">

Assemblée nationale : la farce d'en face

01 - Février - 2024

Faut-il en rire ou en pleurer ? Mieux faut-il en avoir peur ? Une « bordélisation » de notre Parlement inquiète de plus en plus. Le Sénégal est l’un des pays où la violence verbale est quasiment permanente à l’Assemblée nationale. Des élus du peuple proférant des menaces à leurs collègues, débitant des insanités envers leurs collègues, levant la main et même le pied sur des camarades parlementaires. C’est à croire qu’ils sont payés pour jouer ce rôle et non défendre les intérêts de ceux qui les ont portés à l’Assemblée nationale. L’on se rappelle, le cadeau d’Abdoulaye Wade au député de son parti Famara Sarr. Ce dernier avait à la limite « corrigé », l’avocat Me El Hadji Diouf, alors député. C’est souvent la promotion des élus « insulteurs ». De pareils actes concourent à encourager les comportements tels que vécus hier.

Encore des enfantillages mieux des gamineries, le sport favori de nos députés. Et sans faire dans la leçon de morale, nos élus ne nous représentent pas dignement. Ils nous lèsent et abusent de nous. Comme de grands enfants après une mangeaille nous envahissent dans une ambiance exubérante. C’est l'une des plus honteuses représentations. Des indépendances à nos jours nous avons toujours étaient "mal représentés". Il est de ces actes qui nous poursuivent toute notre existence. Et même au-delà. Certains seront souvent portés par des générations de nos familles et pendant longtemps. Dans toutes les Républiques et grandes démocraties, le parlement est le reflet des volontés populaires.

Le comportement de ces élus du peuple doit être exemplaire. Mais ceux d’hier ont eu un comportement hilarant. Notre Assemblée et ce n’est pas la première fois, n’est pas un lieu de pugilat. L’hémicycle n’est pas non plus une arène de gladiateurs.
L’installation d’une commission d’enquête parlementaire pour éclairer la lanterne sur une supposée de corruption sur deux magistrats du Conseil constitutionnel ne valait pas de tels comportements. Et rien d'autre, par-dessus ne vaut ces inconvenances.

Autres actualités

29 - Décembre - 2018

Parrainage de Khalifa Sall passe avec 57.758 Validés et 9000 Rejetés.

Après l'Apr, le Rewmi, Sonko, Issa Sall (PUR)... le Conseil constitutionnel a validé ce samedi 29 décembre 2018, un nombre requis de signatures pour le parrainage de Khalifa...

29 - Décembre - 2018

Conseil constitutionnel : la candidature de Cheikh Hadjibou Soumaré recalée

Cheikh Hadjibou Soumaré ne sera de la partie pour la Présidentielle de 2019. Le Conseil constitutionnel a recalé son dossier. L’annonce a été faite par...

29 - Décembre - 2018

Aly Ngouille Ndiaye à l’opposition : "le Sénégal n’est pas prêt pour des élections sans le ministre de l’Intérieur"

Le ministre de l’Intérieur ne peut être zappé de l’organisation des élections au Sénégal. C’est la conviction d’Aly Ngouille...

29 - Décembre - 2018

And Gueusseum suspend son mot d’ordre de grève

L’Alliance des syndicats autonomes de la santé et de l’action sociale (Asas) a répondu favorablement à l’appel du chef de l’Etat qui veut...

28 - Décembre - 2018

27 candidat enregistrés: Le parrainage ‘’contourné’’ !

Le parrainage a été manifestement contourné par les potentiels candidats à la présidentielle de 2019. Si Mame Adama Guèye, Abdoulaye Baldé, Cheikh...