Blanchissement de capitaux : 1,3 milliard de FCfa saisi par la Centif

18 - Novembre - 2016

Blanchissement de capitaux : 1,3 milliard de FCfa saisi par la Centif

Ce n’est pas moins d’un milliard trois cents millions de FCfa qui a été saisi et déposé à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) suite au travail de contrôle des opérations bancaires par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). La révélation a été faite, hier, à Mbour, par le président de la Centif au cours de la réunion de la 26ème session de la commission technique du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (Giaba).

Le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), Waly Ndour, a annoncé qu’au cours des 12 derniers mois 106 déclarations d’opérations suspectes émises par des assujettis des secteurs financiers. La même période, renseigne-t-il, la cellule a instruit 62 déclarations d’opérations suspectes dont 12 ont donné lieu à la production de rapports transmis au procureur de la République. Waly Ndour a, par ailleurs, souligné que le juge, par ordonnances, a pris des mesures conservatoires consistant à faire procéder au versement à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) la somme d’un milliard trois cents millions (1.300.000.000 FCfa). Cette somme d’argent a été saisie et bloquée dans les banques. De son côté, le secrétaire général du ministère des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, a rappelé que la question du blanchiment d’argent est primordiale pour les pays membres de la Cedeao. Il a ajouté que ce fléau des temps modernes ne peut être pris en charge individuellement par les Etats. Il s’est alors réjoui de constater qu’il existe, dans le cadre de la Cedeao, un instrument assez performant, le Giaba. Par ailleurs, Cheikh Tidiane Diop a rappelé que le Sénégal dispose d’une cellule de renseignement qui est opérationnelle et des juridictions qui fonctionnent. Il a annoncé que le Sénégal sera l’un des tout premiers pays à être évalué en 2017 pour donner une base de données pour les autorités. Sa conviction est que pour tout ce que le Giaba devra faire, il faudra une volonté politique commune. De son point de vue, cette volonté politique existe et est partagée à la conférence des présidents.

Le directeur général adjoint du Giaba, Brian Sapati, pour sa part, dira qu’à l’aune du défi de l’application par les Etats membres des normes révisées et la nouvelle méthodologie pour évaluer la conformité technique et l’efficacité des dispositifs de lutte, tous ces acquis doivent être consolidés et pérennisés.

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