Bamba Fall à des proches venus lui rendre visite hier à Rebeuss : « pourquoi Tanor m’en veut?

02 - Février - 2017

Bamba Fall à des proches venus lui rendre visite hier à Rebeuss : « pourquoi Tanor m’en veut?

135 personnes ont été entendues…, personne n’a dit que c’est moi qui l’ai recruté – Je ne veux ni médiateur ni compromis- Il faut que justice se fasse » Bamba Fall, qui se porte comme un charme, d’ajouter que même si le Parti socialiste venait à retirer sa plainte pour une raison ou une autre, vu les médiations souterraines, il ne se pliera pas. Pour lui, ce serait trop facile, qu’après avoir été peint comme un délinquant, l’on veuille tout enterrer sous l’autel des considérations familiales ou religieuses.

A ses proches qui ont envahi Rebeuss, hier, pour lui rendre visite, il a révélé qu’il va rendre coup pour coup. Aussi, il a demandé à ses avocats de porter plainte contre Ousmane Tanor Dieng, parce que, jusque-là, personne ne l’a vu ou entendu s’attacher les services de gros bras ou de nervis. La preuve, tous ceux qui ont été arrêtés sont des militants et des responsables. «Tanor m’en veut, parce que je dis ouvertement ce que je pense.

Tanor m’en veut, parce qu’au référendum passé, c’est Bira Kane Ndiaye et moi qui sommes allés chercher Khalifa Sall en France, pour lui demander de revenir battre campagne contre la coalition présidentielle. Tanor m’en veut pour ma proximité avec Khalifa Sall, mais ce n’est pas ce qui va me faire reculer. Je reste et demeure plus que jamais déterminé à me battre aux côtés de Khalifa Sall», a martelé Bamba Fall.

Bamba Fall éconduit les médiateurs

«Personne ne m’a vu casser quoi que ce soit. Personne ne m’a vu jeter de l’eau, encore moins du sable sur quelqu’un. Je suis sorti à deux reprises pour demander aux jeunes de partir. Et tout ce que je reçois, en échange, c’est la prison ! Mais que Tanor se le tienne pour dit ! Cette affaire ne se limitera pas là. Toutes les nuits, on m’envoie des émissaires pour négocier. Je ne suis pas dans les dispositions de négocier quoi que ce soit. J’ai été accusé et il faut que la vérité soit connue de tous. 135 personnes ont défilé devant les enquêteurs avant mon arrestation et à ce jour, pas un seul n’a dit avoir été recruté par mes soins ou mobilisé pour venir s’attaquer à la maison du Parti. Il faut donc que l’on me dise, ce pourquoi je suis ici», a confié le maire de la Médina à ses proches.

Bamba Fall écarte tout compromis

Il est certes privé de liberté, mais Bamba Fall ne perd pas pour autant son engagement et sa détermination à laver l’affront de la direction du Parti socialiste, en le jetant en prison comme un malpropre. A des proches qui lui ont rendu visite, hier, et avec qui le journal «Les Echos» s’est entretenu, il jure que cette affaire ne passera pas par pertes et profits. Il a même, selon nos informations, enjoint ses conseils à n’accepter aucun compromis pour sa libération. Hé oui, malgré sa difficile situation qui l’empêche d’aller et de venir, Bamba Fall écarte toute discussion en privé pour sa libération. Il veut que justice soit faite, parce qu’il a été «injustement» incarcéré.

Autres actualités

19 - Novembre - 2018

Macky traque 350 millions dans les comptes de "Y en a marre"

Le retrait de l'agrément à Lead Africa commence à révéler ses secrets. Selon Source A, l'État traque un financement de 350 millions francs Cfa qu'aurait...

18 - Novembre - 2018

Le problème du régime Macky

Le pouvoir refuse la compétition et la contestation émanant de partis, d'individus, ou d'ONG - On ne peut pas diriger une démocratie et ne pas être contesté,...

17 - Novembre - 2018

Karim Wade dépose son premier lot de bagages à Dakar

Annoncé à Dakar en novembre à plusieurs reprises par des responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds), Karim Wade, menacé...

17 - Novembre - 2018

L'Etat assèche les finances de Y en a marre : le combat contre Barro et Cie démarre

L’Etat du Sénégal a décidé de retirer l’agrément de l’Association Lead Afrique francophone qui elle-même est une antenne de...

17 - Novembre - 2018

Révision du procès de Karim Wade : Macky Sall a déjà répondu à L’ONU

Dans un entretien accordé à France24, le 12 novembre 2018, le président SALL, interpellé sur les cas de Karim WADE et de Khalifa SALL, a indiqué qu’il...