">

Assemblée nationale : la farce d'en face

01 - Février - 2024

Faut-il en rire ou en pleurer ? Mieux faut-il en avoir peur ? Une « bordélisation » de notre Parlement inquiète de plus en plus. Le Sénégal est l’un des pays où la violence verbale est quasiment permanente à l’Assemblée nationale. Des élus du peuple proférant des menaces à leurs collègues, débitant des insanités envers leurs collègues, levant la main et même le pied sur des camarades parlementaires. C’est à croire qu’ils sont payés pour jouer ce rôle et non défendre les intérêts de ceux qui les ont portés à l’Assemblée nationale. L’on se rappelle, le cadeau d’Abdoulaye Wade au député de son parti Famara Sarr. Ce dernier avait à la limite « corrigé », l’avocat Me El Hadji Diouf, alors député. C’est souvent la promotion des élus « insulteurs ». De pareils actes concourent à encourager les comportements tels que vécus hier.

Encore des enfantillages mieux des gamineries, le sport favori de nos députés. Et sans faire dans la leçon de morale, nos élus ne nous représentent pas dignement. Ils nous lèsent et abusent de nous. Comme de grands enfants après une mangeaille nous envahissent dans une ambiance exubérante. C’est l'une des plus honteuses représentations. Des indépendances à nos jours nous avons toujours étaient "mal représentés". Il est de ces actes qui nous poursuivent toute notre existence. Et même au-delà. Certains seront souvent portés par des générations de nos familles et pendant longtemps. Dans toutes les Républiques et grandes démocraties, le parlement est le reflet des volontés populaires.

Le comportement de ces élus du peuple doit être exemplaire. Mais ceux d’hier ont eu un comportement hilarant. Notre Assemblée et ce n’est pas la première fois, n’est pas un lieu de pugilat. L’hémicycle n’est pas non plus une arène de gladiateurs.
L’installation d’une commission d’enquête parlementaire pour éclairer la lanterne sur une supposée de corruption sur deux magistrats du Conseil constitutionnel ne valait pas de tels comportements. Et rien d'autre, par-dessus ne vaut ces inconvenances.

Autres actualités

27 - Juin - 2019

Un taux de chômage de 14, 3 % enregsitré au 4e trimestre 2018 (ANSD)

Le taux de chômage au Sénégal s’est situé à 14, 3 % au quatrième trimestre de l’année 2018, a appris l’APS de l’Agence...

27 - Juin - 2019

Affaire Aliou Sall : Macky a convoqué BP au palais

Des envoyés de BP étaient à Dakar à la mi-juin. Selon des informations de La Lettre du Continent, Macky Sall a tenu à échanger avec BP, avant...

26 - Juin - 2019

1 démission, 1 licenciement, 4 décrets de nomination en 24 h: Les affres du ‘’Petrogate’’

Watergate, Irangate et j’en passe. Ils sont nombreux les scandales qui ont été éventrés par la presse au fil de l’histoire. Depuis 1972, date à...

26 - Juin - 2019

Aussitôt nommé, Latif ouvre le feu sur les détracteurs de Aliou Sall

Abdou Latif Coulibaly ne perd pas de temps. Aussitôt nommé porte-parole du Président de la République, il a réservé ses premières salves aux...

26 - Juin - 2019

Rapport de l’Ofnac : COUP DE COUD DE SEYNABOU À BASS’ – «Le procureur n’a pas à nous retourner le dossier ; il n’a qu’à saisir son juge d’instruction»

«L’Ofnac a fait son travail dans le respect des règles» La présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Mme Seynabou Ndiaye...