« Black Panther » bouscule les schémas hollywoodiens

02 - Mars - 2018

En deux semaines, le film de Marvel Studios a battu des records. Pour les Noirs, il constitue un changement capital dans la manière dont ils sont représentés.

Une projection avec déguisements et lunettes 3D du film de Ryan Coogler, « Black Panther » à Nairobi (Kenya), le 14 février.

Célébration de la culture noire et de son universalité, le film Black Panther a dépassé les 400 millions de dollars (328 millions d’euros) de recette depuis sa sortie le 16 février aux Etats-Unis. Et le deuxième week-end, il a pratiquement égalé le record détenu, depuis 2015, par Le Réveil de la Force (Star Wars), avec 117 millions de dollars au box-office. Seuls deux autres longs-métrages (Jurassic World, en 2015, et Avengers, en 2012) avaient jusqu’ici dépassé la barre des 100 millions de dollars pour cette période.

Le film – une allégorie joyeuse et colorée qui défie les stéréotypes, de race, de genre, de continent – est devenu un « phénomène culturel », a analysé le responsable de la distribution chez Disney, Dave Hollis. « Le film que le public espérait. »
A part quelques trolls sur les réseaux sociaux, vite maîtrisés, Black Panther a suscité un enthousiasme collectif devenu rare dans la société américaine. Le premier week-end les Noirs étaient majoritaires dans le public : 37 % (contre 35 % pour les Blancs). La proportion s’est inversée le week-end suivant : ce sont les Blancs qui ont été les plus nombreux, avec 37 % de l’audience. Selon ces chiffres communiqués par Disney, les Latinos représentaient 18 % des spectateurs et les Asiatiques 7 %. « Jamais super-héros n’a joué pour un public aussi mélangé », a observé le Hollywood Reporter.

« Fierté noire »
Avant même sa sortie, Black Panther était vu comme un « événement majeur pour la communauté afro-américaine », selon l’expression de Carvell Wallace dans le New York Times. Les associations avaient incité leurs adhérents à réserver des places pour assurer que le film serait un blockbuster dès le premier week-end. Il s’agissait de prouver, deux ans après le mouvement stéréotypes, de race, de genre, de continent – est devenu un « phénomène culturel », a analysé le responsable de la distribution chez Disney, Dave Hollis. « Le film que le public espérait. »
A part quelques trolls sur les réseaux sociaux, vite maîtrisés, Black Panther a suscité un enthousiasme collectif devenu rare dans la société américaine. Le premier week-end les Noirs étaient majoritaires dans le public : 37 % (contre 35 % pour les Blancs). La proportion s’est inversée le week-end suivant : ce sont les Blancs qui ont été les plus nombreux, avec 37 % de l’audience. Selon ces chiffres communiqués par Disney, les Latinos représentaient 18 % des spectateurs et les Asiatiques 7 %. « Jamais super-héros n’a joué pour un public aussi mélangé », a observé le Hollywood Reporter.

« Fierté noire »
Avant même sa sortie, Black Panther était vu comme un « événement majeur pour la communauté afro-américaine », selon l’expression de Carvell Wallace dans le New York Times. Les associations avaient incité leurs adhérents à réserver des places pour assurer que le film serait un blockbuster dès le premier week-end. Il s’agissait de prouver, deux ans après le mouvement « Oscars so White », qui a obligé Hollywood à ouvrir les yeux sur la quasi-absence de...

Autres actualités

19 - Février - 2018

Idrissa Ouedraogo, le cinéaste burkinabé qui se battait contre la fatalité

Ils ne sont plus si nombreux, ces réalisateurs dont les images ont pu faire espérer aux cinéphiles de la planète que les cinémas d’Afrique noire se...

13 - Février - 2018

Actualité Culture : Entretien_Exclusif: Oumar Saloum:"Mon ambition est de voir le nom de Kaolack figuré dans la musique sénégalaise."

Son nom rime avec "Saloum Portable, une entreprise commerciale(électroménager) située au marché central de Kaolack. Lui, c'est Oumar Gueye plus connu sous le...

08 - Février - 2018

Youssou Ndour prévoit d’organiser un festival des rythmes du Saloum

Le chanteur Youssou Ndour s’est engagé mercredi à organiser prochainement à Kaolack (centre), un festival dédié aux rythmes du Saloum, afin de redynamiser...

06 - Février - 2018

Kaolack : Culture : Le mouvement "Underground À l'honneur" s'implante à Guineguinéo.

Mouvement citoyen évoluant dans le domaine de la culture, le groupe "Underground À l'honneur" dirigé par Dj Jimane et Commando Baye a été implanté, le...

05 - Février - 2018

Le ministre de la Culture sur la disparition de l’écrivain Hamidou Dia : Latif Coulibaly salue la mémoire d’un «pédagogue doué»

«Le Sénégal vient ainsi de perdre un de ses écrivains les plus féconds et talentueux.» C’est en ces termes que le ministre de la Culture a...