Abdourahmane Diouf démonte le montage financier du TER

07 - Janvier - 2022

Après avoir été inauguré en grande pompe par le chef de l’Etat Macky Sall, le Train express régional (Ter) fait l’objet de critiques de la part d’opposants. Hier, Abdourahmane Diouf est revenu sur ses révélations et accusations concernant le montage financier du Ter. L’exploitation de l’infrastructure a servi, selon lui, « sur un plateau d’argent à Seter, filiale de la Sncf ». Face à la presse, le leader de la formation politique Awalé a mis à nu cinq scandales qui chahuteraient le Ter.

Et sur un ton ferme, il a dénoncé avec énergie le montage financier qu’il qualifie de scandale de « 300 milliards sur la billetterie gérée par des sociétés françaises sans appel d’offres ». « 60 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, rien que pour la billetterie par année ; et donc 300 milliards sur les 5 ans. Ça c’est la dimension économique d’un tel marché qui n’a pas fait l’objet d’une couverture juridique. Voilà un marché de 300 milliards à gérer par une société étrangère qui n’a pas gagné de marché, qui n’a pas fait d’offre », dénonce l’ancien porte-parole du parti de Idrissa Seck.

Il parle également de « vice de procédure ». « Il n’y a pas de contrat. Mais il demande à la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) de leur faire un contrat. La Dcmp leur a dit que ce n’est pas possible. Il faut déjà que vous nous donniez un avis favorable. Personne n’a vu ni l’offre technique ni l’offre financière », a-t-il indiqué. M. Diouf pense que « la Seter a été favorisée au détriment de la Senter », et met la « faute » sur le dos de l’Apix et l’Etat du Sénégal. « Le Sénégal a eu Transrail, qui a été mise en liquidation judiciaire.

La logique aurait voulu que ces cheminots-là aient une sorte de priorité d’embauche dans le cadre de Seter. Mais on l’a sacrifié dans le cadre d’une discussion pratiquement bilatérale entre l’Apix et la Présidence qui font face aux bailleurs de fonds », se désole-t-il. Le président du parti Awalé a aussi dénoncé ce qu’il appelle « une gouvernance de sous-traitance, une violence mentale opérée sur les indemnisations ». Abdourahmane Diouf exige enfin la clause de transfert de technologies.

Autres actualités

01 - Octobre - 2024

Diomaye Faye : «Sonko ne peut pas usurper mes fonctions»

En nommant son ami et leader du parti Pastef comme Premier ministre, le Président Bassirou Diomaye Faye a précisé que Ousmane Sonko n’a pas été...

01 - Octobre - 2024

SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATIONS / 215 migrants sénégalais rapatriés du Maroc, selon une source diplomatique

Au total, 215 ressortissants sénégalais, candidats à l’émigration, ont été rapatriés, lundi, au Sénégal à travers un...

30 - Septembre - 2024

SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Guy Marius Sagna agressé à Lomé : Dakar ”condamne avec fermeté” et réclame une enquête

Le ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangère a condamné avec fermeté l’agression...

30 - Septembre - 2024

SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Le CETUD et la SFI signent un accord en vue de la réduction de la pollution dans les infrastructures de transport

Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) annonce avoir signé avec la Société financière internationale (SFI) un “accord-cadre” en...

30 - Septembre - 2024

Législatives anticipées 2024 : Ousmane Sonko tête de liste nationale de PASTEF

Le président du parti Pastef et non moins Premier ministre, Ousmane Sonko, a été désigné tête de liste nationale dudit parti. C’est du moins ce qu'a...