AMINATA MBENGUE NDIAYE : "LE DÉFICIT EN MOUTONS EST LOURD PAR RAPPORT À L’ANNÉE DERNIÈRE, À KAHONE"

28 - Août - 2016

AMINATA MBENGUE NDIAYE : "LE DÉFICIT EN MOUTONS EST LOURD PAR RAPPORT À L’ANNÉE DERNIÈRE, À KAHONE"

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaue a avoué, samedi, que "le déficit en moutons est lourd par rapport à l’année dernière, à une même période de la Tabaski, au niveau du foirail de Kahone (Kaolack)", un des plus grands points de vente de moutons des régions intérieures.

"Kahone n’a enregistré à ce jour l’arrivée de seulement 4 camions des pays limitrophes pour un effectif de 1.260 têtes contre 59 camions pour 8.100 têtes l’année dernière (2015) à la même période de la veille de la célébration de la Tabaski, soit un déficit de 55 camions", a-t-elle fait remarquer.

Elle s’exprimait ​à l’étape de Kahone de sa tournée nationale initiée chaque année à la veille de la Tabaski pour remobiliser les éleveurs en vue d’un bon approvisionnement du marché local en moutons.

Les autorités administratives de la région et des agents du ministère
de l’Elevage et des Productions animales ont pris part à cette rencontre du ministre et les éleveurs locaux.

"Le foirail de Kahone, par rapport à l’année dernière, ou d’une manière générale par rapport aux dernières années précédentes, a reçu très peu de moutons venant du Mali ou de la République islamique de Mauritanie", a-t-elle répété.

Le ministre a expliqué que la raison de ce manque serait liée ’’aux nombreuses tracasseries’’ que subissent les éleveurs des pays limitrophes dans leurs mouvements vers le Sénégal.

"Il y a beaucoup de difficultés pour les éleveurs au niveau de l’entrée de Kayes du côté du Mali, et du côté de la Mauritanie, ils (éleveurs) sont en train de changer de porte d’entrée pour aller vers les localités de Diama, de Diawara, de Rosso, de Matam jusqu’à Bakel pour pouvoir rentrer au Sénégal", a-t-elle expliqué.

"Il y a énormément de tracasseries dans le mouvement de ces éleveurs. C’est ce qui justifie certainement les manques que nous avons à ce jour par rapport à la même période de l’année dernière, ou des années précédentes", a-t-elle ajouté, soulignant qu’il nous faudra "trouver les solutions’’ à ce problème.

’’Le déficit est très lourd et je pense qu’il faudrait que comme l’on demande au chef de l’Etat, Macky Sall, que nous puissions compter d’abord sur notre production nationale avant de penser à l’extérieure", a-t-elle souligné.

"On est à moins de 17 jours de la Tabaski 2016. Et Chaque année sur les 700.000 têtes et quelque dont nous avons besoin, la moitié nous vient de la Mauritanie et du Mali", a-t-elle déploré.

Autres actualités

26 - Octobre - 2017

Mamadou Seck, président du mouvement Alliances pour sa localité : " Nous avons un projet dans l'agro-business pour aider les femmes de Nioro à vendre avant de produire "

Les femmes du département de Nioro qui s'activent dans la transformation des produits céréaliers peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. En effet, les...

23 - Octobre - 2017

Kaolack: Pape Ndour plébiscité à la tête du groupement régional des chauffeurs, dans la division

Le regroupement des chauffeurs de la gare routière de Kaolack a reconduit, hier, son président sortant Pape Ndour, au bout d’un scrutin qui comptait 3 autres candidats. Le...

22 - Octobre - 2017

Garage de Nioro à Kaolack : Deux présidents pour un seul poste

La présidence du regroupement des chauffeurs de la gare routière de Nioro de Kaolack continue de susciter des ambitions. A la suite de l'assemblée générale...

21 - Octobre - 2017

KAOLACK/ LUTTE CONTRE LA CANCER DU SEIN ET DE L’UTERUS PLUS DE 200 FEMMES DEPISTEES DANS LE DEPARTEMENT

Dans le cadre des activités qu’elle a eu à dérouler en cette période « d’Octobre Rose », l ’Association « Cancer du sein » a...

21 - Octobre - 2017

Actualité Politique Cheikh Sadibou Ndiaye, Conseiller Municipal à Sibassor : " Si le président de la République ne réagit pas, l'Apr pourrait perdre les prochaines élections à Sibassor."

A la municipalité de Sibassor, le maire et ses deux adjoints ne parlent plus le même langage depuis des mois. Et cette information émane d’un des conseillers...