">

Assemblée nationale : la farce d'en face

01 - Février - 2024

Faut-il en rire ou en pleurer ? Mieux faut-il en avoir peur ? Une « bordélisation » de notre Parlement inquiète de plus en plus. Le Sénégal est l’un des pays où la violence verbale est quasiment permanente à l’Assemblée nationale. Des élus du peuple proférant des menaces à leurs collègues, débitant des insanités envers leurs collègues, levant la main et même le pied sur des camarades parlementaires. C’est à croire qu’ils sont payés pour jouer ce rôle et non défendre les intérêts de ceux qui les ont portés à l’Assemblée nationale. L’on se rappelle, le cadeau d’Abdoulaye Wade au député de son parti Famara Sarr. Ce dernier avait à la limite « corrigé », l’avocat Me El Hadji Diouf, alors député. C’est souvent la promotion des élus « insulteurs ». De pareils actes concourent à encourager les comportements tels que vécus hier.

Encore des enfantillages mieux des gamineries, le sport favori de nos députés. Et sans faire dans la leçon de morale, nos élus ne nous représentent pas dignement. Ils nous lèsent et abusent de nous. Comme de grands enfants après une mangeaille nous envahissent dans une ambiance exubérante. C’est l'une des plus honteuses représentations. Des indépendances à nos jours nous avons toujours étaient "mal représentés". Il est de ces actes qui nous poursuivent toute notre existence. Et même au-delà. Certains seront souvent portés par des générations de nos familles et pendant longtemps. Dans toutes les Républiques et grandes démocraties, le parlement est le reflet des volontés populaires.

Le comportement de ces élus du peuple doit être exemplaire. Mais ceux d’hier ont eu un comportement hilarant. Notre Assemblée et ce n’est pas la première fois, n’est pas un lieu de pugilat. L’hémicycle n’est pas non plus une arène de gladiateurs.
L’installation d’une commission d’enquête parlementaire pour éclairer la lanterne sur une supposée de corruption sur deux magistrats du Conseil constitutionnel ne valait pas de tels comportements. Et rien d'autre, par-dessus ne vaut ces inconvenances.

Autres actualités

04 - Avril - 2019

Retrouvailles des Socialistes : Niasse répond à Tanor

La sortie du secrétaire général du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, a demandé, sur SeneWeb, aux "socialistes de coeur ou de raison de se retrouver". Le...

03 - Avril - 2019

Un discours de technocrate qui évite les sujets qui fâchent

Ceux qui s’attendaient à un Gouvernement de technocrates, ont, à travers le discours servi hier, un début de satisfaction. Macky nous a servi un discours de...

03 - Avril - 2019

2 de ses collaborateurs relevés : Me Madické Niang crie au règlement de compte politique

Me Madické Niang est dans une colère noire. Et il en veut au Premier ministre Boun Abdallah Dionne d’avoir relevé de leurs fonctions «Cheikh Abdou Ndiaye,...

03 - Avril - 2019

Prestation de serment de Macky: les « gaffes » du président du Conseil constitutionnel

e Président du Conseil constitutionnel s'est un peu trop laissé aller ce mardi en félicitant le président nouvellement élu, Macky Sall, qui a prêté...

03 - Avril - 2019

Mahammed Abdallah Dionne reconduit Premier ministre selon Libération

La météo politique sera soumise à rude épreuve avant la désignation du futur Premier ministre. Libération a déjà fait son choix et ce...