Campagne agricole 2018-2019 UN BON COMPORTEMENT DES CULTURES NOTE, MALGRE LE DEFICIT PLUVIOMETRIQUE

09 - Octobre - 2018

Cette année, on a noté un déficit pluviométrique sur presque toute l’étendue du territoire national. Après avoir observé le profil de l’hivernage et tenant compte des prévisions, le ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural a mis en place un programme d’adaptation qui va mettre l’accent non seulement sur les variétés à cycle court comme le maïs, le manioc et le niébé mais aussi sur les spéculations tolérantes au stress thermique. Grâce à ce programme d’adaptation, les cultures se portent bien dans certaines localités du pays alo. Dans les régions comme Kaolack, Kolda, Sédhiou, la campagne agricole 2018/2019 augure ainsi des lendemains prometteurs dans la plupart des domaines agricoles en maturité. A Diourbel, la situation de la campagne agricole est plus ou moins satisfaisante dans une bonne partie de la région. Par contre dans la partie nord des départements de Diourbel et Bambey, la situation est peu reluisante à cause du déficit hydrique.

REGION DE KAOLACK : De bonnes récoltes attendues
En dépit de la pause pluviométrique observée au courant de la seconde quinzaine du mois d’Août dernier, la campagne agricole 2018/2019 augure des lendemains prometteurs dans la plupart des domaines agricoles en maturité dans la région de Kaolack. C’est du reste le sentiment de la plupart des techniciens agricoles en activité dans le secteur. Malgré les nombreuses inquiétudes manifestées çà et là par les producteurs qui commençaient déjà à se lamenter quant à l’échec de la prochaine campagne agricole, la Direction régionale du développement rural (Drdr) fait état d’une situation tout à fait contradictoire. Son directeur, le Dr Souleymane Diop, parle plutôt d’une situation satisfaisante sur la quasi-totalité des périmètres emblavés. Mais également dans la majeure partie des filières en exploitation dans la région de Kaolack. Ainsi partant des résultats de prélèvement obtenus dans la filière Mil, au courant de ces deux dernières semaines, il est déjà constaté que les premiers semis ont atteint leurs states de maturité alors que les 2e semis termineront sous peu leur phase graine/ floraison. Pour l’arachide, les premiers semis sont à l’étape de la formation de gousse et remplissage de graines au moment où les 2e semis postent encore à l’étape de la formation de gousse. Concernant cependant le Maïs, les semis traversent encore leur phase de maturité et les deuxièmes semis sont à l’étape grenaison. Dans la filière sorgho aussi, les premiers semis sont au state épiaison, les 2e au stade oraison. S’agissant du Nébé, les premiers semis sont à la maturité, tandis que les seconds semis poursuivent leur phase de formation de gousse. Pour le Manioc, les résultats attestent que c’est la bonne période de reprise des plants alors que le riz terminera bientôt sa phase de pleine épiaison concernant les premiers semis et le début d’initiation par éclair pour ce qui est des seconds semis. Dans la filière Sésame, il est aussi constaté que les premiers semis sont en étape de fructification et en début de fructification pour le cas des 2e semis. Avec la pastèque, les résultats de cette dernière inspection agricole révèlent un début de fructification pour ce qui agit des premiers semis et un début de floraison pour les deuxièmes semis. Se prononçant toutefois sur la répartition concédée cette année avec la pluviométrie, le directeur régional du Développement rural estime qu’elle a été bien répartie dans le temps et dans l’espace. Mais comparée à la normale, il a été enregistré quelques postes déficitaires dans la région de Kaolack. Il s’agit du département de Kaolack où ce déficit a touché quatre (4) postes sur dix (10), de Nioro avec sept (7) postes déficitaires sur dix (10) et du département de Guinguinéo qui a enregistré six (6) postes déficitaires sur sept (7).
MBOUR - DEFICIT PLUVIOMETRIQUE : Des solutions alternatives aux cultures compromises
Le déficit pluviométrique plus ou moins général dans le département de Mbour se présente avec des alternatives de survie des paysans avec la compromission des récoltes du fait du manque d’eau empêchant les cultures d’arriver à terme. Selon Doudou Cissé, un technicien agricole et spécialiste de la semence, la réalité du déficit pluviométrique a fait tous ses effets. La conséquence, selon lui, est à voir dans une volonté du gouvernement de mettre en place des cultures d’adaptation face à la nouvelle donne. Les exploitations des champs de mil et d’arachide compromises, les solutions alternatives envisagées vont aller au-delà de la période hivernale. Des variétés de mil, de pastèques, des boutures de manioc ont fait l’objet d’un programme spécial vulgarisé dans la Petite côte. Les bénéficiaires y ont accès gratuitement. Le ministère de l’Agriculture y a pensé dès les premiers constats de déficit pluviométrique dans le département de Mbour entrainant la détérioration des semis ou leur évolution cyclique tardive. Ainsi, à en croire Monsieur Cissé, pas moins de 7,5 milliards de francs ont permis de faire face à l’évolution compromise des cultures à l’échelle nationale. Pas moins de 25 hectares de manioc ont permis de disposer des boutures dans le département de Mbour, avec 5 tonnes de niébé, de dix tonnes d’engrais variété triple 15. Une remarque pertinente dans le département de Mbour est faite. Un engouement prononcé est relevé avec le manioc, en voie de devenir une culture de rente chez bon nombre de cultivateurs.
REGION DE KOLDA : Campagne agricole prometteuse au Fouladou
Dans les régions Sud (Kolda, Sédhiou, Ziguinchor), les récoltes ont commencé pour le mil, le maïs, l’arachide et le niébé. Le riz de plateau est en initiation paniculaire, tandis que celui de bas fond est au stade initiation paniculaire/montaison. Le maïs est en épiaison/floraison et le manioc en plein développement foliaire. Le sésame et le fonio sont en montaison. La pastèque est en maturation fructification et la patate en ramification. Cet extrait du bulletin national Agro-météorologique résume la situation des cultures au Fouladou, la période des récoltes ayant déjà démarré pour le Maïs de case, le mil Sounna et certaines variétés hâtives d’arachide. Sur l’ensemble, un déficit de plus de 500mm de pluie est enregistré à Kolda. Mais le démarrage tardif des pluies n’a pas empêché un bon comportement des cultures surtout pour ceux qui avaient semé très tôt.
L’apparition de la chenille a causé certains dégâts pour le maïs mais pour l’instant la situation n’est pas inquiétante. Aujourd’hui, les techniciens et autres producteurs souhaitent une poursuite de la pluie pour cette première partie de ce mois pour avoir des récoltes importantes. En effet, pour l’arachide et le riz, une poursuite de la pluie va à coup sûr booster la production. Présentement, la verdure a fini de s’imposer. Des milliers d’hectares de riz s’étalent à perte de vue dans la zone du Balantacounda, le long de la nationale Kolda-Ziguinchor, via Goudomp. Le directeur général de la Sodagri, Pr Moussa Baldé en visite dans cette zone, a déclaré à Fassane que l’Etat va continuer d’appuyer fortement les producteurs pour gagner la bataille de l’autosuffisance en riz. Il les invite d’ailleurs à mieux se regrouper pour faciliter ce travail. Rappelons que la Casamance n’est pas concernée par les semences à variétés hâtives décidées récemment par le gouvernement.
SEDHIOU - LEVEE VEGETATIVE RASSURANTE DES CULTURES, PLUVIOMETRIE STABLE : Les différentes spéculations en phase de maturité
La région de Sédhiou a enregistré sa toute première pluie le 6 juin 2018 avec un maxima de 1.197mm à la date du 26 septembre, renseigne la Direction régionale du développement rural de Sédhiou (Drdr) Aucune pause préjudiciable sur les spéculations n’est constatée, précise-t-elle. Durant la semaine du 20 au 26 septembre, des pluies variables sont notées dans les 3 départements de la région. Les intrants sont mis en place à temps avec un taux de cession jugé accessible et avoisinant le maximum pour chacune des caractéristiques d’emblavure. La bonne répartition spatio-temporelle des pluies donne tout aussi des chances d’espérer de bonnes récoltes cette année.
«Le cumul jusqu’ici enregistré depuis le début de l’hivernage indique des maxima allant jusqu’à 1197 mm en 47 jours de pluie à Marsassoum et des minima de 573 mm en 44 jours de pluies à Bounkiling », selon toujours le directeur du développement rural de Sédhiou Oumar Mbemgue. Mardi 02 octobre, les pluies tombées dans la région ont fait 18 mm à Sédhiou, 30,05 à DianaMalary, 51 à Marsassoum. Les activités principales de cette semaine sont dominées par les derniers repiquages du riz dans les bas-fonds rizicoles par les femmes. Des pluies fortes, favorables au stade cultural actuel, ont été notées durant cette semaine sur presque l’ensemble des postes suivis. Les cultures présentent un bon développement, selon les techniciens du développement rural de Sédhiou alors que les premiers semis de la deuxième et troisième décade sont au stade de maturation et début récolte (arachide, riz plateau, maïs, mil et niébé).
Le comportement des cultures
Au plan phytosanitaire, l’accalmie prédomine sur l’ensemble des 3 départements avec une collecte des données statistiques qui se poursuivent, donnant pour le moment des signaux d’une bonne tenue de la campagne agricole 2018-2019. Les prévisions de la Direction régionale restent très favorables à une bonne production pour les spéculations qui sont en cours de maturation/ début récolte. Pour le stade phénoménologique, les spéculations se comportent bien avec les opérations de sarclo-binage et épandage d’engrais. Le mil est en état laiteux vers la maturation, le maïs en maturité, le riz de plateau et de bas-fonds en semis direct en épiaison, le riz (plateau, nappe et bas fond repiqué) en initiation paniculaire/Montaison/Reprise dans bas- fond, le manioc en développement foliaire, l’arachide en formation de gousse et maturation, le sorgho et le sésame en montaison, le fonio en plantule, la pastèque en maturation et fructification et la patate en ramification. Et la situation phytosanitaire est marquée par une accalmie et les services techniques rassurent de veiller particulièrement sur le contrôle des ravageurs de cultures.
Disponibilité des intrants et équipements lourds
« Pour ce qui est des semences d’arachide, elles étaient de l’ordre de 1.529 tonnes pour toute la région de Sédhiou et elles ont été entièrement cédées aux ayant droits », a rassuré Oumar Mbengue, le directeur régional du développement rural de Sédhiou. Et de poursuivre : « s’agissant du riz, 2.216,15 tonnes de semences ont été mises en place dans la région de Sédhiou, et 2.064,15 tonnes distribuées soit un taux de distribution de 93,15% en partenariat avec la Sodagri » dit-il. Pour le fonio, « la mise en place s’est poursuivie avec l’arrivée de 2 tonnes. Le maïs et le sorgho sont respectivement reçus à 99,2% et 97,3%.Les cessions sont de 65,5% pour le maïs et 98,61% pour le sorgho. La Drdr indique que les niveaux de mise en place du niébé sont de 76,51%, et les ventes de 98% alors que le sésame est vendu à 100% dans le département de Sédhiou». Sur un objectif global de 4.410T, toutes formules confondues dans la région, 3.580 tonnes sont globalement mises en place soit 81,2% de réception.
Du matériel lourd est récemment réceptionné pour près de 22 tracteurs de 100CV équipés d’offset 24 disques reçus du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural avec une subvention qui est de 60% par unité. « Les modalités de paiement sont étalées sur près de 7 ans », a rassuré Mr Mbengue. Au total, conclut-il, 06 sont réceptionnés à la préfecture de Sédhiou. De très bonnes récoltes sont attendues dans la région de Sédhiou susceptibles de renforcer la capacité de résilience des populations, en besoins alimentaires et nutritionnels.
DIOURBEL - CAMPAGNE AGRICOLE A DEUX VITESSES : Un programme d’adaptation esquissé pour les zones sinistrées
La situation de la campagne agricole est plus ou moins satisfaisante dans une bonne partie de la région de Diourbel. Par contre dans la partie nord des départements de Diourbel et Bambey, la situation est peu reluisante à cause du déficit hydrique. Face à cette situation, l’Etat a mis en place un programme d’adaptation pour les variétés à cycle court niébé, pastèques et manioc.
Les premiers semis de mil sont en phase de récolte. Le niébé est dans le marché. En ce qui concerne l’arachide, elle est en phase de maturité. Par contre, dans la zone Nord des départements de Bambey et de Diourbel, la situation est peu reluisante. Il s’agit des communes de Baba garage, Lambaye, K0eur Samba Kane et Dinguiraye pour le département de Bambey et les communes de Gade Escale, Keur Ngalgou, Touba Lappe et Ndindy pour le département de Diourbel. Le Président du collectif des gros producteurs d’arachide de l’arrondissement de Ndindy, Moussa Amy Dieng explique : « la situation est peu reluisante. Les derniers semis du mois d’aout ont besoin de pluie jusqu’à la fin du mois d’octobre. Ce qui n’est pas évident. Nous avons toujours la psychose d’une très mauvaise campagne agricole au niveau des cultures vivrières. Au niveau de l’arachide, la situation est compromise pour les derniers semis. La baisse de la productivité et la baisse des rendements vont à coup sûr causer une situation de sous-alimentation. Il n’est pas certain qu’on puisse couvrir tous les besoins alimentaires. Les champs de mil auront 10% de rendements. Les communes de Gawane, Touba Lapppe et Gade Escale sont déclarées zones sinistrées. Cela nécessite un accompagnement des pouvoirs publics. Il y a dans le magasin de Gade Escale 50 tonnes d’engrais à 5000 frs le sac. Nous aurons souhaité qu’on nous aide en vivres de soudure », a-t-il conclu. Pour le chef du service départemental du développement rural de Diourbel, il y a plus de peur que de mal pour cette présente campagne agricole.
L’hivernage, depuis le 27 Juin, avait connu une pause pluviométrique très longue, mais la reprise de pluies assez consistantes et bien réparties dans le temps et dans l’espace a permis de rattraper tant soit peu ce qui était un peu perdu. Mais il y aura un impact un peu négatif sur la productivité et sur les rendements. « Pour les premiers semis d’arachide, on est à la phase maturation. Pour le mil, on est à la phase récolte et le niébé est sur le marché. En ce qui concerne la bande Nord du département de Diourbel où il y avait un déficit pluviométrique, un programme d’adaptation a été mis en œuvre pour les spéculations à cycle court : la pastèque, le niébé, les boutures de manioc. Pour les pastèques, on attend 3000 pots, pour le manioc 480 hectares emblavées, le niébé 60 tonnes et pour les engrais 6 20 10 tonnes. Nous attendons également 180 tonnes pour le triple 15, 300 tonnes et pour le riz 180 tonnes », fait-il savoir.
ZIGUINCHOR - ZONES D’ESSYL ET DE DIAGNON : Les cultures de riz sous la menace des chenilles
La régularité des pluies, ces dernières semaines, impriment une bonne répartition spatiotemporelle dans le département de Ziguinchor .Tous les postes pluviométriques ont dépassé la barre des 1000 mm. Une situation pluviométrique bien ressentie sur celle agricole avec les travaux champêtres marqués par les opérations de labours dans le bas-fond qui se poursuivent timidement. Les cultures d’arachide sont marquées par la formation des graines en cours à début de formation des gousses pour les deux premiers semis. Pour le niébé, les gousses sont en cours de formation. Pour le mil et le sorgho, il y a une initiation caniculaire à début de montaison. S’il y a un début d’épiaison à début initiation paniculaire pour le riz de plateau et de nappe, pour le riz de bas-fond, c’est une montaison en cours de début tallage qui est notée. Malgré un déficit de pluies dans la zone d’Enampor, il y a un bon comportement des cultures .Aujourd’hui, les paysans sont en plein régime dans les activités champêtres dominées par le sarclo-binage de l’arachide, des mauvaises herbes et le repiquage du riz dans le bas-fond. La situation phytosanitaire est calme pour les cultures d’arachide et de niébé. Cependant, le riz est menacé par le diacrisia (chenilles) dans les zones d’Essyl et de Diagnon. Dans la zone de Essyl, une intervention du bureau Protection des Végétaux avec l’appui de Ussoforal et la Direction régionale du développement rural de Ziguinchor a permis de traiter 07 ha infestés par le diacrasia. Le produit utilisé est le Koptimal. La situation pluviométrique est favorable. Les cumuls décadaires sont compris entre 52,9 mm à Nyassia et 98,9 mm à Mpack. Le cumul saisonnier le plus important est noté à Nyassia avec 1236,4 mm tandis que Niaguis reste toujours le moins arrosé parmi les postes suivis avec 1025,6 mm. Les 40 mm d’eau de pluie tombés hier à Ziguinchor appliqués au 65.5 mm d’eau à Oussouye ont redynamisé les activités agricoles, surtout au niveau des rizières qui ont une bonne lame d’eau
SAINT-LOUIS - CAMPAGNE AGRICOLE 2018 : 24000 ha emblavés par les producteurs de la Vallée
De Saint-Louis à Bakel en passant par Podor et ce jusqu’à Matam, ce sont en effet toutes ces localités du Nord du pays qui composent la Vallée du Fleuve Sénégal. Dans cette partie, les producteurs avaient emblavé 46925 hectares, lors de la dernière campagne de contre-saison chaude 2017-2018. Des producteurs qui sont présentement en campagne hivernale avec une volonté manifeste de produire le maximum de riz pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire. Le dernier recensement des emblavures au niveau de la Vallée, effectué par la Saed se chiffre à environ 24000 hectares. Une superficie réalisée avec l’appui et l’accompagnement de la Saed à travers ses aménagements. Ici, la rareté des pluies de cette année n’affecte pas trop les producteurs de la Vallée du Fleuve. En effet, ces derniers ont un avantage dans la zone au vu de ses énormes potentialités, à savoir l’abondance en eau, le soleil et les vastes étendues de terres cultivables. S’agissant toutefois des impacts des changements climatiques, l’on a noté une saison sèche qui a duré plus de temps que la période de fraicheur. Aujourd’hui, bien que les objectifs d’autosuffisance en riz n’aient pas été atteints en 2017 tel que le voulaient les autorités de ce pays, n’empêche que de nombreux efforts furent consentis par les producteurs qui ont fait des exploits. Ces derniers ont réussi également à augmenter les taux de rendements à l’hectare.

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