Affaire Khalifa Sall : Des patrons de presse, marabouts, politiciens, artistes...tous dans la Caisse d’avance !

14 - Décembre - 2017

Il y en a qui tremblent déjà, rien qu’à apprendre la tenue du procès de la caisse d’avance opposant le maire de Dakar à l’Etat du Sénégal et qui s’est ouvert ce jeudi matin au tribunal régional sous la présidence du juge Magatte Diop. En effet, ils sont nombreux à se ranger du côté du régime et à diaboliser le prévenu principal, après avoir goûté à satiété aux saveurs des liasses de la caisse pour laquelle le maire de Dakar est poursuivi.

Devant le parquet, l’Agent judiciaire de l’Etat et les avocats du pouvoir, Khalifa Sall est parti pour être poussé jusque dans ses derniers retranchements. Toutefois, comme cela se précise de plus en plus, Khalifa Sall et son staff sont attendus sur le terrain glissant des déballages. Et va pour le ternissement de l’image de plusieurs pontes du régime. C’est dire aussi que la caisse d’avance a plus servi à engraisser d’actuels pontes du régime qu’à enrichir Khalifa Sall lui-même et «sa cour».

Loin d’avoir servi à un enrichissement personnel sans cause pour ne pas dire illicite, les liasses de la caisse d’avance ont bien, selon plusieurs sources concordantes, plus servi à nourrir et à engraisser des pontes de l’actuel pouvoir sous le régime salé de l’opposition, avant que Macky Sall n’accédât au pouvoir.

Dans le lot, on compterait des marabouts, des politiciens, des artistes, des sportifs, des opposants purs et durs, des gens de l’armée, des cadres de l’administration, patrons et subalternes de presse, des hommes et femmes de culture, des épouses et proches de hautes personnalités… bref, un peu du tout.

Or, il est sûr que le camp du maire de Dakar ne se laissera pas tuer à la guillotine sans coup férir. Au contraire, c’est parti pour «œil pour œil, dent pour dent». Et d’ores et déjà, le mystère commence à se lever sur certaines figures bien imprégnées du pouvoir, parfois dans le cercle présidentiel. Des révélations sont faites qu’un artiste-musicien, bien connu de la sphère musicale et médiatique, aurait à lui seul, encaissé pour son propre compte personnel, pas moins de la rondelette somme de 200 millions !

Un grand responsable du parti présidentiel, aujourd’hui, vice-président à l’Assemblée nationale, en a reçu également de bonnes doses de piqûres. C’était lors de la période des vaches maigres et c’est grâce au maire de Dakar que ce ressortissant thiessois aurait obtenu le premier véhicule de sa vie. Idem pour cet ancien député devenu aujourd’hui, membre du cabinet présidentiel, qui faisait des kilomètres à pied avant de débarquer dans l’enceinte de l’hôtel de ville, pieds poussiéreux, sandales usées, en quête de fonds auprès du «khalife».

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