BARTH TIENT SA «LEVEE D’IMMUNITE» PARLEMENTAIRE

13 - Novembre - 2016

BARTH TIENT SA «LEVEE D’IMMUNITE» PARLEMENTAIRE

La 12ième législature vient de lever l’immunité parlementaire du député maire socialiste, Barthélémy Dias, pour permettre à la justice de faire son travail dans le cadre du meurtre de Ndiaga Diouf, en décembre 2011. Les parlementaires ont ainsi évité au maire de Mermoz Sacré Cœur, aux ambitions politiques certaines, de trainer éternellement une accusation de meurtre.

Peut-on dire que le député maire socialiste de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias est parvenu à convaincre ses camarades parlementaires de lui retirer l’immunité parlementaire, afin de pouvoir répondre à la justice, dans le cadre du meurtre de Ndiaga Diouf, en décembre 2011 ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après près de 2 ans, Barth pourra enfin s’expliquer devant le juge des accusations qui lui sont portées dans ladite affaire. C’est du moins la volonté affichée par le socialiste, qui a toujours clamé haut et fort son innocence. En tout état de cause, le pro-Khalifa Sall paraît atteindre son but. Celui de pouvoir enfin se blanchir dans cette affaire d’accusation de meurtre, qui semble lui pourrir la vie, et surtout hypothéquer ses ambitions politiques.

En effet, pour motiver ses camarades parlementaires à lever son immunité parlementaire, Barthélémy Dias a fait montre de son futur dans l’arène politique. Cette immunité parlementaire peut-t-elle constituer un couteau à double tranchant pour lui ? A-t-il peur de laisser entre les mains de ses adversaires politiques une arme redoutable, capable de le bloquer dans ses ambitions politiques?

De toutes les façons, le maire de Mermoz Sacré Cœur, qui a clairement affiché son soutien au maire de Dakar, a fait savoir au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, ainsi qu’à la Commission Ad hoc, mise en place pour l’entendre et étudier la demande du ministère de la justice, qu’il espère bien prendre en charge des affaires de ce pays. Cela, dans un avenir proche, précise-t-il. Pour lui, il n’est pas question de «traîner derrière moi, une fausse accusation qui tend à devenir permanente». Il estime, par conséquent, que la justice doit être à même de lui laver définitivement «cet affront qui m’est fait, en me présentant comme l’agresseur alors que les commanditaires et les complices restent hors de cause et les exécutants, appelés au statut de victimes». Barth veut ainsi ôter de son pied cette épine qui peut constituer un frein, pourquoi pas un fardeau, dans sa carrière politique future.

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