Baisse du quota pour la formation diplômante : Les enseignants crient à l’injustice

07 - Juillet - 2018

Un collectif d’enseignants n’en peut plus de voir l’Etat priver ses nombreux mandants et collègues de formation à travers le non octroi de la fameuse mise en position de stage. Il parle d’une baisse du quota qui est passé d’une centaine à une trentaine d’enseignants depuis l’avènement du Président Macky Sall à la tête du pays.
Les enseignants titulaires de diplômes académiques doivent subir une formation pour avancer dans leur grade à travers la mise en position de stage. Un tel procédé relève du droit dont bénéficie leur corps qui, selon eux, «est en train d’être violé par l’Etat en réduisant de manière drastique le nombre d’enseignants devant en bénéficier». «Ces mises en position de stage qui étaient réservées à tous les fonctionnaires et particulièrement ceux du cadre de l’enseignement ont été accordées chaque année. Depuis l’avènement de Macky Sall à la tête de l’Etat en 2012, ce droit est bafoué pour la simple raison qu’on est passé d’un quota d’une centaine d’enseignants à une trentaine chaque année», s’offusque le coordonnateur du collectif, Pierre Baligue Diouf, au cours d’une conférence de presse au siège du Saems-Cusems. «L’Etat a ses calculs budgétaires qui font non seulement qu’il ne veut plus recruter, mais ne veut plus assurer la formation de ses agents qui sont déjà en service», poursuit M. Diouf, qui s’insurge contre le fait que les «professeurs d’histoire et géographie, de français et d’anglais ne soient plus pris en compte dans cette formation». Pis, souligne-t-il, «il n’y a que 39 enseignants sur toute l’étendue du territoire qui sont retenus cette année pour suivre cette formation».
Demandant à l’Etat de revoir «ce nombre à la hausse en le portant à 100 enseignants», M. Diouf souligne que l’Etat «trompe l’opinion en disant promouvoir les matières scientifiques». Alors qu’il «n’accorde que peu de places aux enseignants intervenant dans ce secteur», selon le coordonnateur du collectif. Imputant le «mal qu’ils vivent au ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam», ces enseignants menacent de replonger le secteur scolaire dans la crise en début d’année prochaine, si l’Etat ne les rétablit pas dans leur droit. «Il y a 1 000 parmi nos camarades qui sont prêts à nous rejoindre à Dakar. Nous sommes prêts à tout. Nous allons faire des descentes devant les institutions pour réclamer ce qui nous revient de droit», menacent les membres dudit collectif.

Autres actualités

05 - Juillet - 2019

La classe politique «invalide» Aly Ngouille Ndiaye

L’arrêté n°016133 du ministre de l’Intérieur fixant le montant de la caution pour les élections départementales et municipales du 1er...

05 - Juillet - 2019

Bokk Guis Guis: Pape Diop en voie de quitter la sphère politique ?

L’ancien président de l'Assemblée nationale du Sénégal, Pape Diop, par ailleurs président du parti Bokk Guis Guis fait l'objet, selon « Les...

05 - Juillet - 2019

Drogue volée au Port: des patrons de Dakar-Terminal déférés au parquet

De nouvelles divulgations dans l’affaire de la saisie record de cocaïne au Port autonome de Dakar. L’enquête ouverte par la Sûreté urbaine de Dakar,...

04 - Juillet - 2019

Cautions pour participer aux élections Municipales et Départementales : 20 millions F Cfa

Les Partis, Coalitions de Partis ou Entités regroupant des personnalités indépendantes qui aspirent à prendre part aux élections municipales et...

04 - Juillet - 2019

Conseil des ministres de ce mercredi: Macky appelle à protéger le pouvoir d'achat des Sénégalais en stabilisant les prix

Le Président de la République, Macky Sall a présidé ce mercredi 03 juillet 2019 le Conseil des ministres au palais de la République. Pour commencer, "le chef de...