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Baidy Ba une valeur sure de la Danse Africaine

22 - Septembre - 2016

Baidy Ba une valeur sure de la Danse Africaine

Le Kaolackoise Baidy Ba est actuellement l’un des meilleurs danseurs de sa génération, il vient de représenter le Sénégal dans plusieurs festivals à travers le monde, entretien…..

1. Peux-tu me parler de Baidy bâ ?
Je m’appelle Baidy Ba je suis née le 16 octobre 1991 à Kaolack, Fils de Habibatou Ba, j’ai grandi dans mon quartier à Kasnack.
J’ai fais mon cycle primaire à Guédel Mbodj qui se situe au centre de ville de Kaolack ou j’ai eu Mon diplôme d'entrée en 6eme et le CFEE et après cela j'ai fais le cycle secondaire au CEM Djim Momar Gueye ou j'ai aussi eu mon BFEM et c'est la bas que tout a commencé et c'est dans cette établissement que j'ai commencé à faire la danse car étant petit jetais un enfant qui ne sortait pas beaucoup et je parlais pas trop aussi donc tout mon temps je le passait devant la télévision à regarder des dessins animés ou bien à regarder des clips de Michel Jackson une personne qui m'a aujourd'hui inspiré sur la danse depuis le premier jour que j'ai posé mon regard sur son clip thriller. Je travaillais bien à l'école aussi et je faisais toujours parti des cinq premier de la classe. Quand j'étais un enfant j'avais trop d'imagination vu les films que je suivais je voulais toujours faire comme les acteurs et je m'amusais toujours seul vu que je ne sortais pas beaucoup de chez moi déjà, beaucoup de personnes quand je sortais certains me demandaient si j'habitais dans le quartier et j'ai eu aussi une enfance difficile ce qui as fais de moi celui que je suis devenu maintenant.
2. Quel type de danse fais-tu
Aujhourdhui je pratique plusieurs styles car je fais la danse contemporaine , la danse traditionnelle « sabar » , le « krump » , et un style de danse qu’on appelle afro-pop, ici a dakar qui est un style de danse crée à partir des bases hip hop et des bases traditionnelles « sabar » et autres mais j’ai commencé par la danse hip hop plus précisément un style qu’on appelle popping dance qui est la base avec laquelle j’ai commencé à faire la danse.
3. Depuis quand pratique tu la danse ?
J’ai commencé a faire la danse dés mon plus jeune âge car j’immitais toujours micheal jackson mais c’etait juste des trucs d’enfant jusqu’en 2008 ou je suis carrément rentré dans le milieu.
4. Qu’est ce qui t'a motivé ou influencé à pratiquer ces types de danse ?
Après mon premier cours dans une école de danse En 2012 qui est l’une des plus grands en Afrique et qui se trouve a dakar plus précisément a Toubab Dialao appelé école des sables , j'ai vu ce que je n'avais jamais vu pendant toute ma carrière car j'avais vu des danseurs hip hop comme moi qui étaient capables de danser le « sabar » et de faire plusieurs d'autres styles et en plus la première des choses que cette école m’avait appris est de jamais n’oublier ses origines, donc après ça j’ai carrément su qu’être un danseur n’était pas de rester sur un seul style oubien de faire la danse d’autrui .
Apres cela j’ai commencé a apprendre ma tradition et mon origine qui est la danse traditionnelle et être ouvert à tous les autres styles qu’on m’apprendra donc voici ce qui m’a motivé à pratiquer ces styles dont je suis entrain de faire car un danseur doit être capable de faire tout les styles de danses.
5. Comment est l'évolution de la danse à kaolack et au Senegal ?
L'évolution de la danse à kaolack et au Sénégal aujourd'hui est incroyable mais avant cela kaolack n'avait pas le niveau vers les 2004 on pratiquait un style de danse qui s'appelle waving qui est un mouvement qui circule dans le corps et on a tous commencé par ce style la avec fucker friend qui était le premier groupe de danse hip hop à kaolack mais heureusement qui n'avait pas continué et c'est de par cela que jai rencontré un danseur qui etait connu a Kaolack Mohamed Niang avec son petit frère « petit papa » et Ousjanr Ndiaye qui est son ami et ensemble on a crée le groupe Soldiers of paradise qui était le premier groupe de danse hip hop à représenter la région de Kaolack dans une compétition nationale nomme « battle national kaay fecc » mais avant cela je partais chaque week end à dakar après mes cours pour apprendre des bases et d’autres styles que les kaolackois ne connaissaient pas et c’est par cela que j’ai découvert le popping dance qui est une danse basée sur la contraction et la décontraction, les mouvements des mains qui forment des lignes et des angles et le deplacement des jambes et le patinage donc après avoir maitrisé ce style j’ai été le premier à le pratiquer à Kaolack déjà quand je le faisais le public était surpris car ils n’avaient jamais vu cela et en plus à chaque fois que je partais à Dakar je découvrais d’autres styles de danse d’où le krump et aujhourd’hui des centaines de danseurs a kaolack font ces styles la.
Donc après notre première participation au « battle national kaay fecc » en 2008 Kaolack a commencé a prendre sa place dans le monde de la danse au Sénégal et à avoir le niveau donc apres cela on a participé en 2009 et on a fais une pose en 2010 pour mieux se préparer et c’est en 2011 que je suis devenu le champion national du « battle kaay fecc » en popping dance dont j’étais en final avec un danseur de Dakar, et grâce à cette victoire cette nouvelle génération de danseurs kaolackoise occupent aujourd’hui la deuxième place au niveau de la danse urbaine au Sénégal.
6. Ressens-tu la contribution des autorités, le ministère de la culture par exemple pour le developpement de la danse au Senegal ?
A Dakar il y’a une forte évolution de la danse car aujourd’hui il existe plusieurs structures comme le MCU ( maison de culture urbaine ) qui soutiennent les artsites danseurs et qui les supportent dans leuts projets et qui font amener de grands danseurs pour former ceux de Dakar mais c’est dommage que cet appui reste seulement à Dakar et si aujourd’hui tous les danseurs de Kaolack sont basés à Dakar c’est à cause de cette inégalité car moi personnellement tous les projets que j’ai fais à Kaolack c’est avec mes propres moyens sans l’aide des autorités. Les autorités ne font que parlaient mais j’ai jamais vu une fois ou elles ont vraiment soutenu les artistes déjà le centre culturel regional de kaolack ne travail pas et fais rien pour les artistes de Kaolack , pas de festivals, pas de compétitions, pas de formations ni de spectacles en tant que centre culturel et tout les projets qui se passent à Kaolack sont souvent pilotés par l’Alliance Franco Sénégalaise oubien par les jeunes qui veulent faire vivre l’art comme l’association AJAD , l’animateur Jimane etc.. Et ça ce n’est pas normal car l’alliance est un institut français donc c’est inadmissible qu’un institut d’un pays étranger organise des projets pour les artistes alors que le centre culturel régional est là. Ce qui démontre qu’il y’a aucun soutient apporté aux artistes à Kaolack...
7. Quelles sont vos ambitions actuellement ?
Quand j’étais à Kaolack une seule chose me faisait mal c’est quand j’entendais à chaque fois les parents des danseurs que je formais dire à leurs enfants que « la danse ne les amènera nul part » et dire que je vais hypothéquer leur avenir et à cause de ça je m’étais juré de voyager avant d’avoir 25 ans et Dieu a exhaussé ce vœux et j’ai eu mon premier contrat de tournée en 2014 en Allemagne l’année ou j’ai eu mes 23ans Et depuis j'ai fais plusieurs pays comme Portugal , Belgique et l’Amérique et depuis cela mes ambitions ont toujours était de représenter la région de kaolack partout ou j’irais dans le monde entier puisque a part le senegal les pays d’europe et d’Amérique ne connaissent même pas que ya une ville qui se nomme Kaolack au Sénégal, pour le Sénégal c’est Dakar mais grâce a tous mes voyages les pays ou je suis parti savent que Kaolack existe et qu’il y a des danseurs professionnels et talentueux aussi, mon plus grand rêve est d’être parmi les étoiles ou bien même légendes dans le monde de la danse au Sénégal et dans le monde entier et je sais qu’avec l’aide de Dieu inchA allah j’arriverais a ce niveau.
8. As-tu des projets pour mieux vulgariser la danse à kaolack ?
Biensur j’ai des projets pour vulgariser la danse a kaolack car mon seul grand rêve serait de créer une grande école de danse à Kaolack car les danseurs de kaolack en ont vraiment besoin a part ma mère et sa famille mon seul rêve serait de faire ça et inch allah avec l’aide de Dieu je ferais tout mon possible, à part ça il y’a des otojets que je prépare pour la région de Kaolack car je dirige une association qui aide les enfants de la rue appelée « kilifeye euleuk » qui signifie les sages du futur dont je suis l’initiateur et le créateur de cette organisation et avec cette association j’ai fais beaucoup de réalisations dans des écoles primaires , avec de grands artistes à Kaolack et dans de grands lieux aussi et les autres projets du futurs inch allah seraient aussi de créer un grand festival de danse à kaolack vu que kaolack n'a pas de festival de danse et si c'est en attendant le centre culturel on auras jamais de projets culturels et bien d'autres projets que je voudrais bien développer à kaolack..
9-Tu as été en Europe et aux Etat Unis recensent peux tu nous parler de ses voyages ?
Mon premier voyage en Europe était en Allemagne et c'était un projet piloté par une allemande du nom de yolnada guttierrez mais qui est d'origine mexicaine et ce projet était de faire une création avec les cinq meilleurs danseurs du Sénégal dont j'en faisais parti et quelque acteurs du mouvement y en a marre comme Matador qui faisait partie de la création aussi et Djily Bagdad qui devais faire un concert la bas dans le même cadre du projet et on avait fais trois mois de création avec deux mois au Sénégal un mois en Allemagne et un mois de tournée aussi en Allemagne plus particulièrement à Hambourg et Cologne de novembre 2014 à février 2015. Vous pouvez éventuellement trouver la création intitulé « political bodies » dans youtube car c'est une création qui reproduisait les troubles politiques qui s'étaient passées ici au Sénégal quand la population voulait que Abdou laye Wade quitte le pouvoir et la création de yen a marre, j'avais passe à Bruxelles donc après cela je suis reparti en Allemagne aussi en juin 2015 mais cette fois ci pour donner des cours de danse la bas en hip hop et « sabar » et en participant aussi à des compétions d'un style de danse qu'on appelle « krump » ou j'étais parti jusqu'en final et dans ces compétitions j'ai donné le nom de ma région Kaolack tout en montrant aux gens là valeur de Kaolack.
Donc après 3 mois la bas encore je suis revenu au Sénégal en août pour des cours que je devais donner ici. Après cela des américains étaient venus au Sénégal pour chercher une compagnie qui allait représenter le Sénégal dans un festival appelé Dance Africa ou chaque année il invite un pays africain et c’était la premier fois qu’ ils avaient décidé de venir au Sénégal donc à l'audition tous les grandes compagnies et les grand ballets de Dakar étaient présents à la fin notre compagnie « tenane » et le ballet de pape Moussa Sonko ont étaient choisis pour représenter le Sénégal, le festival s'était déroulé à Brooklyn dans le plus grand théâtre de tout les Etats unis qui s'appelle BAM ( brooklyn académie of music ) ou on a présenté notre création qui s'appelle « qui somme nous » et qui parle de notre identité et Youssou Ndour aussi était invité dans le festival ou on a était sur scène avec lui aussi pour donner un petit moment de show, c’était au mois de mai dernier 2016.
10- Est ce que tu parviens à vivre de ton art ?
Pour l'instant on est pas encore arrivé à ce stade la ou on pourrait carrément s'épanouir de notre art mais quand même je dis Ahamdoulilah car même si c'est peu c'est avec ça que j'aide ma famille et c'est avec ça que je vis aussi en tout cas ce que je peux dire est que dans l'art on gagne beaucoup d'argent pour ceux qui disent toujours qu'on peut rien gagner dans l'art car en une seule tournée ou un spectacle on gagne un salaire dont les gens qui sont dans les bureaux travailleront des mois pour gagner une pareille somme donc alhamdoulilah.

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