Assemblée nationale : Le plaidoyer de la députée Aida Mbodj pour la presse sénégalaise

04 - Décembre - 2017

Lors de son passage à l'Assemblée nationale ce samedi pour le vote du budget de son département, le ministre de la Communication, Abdoulaye Bibi Baldé a entendu le plaidoyer fort de la députée Aida Mbodj pour les acteurs de la presse sénégalaise. Le décret d'application du nouveau code de la presse, la composition du conseil d'administration de la Maison de la presse et les difficultés que traverse l'Aps ont sous-tendu son discours que voici...
Monsieur le ministre de la communication
Les échanges que j'ai eus avec des acteurs de la presse m'ont permis de connaître plusieurs de leurs préoccupations. Je me fais donc le devoir de les partager, ici, avec vous afin que vous puissiez leur trouver des solutions dans l'intérêt bien compris de votre ministère et des acteurs qui jouent un rôle extrêmement important dans la marche de ce pays.

- La première de ces préoccupations, Monsieur le ministre, est l'absence jusqu'ici des décrets d'application sans lesquels, le nouveau code de la presse que nous avions voté dans cette Assemblée ne peut être réellement mis en oeuvre. Or, vous n'êtes pas sans savoir que le processus a durée plusieurs années en raison de problèmes d'interprétration liés surtout à la dépénalisation des délits de presse.
Monsieur le ministre, vous comprendrez donc, après le vote de ce code l'urgence qu'il y'a à prendre les décrets d'application permettant enfin sa mise en oeuvre. Qu'elles sont les assurances que vous pouvez donner sur cette question ?
- La deuxième préoccupation a trait à la maison de la presse dont la composition du conseil d'administration n'a pas encore trouvé un accord entre votre gouvernement et les principaux acteurs du secteur. Que comptez-vous faire concrètement pour enfin débloquer cette situation qui perdure ?

Monsieur le ministre, les acteurs de la presse déplorent aussi l'absence de concertation depuis votre prise de fonction. Vous n'avez pas rencontrez jusqu'ici le Synpics, encore moins des organisations comme la Convention des jeunes reporters ou l'Association de la presse en ligne (APEL).

Peut-on s'attendre à ce que vous initiez rapidement ces concertations afin de satisfaire cette attente des acteurs de la presse ?

- Enfin, Monsieur le ministre, les difficultés que traverse l'Agence de presse sénégalaise, sont d'autant plus inadmissibles que cette structure, qui est aussi un service public de l'information, n'est pas logée à la même enseigne que la Rts et le Soleil. Ce qui explique tout le malaise que vivent les agents qui y travaillent et qu'ils n'ont pas manqué de manifester récemment.

Alors, Monsieur le ministre, de quoi peut on s'attendre concrètement et rapidement de la part de votre ministère pour un règlement définitif des difficultés de la presse ?

Autres actualités

17 - Janvier - 2019

Proposition de boycott de la présidentielle : Madické Niang sourd à l’appel

Le boycott de la présidentielle de 2019 telle que soulevé ces derniers jours du côté de l’opposition n’est pas la bonne voie. Me Madické Niang qui...

17 - Janvier - 2019

Conseil des ministres de ce mercredi à Diamniadio : le chef de l'Etat demande demande d'accélérer les ruptures dans l'Administration

Le président de la République a présidé ce mercredi 16 janvier 2019, la réunion du Conseil des ministres. Le chef de l'Etat a réservé une bonne...

17 - Janvier - 2019

Violences pré-électorales : ABC appelle l'opposition au calme et demande aux forces de l'ordres de ne pas réprimer aveuglément

Les violences enregistrées lundi et mardi dans certaines parties de la capitale sénégalaise ont fini d'installer la peur dans les foyers, à quelques semaines de...

17 - Janvier - 2019

La SENELEC désormais dans le club fermé des entreprises sénégalaises cotées à la BRVM

La Société nationale d’électricité (SENELEC) a intégré, le 15 janvier dernier, le club très fermé des entreprises...

17 - Janvier - 2019

Présidentielle 2019 : Crise au sein Conseil Constitutionnel

Contrairement à ce que l’on pense, l’ambiance est délétère au sein du Conseil constitutionnel. Les 7 « sages » ne parlent pas le même...