénal. Dans ce film, le réalisateur a donné la parole aux victimes, une manière pour lui de leur permettre de « raconter l’enfer qu’elles ont vécu ».

Ainsi, pendant quatre jours, Dakar et sa banlieue seront au rythme du festival avec pour chaque endroit un film, un thème, un débat, conformément au principe du festival. Le Festival Ciné Droit Libre posera en particulier ses valises à Guédiawaye, sous la houlette du rappeur Fou Malade de G Hip Hop. Selon ce dernier, ce genre d’évènement devrait permettre d’éviter le « dérapage religieux ». Quant à Didier Awadi, il estime surtout que le festival n’est qu’une « contribution à la démocratie ».

Pour ce festival, dont le budget est estimé à 25 millions, les pays participants sont le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Burkina, le Nigéria et le Sénégal. Pendant quatre jours, Dakar et sa banlieue vont abriter des concerts, des débats, des ateliers allant dans le sens d’éveiller les consciences. Ce sont donc 16 films au programme, avec même quelques « premières » en Afrique.

Le Festival Ciné Droit Libre sera clôturé par le concert de ce samedi 24 septembre (22h) à la Maison de la Culture Douta Seck, qui sera animé par Didier Awadi, Adé Bantu, Smokey, Cheikh Lo et Soum Bill, en présence des Ambassadeurs de la Liberté d’Expression.

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