Actualité Kaolack : Baba Ndiaye, président du Conseil départemental de Kaolack "Nous n'avons pas encore les moyens de nos ambitions."
Lors de la session d'orientation budgétaire du Conseil départemental de Kaolack, le président est revenu sur la faiblesse des moyens financiers mis à la disposition de son institution par l'État central à travers ses deux instruments de financement des collectivités locales que sont le fonds de dotation et le fonds de concours. " Nous n'avons pas encore les moyens de nos ambitions, c'est ça la vérité. Sur un programme d'un coût de milliards, ce que nous recevons en fonds cette année, est environ 250 millions, pour un département qui a une masse salariale de 120 millions. Et en plus, il faut faire 4 sessions pendant l'année qui nous coûtent environ 4 millions. À cela s'ajoutent plus de 60 collèges et lycées à prendre en charge, l'hôpital régional de Kaolack, le stade et les 9 domaines de compétence. Donc, ce qu'on nous donne en fonds de dotation et de concours, est insuffisant".
Pour venir à bout de ces manquements, Baba Ndiaye mise ainsi sur le démarrage de la deuxième phase de la réforme de l'acte 3. " Je lance un appel au chef de l'État pour que des dispositions soient prises afin qu'au delà des compétences qui ont été transférées aux collectivités locales que les moyens puissent suivre. J'ai toujours dit qu'on ne peut pas transférer les compétences et ne pas transférer les moyens. Mais, je reste confiant quant à la volonté du président de la République de poursuivre les réformes pour le plus grand plaisir des collectivités territoriales".
En marge de cette rencontre, le Conseil départemental de Kaolack a également parrainé la fête des chefs d'établissement scolaire à la retraite et signé une convention avec des experts venant de la région d'Aragon (Espagne) et l'objectif est de former des kaolackois, des chefs de services techniques déconcentrés de l'État à maîtriser le système d'information géographique numérisé.