Accusé d'être financé par des lobbies, Malick Gackou réplique à Bouna Mohamed Seck: "un musulman ne ment pas"

31 - Octobre - 2016

Accusé d'être financé par des lobbies, Malick Gackou réplique à Bouna Mohamed Seck: "un musulman ne ment pas"

Monsieur Bouna Mohamed Seck, un musulman ne ment pas

Monsieur Bouna Mohamed Seck, un musulman ne ment pas Invité à l’émission « Grand Jury » de ce dimanche 30 octobre, vous avez affirmé que je suis financé dans mes activités politiques par des lobbies. Vous avez également soutenu que «l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne peut pas accepter qu’un groupe d’individus s’isole, complote pour prendre des décisions à la place des responsables et des militants» et que «pour notre sécurité démocratique, avec ce qui s’est passé, n’importe quel parti peut être attaqué par des forces obscures qui peuvent instrumentaliser les gens. Ça peut être des multinationales ou des travailleurs de multinationales, des lobbies qui peuvent financer des agitateurs, des comploteurs au sein des partis politiques pour tenter d’accaparer des parcelles de pouvoir, essayer de choisir à la place des Sénégalais les dirigeants de ce pays. J’affirme que c’est ce qui s’est passé à l’Afp». Et pour finir, M. Seck, vous m’avez présenté comme un homme dangereux contre lequel vous invitez les Sénégalais à se prémunir. Vous appelez en effet « les démocrates et patriotes à être vigilants, y compris ceux de l’opposition. Il ne faut pas que des forces extérieures tapies dans l’ombre soient représentées dans des partis de l’opposition». Je m’inscris totalement en faux contre ces affirmations qui, en plus de me causer un énorme préjudice moral, portent atteinte à ma dignité d’homme tout court. Je voudrais donc vous demander solennellement d’apporter la preuve de vos affirmations, la plus petite soit-elle. Et cela, dans les 72 heures. Et j’en appelle à votre dignité d’homme, de père de famille et de musulman. Si vous en apportez la preuve, j’arrêterais la politique définitivement. Si, en revanche, vous ne le faites pas et dans le même délai, ce sera la preuve que ce que vous avez dit est totalement infondé, injustifié et mensonger. Et le cas échéant, je demanderais donc à votre mentor Moustapha Niasse sous les ordres duquel vous agissez, de quitter immédiatement la présidence de l’Assemblée nationale. Car, ce sera la preuve que vous êtes indignes de la confiance des Sénégalais pour diriger une institution aussi prestigieuse que notre Assemblée nationale. Sachez aussi que je vous formule cette demande au nom d’Allah et de son Prophète Mouhamed (Paix et Salut sur Lui). De toute façon, demain lundi 31 octobre 2016, mon avocat Serigne Khassimou Touré vous servira, par la grâce de Dieu et à ma demande, une sommation interpellative.

Autres actualités

29 - Octobre - 2019

Le Bus Rapid Transit est un investissement de "300 milliards FCFA", affirme le président Sall

Le chef de l'État, Macky Sall a fait savoir que le Bus Rapid Transit (Brt) dont il a officiellement lancé les travaux lundi après-midi, est un investissement de 300 milliards...

29 - Octobre - 2019

Hyper-présidentialisme, cencsure, limogeage… où va l’Etat sénégalais?

Il doit sans doute y avoir un gros malaise dans le gouvernement. Puisque parler du mandat présidentiel est désormais assimilable à un «délit...

29 - Octobre - 2019

Sénégal: Les travailleurs de la justice affirment n'avoir déposé un préavis grève

Le Bureau Exécutif National du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) qui a pris connaissance d’un communiqué, diffusé par la presse nationale,...

29 - Octobre - 2019

Abdoul Mbaye : « Macky Sall doit apprendre à respecter son serment devant Dieu et la nation »

Initialement prévues au mois de juin 2019 avant d’être reportées en décembre, les élections locales ne vont pas se tenir cette année. Alors que les...

29 - Octobre - 2019

Parcelles Assainies: C'est la guerre entre le maire Moussa Sy et ses accusateurs

Les membres du Conseil municipal de la maire des Parcelles des Assainies, qui accusent Moussa Sy et son directeur cabinet Théo Ekwalla de se faire de l'argent au dos de la population, dans...