Baisse des tarifs du péage: le collectif des usagers du péage salue l’initiative, mais...
La baisse des tarifs de l’autoroute à péage pour l’axe Dakar-AIBD passant de 3000 F Cfa à 2000 F Cfa a été saluée par le Collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage qui a toujours mené ce combat. Son coordonnateur, Cheikh Oumar Sy, souligne, toutefois, que le combat n’est pas encore gagné. Il insiste sur la publication du contrat qui lie l’Etat du Sénégal et la société gérante Eiffage.
Le Collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage salue la baisse des tarifs du péage qui est effective depuis ce lundi 24 décembre. Néanmoins, ses membres campent sur leur position et exigent la publication du contrat.
«Je veux pas parler de victoire, mais c’est quand même un grand pas pour la baisse de ces tarifs que nous avons souhaité depuis longtemps. C’est pour aussi tous les Sénégalais qui sont dans l’agglomération, dans la périphérie qui subissent ces prix là et qui sont plus ou moins exorbitants au niveau de leur poche», déclare le coordonnateur dudit collectif sur la Rfm.
Cheikh Oumar Sy de poursuivre : «c’est un souhait qu’on a voulu, la baisse des tarifs qui, aujourd’hui s’établit à 2000 F Cfa certes, mais, la question qu’on se pose jusqu’à présent c’est où est le contrat qui lie l’Etat du Sénégal à Eiffage ? Qu’est-ce que l’Etat du Sénégal à concéder à Eiffage pour pouvoir avoir cette baisse là, est-ce que comme la rumeur, est-ce que l’Etat du Sénégal a augmenté de 10 ans la concession pour Eiffage ? »
A l’en croire, c’est une question légitime que tout citoyen doit se poser, parce que, précise-t-il, « nous avons investi 80% de nos ressources, il est du devoir de l’Apix et des autorités sénégalaises de nous dire quelle a été la concession derrière pour ramener le prix du péage à 2000 F Cfa».
Par ailleurs, l’ancien député de l’Assemblée nationale de souligner qu’ «aujourd’hui, l’autoroute ne paie aucune redevance, ni aucun impôt aux communes comme Dalifort, Pikine, Mbao, ect. qui sont impactées par l’autoroute à péage».