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Amadou Ba : «La violence n’a pas sa place en démocratie»

18 - Juillet - 2017

Amadou Ba s’est prononcé sur les violences qui sont survenues au Sénégal ces derniers temps. La tête de liste de Benno Bokk Yaakaar de Dakar qui se prononçait sur la question a affirmé que le Sénégal avait «besoin de tous ses fils». Ce qui doit militer en faveur de l’exclusion des chamailleries qui prennent de plus en plus la place du débat d’idées.

«Nous avons encore mal d’avoir perdu des jeunes. Le Sénégal a besoin de tous ses enfants. La mort est avec nous, mais nous ne souhaitons pas que de jeunes Sénégalais disparaissent dans certaines conditions. Et c’est tout le sens du combat du Président Macky Sall ». Cest propos sont de Amadou Ba qui se prononçait sur les actes de violences qui ont émaillé la campagne, mais aussi causé la mort de 10 jeunes ce samedi au stade Demba Diop.

C’est d’ailleurs pour cette seconde raison, annonce le chef de file de BBY de Dakar qu’il avait marqué une pause dans sa campagne pour les Législatives du 30 juillet prochain. Campagne qu’il a reprise «timidement » ce lundi.

Après avoir présenté ses condoléances aux «Mbourois et Ouakamois», Amadou Ba a exhorté les Sénégalais à bannir la violence sous toutes ses formes. Et, dans un exercice comme une campagne électorale, ce sont des programmes et le débat d’idées qui doivent prévaloir, d’autant plus que le Sénégal est un tout petit pays, explique-t-il.

«La particularité du Sénégal, c’est que chaque fois qu’on a un événement malheureux, il est rare d’être dans une maison où quelqu’un ne viendra pas te dire que j’étais dans tel événement. C’est cela le Sénégal. Donc la violence n’y a pas sa place. La violence n’a pas sa place en démocratie. Nous sommes un pays de démocratie, de liberté», fait-il remarquer.

Interpellant les acteurs politiques, le chef de BBY de Dakar les appelle à promouvoir les idées en lieu et place des armes : «Ajourd’hui il appartient aux acteurs politiques de faire la promotion de leur vision et de leurs idéaux. Là n’est pas le problème, mais qu’on laisse les populations choisir librement».

C’est la ligne de conduite qu’a adoptée «la coalition à laquelle j’appartiens, qui croit à la paix, à la liberté et à la démocratie», relève M. Ba par ailleurs ministre de l’Economie des Finances et du Plan.

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