Affaire Khalifa Sall : Le Forum du justiciable exige la libération du maire de Dakar

02 - Juillet - 2018

La décision de la Cour de justice de la CEDEAO rendue sur l’Affaire Khalifa Sall fait couler beaucoup d’encre et de salive. Dans communiqué parvenu à PressAfrik, le Forum du justiciable qui s’est prononcé sur le sujet , a invité la cour d’Appel, pour l'honneur et la crédibilité de la justice sénégalaise, à infirmer le jugement rendu en première instance.

Faisant suite à la décision rendue par la CEDEAO sur l'Affaire Khalifa Sall, le Forum du justiciable «invite la cour d’Appel, pour l'honneur et la crédibilité de la justice sénégalaise, et du fait que la responsabilité de veiller au respect du droit à un procès équitable repose davantage sur les juges et le ministère public , à infirmer le jugement rendu en première instance, condamnant Khalifa SALL à une peine d'emprisonnement ferme de cinq ans et cinq millions d'amende pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur des fonds publics».

Babacar Bâ et ses camardes estiment que : «le droit étant d'abord la forme, si elle est entachée d'irrégularités, la légalité et la crédibilité du jugement sont remises en question».
Ils soulignent que : «Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle».

Poursuivant, ils ajoutent : «le droit à un procès équitable est une garantie fondamentale dans toute société démocratique de sorte qu'il constitue la pierre angulaire de la justice. Le droit à un procès équitable concerne toutes les règles de procédure et sa transgression entraîne la nullité de la procédure et la mise en cause de la responsabilité de l'Etat pour dysfonctionnement des services de la justice».

Le document d'indiquer que «les décisions de la cour de justice de la CEDEAO ne sont pas susceptibles d’appel, sauf en cas de demande de révision par la Cour. Elles sont contraignantes et chaque Etat membre doit indiquer l’autorité nationale compétente chargée de l’exécution desdites décisions L'article 6 du Protocole AdditionnelA/SP.1/01/05 stipule que « les arrêts de la Cour qui comportent à la charge des personnes ou des Etats une obligation pécuniaire, constituent un titre exécutoire».

Autres actualités

15 - Juillet - 2019

Urgent-Décès de Ousmane Tanor Dieng

On viens d'apprendre le Décès de Ousmane Tanor Dieng, nous présentons nos condoléances à sa famille. Nous y reviendrons.

13 - Juillet - 2019

Changer de politique pour sauver le dialogue !

Depuis l’éclatement du scandale de Pétrotim, plusieurs évènements relatés, ces derniers temps, dans la presse, sont là pour attester du fait, que...

12 - Juillet - 2019

Rationalisation des dépenses : Macky dissout une quinzaine d’agences

Le chef de l’État, Macky Sall, va supprimer 15 agences sur une trentaine pour se conformer aux recommandations du Fmi (Fonds monétaire international) et après un...

12 - Juillet - 2019

Deux ans après son non-lieu, Aîda Ndiongue court derrière l'Etat pour récupérer ses biens estimés à 10 milliards

Cela fait presque deux ans que la Cour d’appel de Dakar a blanchi Mme Aïda Ndiongue avant d’ordonner à l’Etat de lui restituer ses biens et avoirs estimés...

12 - Juillet - 2019

Dialogue politique: L’impasse

Va-t-on vers une impasse dans le dialogue politique initié par le chef de l’Etat et confié au Général NIANG ? Ces inquiétudes semblent tout à fait...