44 000 fonctionnaires recrutés en 6 ans (directeur du Budget)
Le nombre de fonctionnaires a connu une hausse de 44000 entre 2012 et 2018, passant de 91000 à 135 000, a déclaré, jeudi à Nioro (Kaolack), le directeur général du budget (DGB), Mamadou Moustapha Ba.
Mamadou Moustapha Ba passait en revue les différents progrès enregistrés par l’économie sénégalaise avec l’avènement du Plan Sénégal émergent (PSE) au cours d’un forum organisé à la place Mamadou Wade de Nioro.
Cette rencontre initiée par les enseignants clôturait une série d’activités menées durant la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 février 2019.
"Le premier souci était de réparer la machine et de relancer l’économie nationale en réorientant les dépenses vers des secteurs comme le monde rural, la résolution du problème de l’électricité et la promotion de l’inclusion sociale", a fait remarquer le DGB.
Expliquant que "dès la première année (2012), le taux de croissance trouvé à 1,5% est passé à 5,1%, tandis que le déficit budgétaire est passé de 6,7 à 3,7%". M. Ba en déduit ainsi "les premiers signes d’une émergence".
Le Plan d’action prioritaire (PAP 2014-2018) du PSE a aussi permis au Sénégal d’enregistrer "la réalisation de 217 km de routes par an sur cinq ans là ou sous le régime précédent n’avait réussi que 32 km sur douze ans".
Au même moment les pistes rurales sont passées de 147 km par an à 569 km par an, selon le Mamadou Moustapha Ba qui laisse entendre que concernant le monde rural "quasiment partout les agrégats vont être multipliés par 4 dans un souci de résorber l’écart entre les villes et les campagnes".
Parlant du PAP1, il souligne que sur "les 9685 milliards FCFA prévus pour exécuter les 813 projets le constituant, l’Etat disposait déjà des 69 % du financement et n’avait à recouvrer que les 31% auprès des bailleurs réunis au Club de Paris".
"Les objectifs qui étaient de 1850 milliards FCFA ont été largement dépassés avec 3850 milliards engrangés", selon M. Ba qui évalue à 200% le taux de succès du Club de Paris.
Cela s’explique, selon le DGB, "par la confiance qu’à le Sénégal auprès de la communauté financière internationale".
Mamadou Moustapha Ba a aussi fait cas des "perspectives tout aussi reluisantes pour le Sénégal avec le PAP2 (2019-2023) qui sera réalisé à partir de ressources déjà disponibles et une bonne partie par le privé national".