">

Awa Marie Coll Seck fait état d’une "régression significative" de la prévalence du paludisme au Sénégal

28 - Décembre - 2016

Awa Marie Coll Seck fait état d’une "régression significative" de la prévalence du paludisme au Sénégal

Le paludisme continue d’entretenir le "cercle vicieux" de la pauvreté dans les pays en voie de développement dont le Sénégal où sa prévalence a tout de même enregistré "une régression significative de plus de 50% entre 2009 et 2015, a souligné, mardi, à Dakar, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.

"La prévalence parasitaire est passée de 3 % à 1,2 % grâce à la mise en échelle d’interventions à efficacité prouvée et c’est pourquoi le Sénégal a l’ambition d’aller vers la pré-élimination en 2020", a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de signature par les députés du Pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme.

"Aujourd’hui, plus que jamais", le Sénégal se doit de "renforcer les acquis" en partant de la mise en échelle des interventions à efficacité prouvée, comme recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué Awa Marie Coll Seck.

Pour le président de la commission de la santé, de la population, des affaires sociales et solidarité nationale de l’Assemblée nationale, Aimé Assine, les députés doivent au préalable s’informer sur le paludisme avant d’engager la lutte contre cette maladie.

Il a évoqué les progrès scientifiques ayant permis d’améliorer la recherche en mettant à jour des contre-vérités sur la maladie, avant de rappeler que le paludisme représentait déjà, en 2005, 32,5 % des consultations dans les structures de santé et 20, 65% des cas de décès.

"Ce qui était déjà grave", a commenté Aimé Assine, se félicitant de "la batterie" de mesures qui ont permis au Sénégal de réaliser "d’importants progrès dans la lutte contre le paludisme".

Les stratégies et plans ne suffisent cependant pas et doivent être renforcées par des engagements, a dit le président de la commission de la santé, de la population, des affaires sociales et solidarité nationale de l’Assemblée nationale.

Aussi a-t-il préconisé "de larges coalitions avec l’ensemble des partenaires, dont les parlementaires", pour mieux lutter contre le paludisme.

"Il faudrait que la société civile, les organisations communautaires, le secteur privé et les institutions arrivent à mettre en œuvre des actions soutenues et de grande envergure au profit des populations affectées par la pandémie du paludisme", a plaidé Aimé Assine.

Autres actualités

07 - Octobre - 2018

Présidentielle 2019 : Sonko donne des détails sur "le coup de force que prépare Macky pour..."

Macky Sall prépare un passage en force pour les élections de février 2019. C’est l’avis du leader de Pastef/ Les Patriotes, Ousmane Sonko qui révèle...

07 - Octobre - 2018

Baisse de 46, 9 % des recettes fiscales en juillet (ANSD)

La diminution des impôts sur les sociétés et des impôts indirects a engendré une baisse de 46, 9 % des recettes fiscales du pays au mois de juillet dernier, a...

06 - Octobre - 2018

Niveau de la dette du Sénégal : la Banque Mondiale tire sur la sonnette d'alarme

Dans son rapport semestriel (Africa Pulse) qui analyse la situation économique en Afrique, la Banque mondiale a relevé que le niveau d'endettement du Sénégal augmente...

06 - Octobre - 2018

Ce coup de maître n'en est pas un

Certes habitué à des séparations avec ses lieutenants, mais le départ de Me Madické Niang est certainement un coup dur pour le président Wade. Qui...

06 - Octobre - 2018

Technopole de Pikine CHRONIQUE D’UNE DISPARITION PROGRAMMEE

Bradage du foncier, dégradation de l’écosystème, menace sur la biodiversité, le Technopole de Dakar (situé à Pikine) est en sursis. Face à...