Blanchiment d’argent dans le secteur du bâtiment : l’Ofnac déclenche la traque

10 - Décembre - 2016

Blanchiment d’argent dans le secteur du bâtiment : l’Ofnac déclenche la traque

Hier vendredi 9 décembre, a été célébrée la journée internationale de lutte contre la corruption sous le thème : « Tous unis contre la corruption pour un développement durable». En marge d’un forum sur la corruption organisé à l’Ecole polytechnique de Dakar, la présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Seynabou Ndiaye Diakhaté, a réaffirmé sa détermination, en partenariat avec la Centif, de traquer l’argent issu du blanchiment, surtout dans le secteur du bâtiment.

Cela peut paraître extraordinaire de voir l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) de traquer les blanchisseurs d’argent, puisque le blanchiment d’argent est un domaine réservé à la Cellule nationale du traitement de l’information financière (Centif). Mais l’Ofnac entend se saisir de cette question dans la mesure où le blanchiment d'argent peut devenir une infraction connexe ou assimilée à celle de la corruption.

«C'est vrai qu'on est compétent en matière de fraude, de corruption et d’infractions connexes ou assimilées. Mais puisque le blanchiment d’argent peut devenir connexe ou assimilé à la corruption, nous allons saisir cette opportunité», a déclaré Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) en marge d’un forum sur la corruption.

D’ailleurs, elle a indiqué que l’Ofnac travaille en partenariat avec la Centif pour faciliter l’articulation entre corruption et blanchiment d’argent.

Dans son combat contre la corruption, la patronne de l’Ofnac compte s’appuyer sur la sensibilisation en ciblant les jeunes. «La jeunesse est choisie comme vecteur de sensibilisation, parce qu’elle est l’espoir de demain. C’est pourquoi, on a pensé qu’au niveau de l’université, les étudiants pouvaient constituer une cible», précise-t-elle avant de prôner la mobilisation et la synergie d’actions. A ce titre, elle propose la constitution d’un réseau. «Les corrupteurs et les corrompus constituent un réseau. Il faut, à notre niveau, constituer un pouvoir pour leur faire face. Nous devons avoir une imagination aussi fertile que les corrupteurs et corrompus», conclut-elle.

Autres actualités

18 - Janvier - 2019

Education : Le Cusems menace de paralyser le système éducatif

Le Cusems est remonté contre le Gouvernement. Son secrétaire général Abdoulaye Ndoye demande à celui-ci de respecter ses engagements pour éviter des...

18 - Janvier - 2019

Baïdy Agne, président du Cnp : «L’Etat doit aimer son secteur privé»

La première session de haut niveau de la 3ème Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique a été encore l’occasion pour le...

18 - Janvier - 2019

Gestion des données et amélioration de la qualité des soins LE DIGITAL S’INVITE DANS LA SANTE

La santé digitale est en marche au Sénégal. Le ministère de la santé et de l’action sociale et son collègue de la communication, des...

18 - Janvier - 2019

Passe d’armes entre Macky et le Cnp : ÉCHANGES PUBLIC-PRIVÉ – Macky : «Il faut que le privé national se batte»

Pour Macky Sall, l’heure de l’Afrique a sonné. Il faut juste saisir l’opportunité et engager le combat pour lever les obstacles du financement et de...

17 - Janvier - 2019

Proposition de boycott de la présidentielle : Madické Niang sourd à l’appel

Le boycott de la présidentielle de 2019 telle que soulevé ces derniers jours du côté de l’opposition n’est pas la bonne voie. Me Madické Niang qui...