AFRIQUE - AGRICULTURE LES SEMENCIERS AFRICAINS EN CONCLAVE A DAKAR

02 - Mars - 2017

AFRIQUE - AGRICULTURE LES SEMENCIERS AFRICAINS EN CONCLAVE A DAKAR

Trouver ensemble des mécanismes viables et fiables en matière de production de semence agricole certifiée, de manière à répondre efficacement aux besoins semenciers que connait l’Agriculture africaine, c’est ce à quoi réfléchissent les acteurs du secteur du continent depuis hier, à Dakar.

La croissance de la population mondiale avérée, implique un défi alimentaire aux enjeux stratégique et sécurité. Fort de cela, l’Afrique disposant immensément de terres arables inexploitées (+60% au monde), d’importantes quantités d’eau, et d’une bonne main-d’œuvre tant convoitée (jeunesse), se doit de se nourrir et faire nourrir.

Et pour ce faire, l’Afrique doit disposer de semences certifiées, adaptées aux changements climatiques, prenant en compte l’aspect technologique. Sur cette problématique, réunis depuis hier mercredi, 1er mars à Dakar, et ce, jusqu’au 3 courant dans le cadre du 17ème congrès et 2ème du genre au Sénégal, l’Association africaine du commerce des semences (Afsta en anglais), les semenciers africains débattront sur comment accroître la sensibilisation et l’accès à la technologie et à la formation en matière de traitement des semences. Il sera également question de partage des résultats et enseignements tirés du partenariat entre Syngenta et l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra) afin de contribuer à renforcer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence de l’agriculture au Sénégal.

En 2016, Syngenta a lancé le projet APRON®Star, dans le cadre de son engagement en faveur d’une agriculture durable, en partenariat avec l’Usaid et l’Agra. «Ce projet de deux ans, a déjà touché plus de 15 000 agriculteurs, dont un tiers de femmes, et a enregistré une hausse des rendements de 35 % en moyenne», peut-on lire dans le communiqué.

DeniasZaranyika, président de l’Association africaine du commerce des semences (Afsta, en anglais), dans son mot introductif invite les pays membres à consentir des investissements conséquents pour le développement de la technologie en matière de production semencière, maillon incontournable. «Nous voulons une industrie viable pour renforcer la chaîne de valeur semencière. La semence est une technologie. C’est pourquoi l’Afsta, en partenariat avec l’Union nationale interprofessionnelle des semences (Unis) encourage ses membres à investir dans la science», a-t-il lancé.

Il poursuit en laissant entendre que «l’Afsta veut renforcer la communication avec l’industrie semencière, car elle est incontournable pour la sécurité alimentaire en Afrique». Il ajoute que «le changement climatique demeure l’un des principaux enjeux qui se dressent devant nous». Dès lors «nous voyons le renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique grâce à l’accès à de meilleures semences, une opportunité d’investir et surtout une collaboration active entre les gouvernements et le secteur privé de la semence», a-t-il souligné.

DOGO SECK, Sg DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE SUR LE CAPITAL SEMENCIER : «L’Etat a consenti 21 milliards en 2016 pour la semence»

«L’Etat du Sénégal s’est doté d’un Institut de recherche agricole dénommé Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) qui donne entière satisfaction. C’est dire que nous mesurons la valeur de la recherche agricole dans nos orientations de politique agricole. Et tous ses effets se traduisent par le soutien constant de l’Etat. En effet, 75% du budget, destiné à l’achat des semences, ont été affectés aux semences certifiées. En 2016, l’Etat a consenti en termes de subvention un montant de 21 milliards de franc CFA pour subventionner les semences en raison de 14,5 milliards pour les semences d’arachide et 7, 12 milliards pour l’espèce céréales et autres», a expliqué DogoSeck qui présidait hier, mercredi la cérémonie officielle d’ouverture du 17ème congrès de l’Afsta.

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