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Campagne de commercialisation de l’arachide TIMIDE DEROULEMENT DES ACTIVITES

05 - Février - 2018

La campagne de commercialisation de l’arachide 2017-2018 a démarré officiellement depuis le 1er décembre dernier. Cette année, le prix plancher de l’arachide a été maintenu à 210 FCFA/kg, fixé sur proposition du Comité National Interprofessionnel de l’Arachide (Cnia). D’après le ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, le volume total collecté (huilerie, semences et exportation), en 59 jours de collecte, est de 249 901,09 tonnes contre 225 758,24 tonnes en 2016/2017, soit 110,69 %. Du côté des producteurs et exportateurs de graines, la campagne se déroule difficilement. En effet, le conseil national de concertation des ruraux (Cncr) soutient que les Organisations Paysannes souffrent beaucoup des taux d’abattement qui leur sont imposés pendant la livraison des graines au niveau des huiliers, ainsi que des délais de déchargement trop longs au niveau de certaines unités industrielles.

SIDY BA, CHARGE DE COMMUNICATION DU CNCR : «Les Organisations Paysannes souffrent des taux d’abattement qui leur sont imposés»

«Les Huiliers du pays se sont engagés difficilement dans la présente campagne de commercialisation, à cause des dettes que l’Etat du Sénégal s’était engagé à leur payer avant le démarrage de la campagne, et des cours mondiaux des oléagineux en baisse. Pour ce qui est des opérateurs, le non paiement de dettes de l’Etat n’avait pas permis de régulariser la situation vis-à-vis des banques pour pouvoir bénéficier de nouveaux crédits.

Toutefois, avec l’application des décisions prises en Conseil des Ministres du 20 décembre 2017, certains opérateurs ont commencé à obtenir des remboursements de leurs dettes, ainsi que de nouveaux crédits pour commencer leurs collectes. Les Organisations Paysannes souffrent beaucoup des taux d’abattement qui leur sont imposés pendant la livraison des graines au niveau des Huiliers, ainsi que des délais de déchargement trop longs au niveau de certaines unités industrielles. Les ruptures fréquentes de financements constatées sur le terrain obligent certains paysans à brader leurs productions. Cette situation découle du fait que beaucoup d’opérateurs restent confrontés à des problèmes de financements. Il faut rappeler que la commercialisation de l’arachide dans de bonnes conditions est indispensable pour garantir le pouvoir d’achat des producteurs, soulager les finances publiques et avoir des effets sur les autres secteurs de l’économie (transport, commerce, bâtiment, etc.)

Les OP membres du Cncr sont convaincues qu’il faut généraliser la contractualisation entre les OP et les acheteurs de l’arachide (industriels, exportateurs, etc.) notre expérience avec CAIT et COPEOL-Sénégal en est une illustration. En effet, nous travaillons ensemble avec ces industriels depuis plus de 5 ans. Ces industriels acceptent de partager les risques avec les producteurs en finançant les intrants agricoles et en achetant la production au prix officiel. Ainsi, pour l’hivernage passé, Copeol nous a financés pour 2 500 tonnes de semences certifiées et 4 000 tonnes d’engrais, soit une valeur de 1 milliard 400 millions de FCFA, au taux d’intérêt de 0%. 30 000 producteurs et productrices ont bénéficié de ces intrants qui ont été disponibles à temps, 15 juin au plus tard et ces producteurs ont accepté de payer ces intrants au prix coûtant, sans subvention de l’Etat. Aujourd’hui, les Op du Cncr ont remboursé entièrement la dette due à Copeol. Donc, un climat de confiance que nous espérons maintenir pour les années à venir. Dès la prochaine campagne, nous prévoyons de passer de 30 000 ha à 80 000 ha sous contrat. Le Cncr reconnaît toutefois, les efforts du Ministre de l’Agriculture pour l’ambition qu’il a pour que notre agriculture soit forte, viable et nourrissante pour tous les Sénégalais. Pour tous les efforts financiers fournis, à l’avenir, il faudra réorienter plus efficacement par l’implication de fédérations d’organisations de producteurs ayant un ancrage social avéré ».

BILAN A MI-PARCOURS DE LA CAMPAGNE 2017-2018 : 249 901,09T collectées contre 225 758,24 T en 2016/2017, soit 110,69 %

«Actuellement, on est à 59 jours de cours sur 247 jours de collecte. Le volume total collecté (huilerie + semences + exportation), en 59 jours de collecte, est de 249 901,09T contre 225 758,24 T en 2016/2017, soit 110,69 % dont 81434,318T de semences à certifier sur les 55 000 T prévues, soit un taux de 118,22 % ; 10116,6T de semences écrémées sur 20 000 T prévues, soit un taux de39,51 % ;18 764,09T pour l’exportation contre 52 136,542 T à la même période 2016/2017 soit 35,99%;139586,079T contre 102547,572 T à la même période 2016/2017 soit 136,11% ». Ces chiffres sont livrés par le directeur de l’agriculture, Oumar Sané selon qui, la quantité totale de graines réceptionnées, en 59 jours de collecte, au niveau des usines est de 139586,079T contre 102547,572 T.

« SONACOS SA a effectivement réceptionné 94652,882 T contre 53 260,084 T en 2016 pour la même période, soit 177 % ; COPEOL a reçu 39 185T avec 39 592,928 T en 2016 pour la même période, soit 98,9%. CAIT : 4094,75T contre 28,07 T en 2016 pour la même période soit, 14587 %.WAO : 1491,07T contre9 666,56 T en 2016 pour la même période soit 15,42%, avec 131 camions en attente. Tous les huiliers sont opérationnels», a-t-il fait savoir.

Suivant toujours le directeur de l’agriculture, le volume total des factures est de 33 144 637 331 FCFA et celui des paiements de 22 066 351 921 FCFA, soit 66,58% et les paiements sont en cours.

HABIB THIAM, PRESIDENT DU COLLECTIF DES PRODUCTEURS ET EXPORTATEURS DE GRAINES D’ARACHIDE : «Cette campagne se déroule difficilement à notre niveau»

«Nous sommes rentrés en campagne, il y a deux semaines après la suspension de la taxe sur les importations. A notre niveau, nous pouvons dire que cette campagne se déroule de manière difficile, parce que pour la campagne d’exportation, il faut des contrats aux préalables. Faire le plan de financement et le rapatriement de devises pour pouvoir commencer. Habituellement, nous préparons notre campagne deux mois avant le démarrage officiel. On a commencé à exporter d’une manière timide par rapport aux deux années précédentes. On essaye de voir par rapport à une contrainte majeure qui est le prix mondial. Donc, on essaye de s’aligner et de faire des efforts pour pouvoir rentrer en campagne. A l’heure actuelle, on est à un peu plus de 20000 tonnes de graines exportées. On espère que le cours mondial sera beaucoup plus stable au mois de février vu que la campagne va redémarrer à l’export. Nous demandons à l’Etat qui a des moyens de procédures d’urgence de pouvoir amener à l’Assemblée nationale pour voter la suppression pure et simple de la taxe sur l’exportation qui a un impact négatif sur la filière. Parce que l’année dernière, les exports ont diminué considérablement à cause de cette taxe que l’Etat nous a imposée. La meilleure manière de procéder, c’est le dialogue. Il faut toujours dialoguer avec les acteurs, car un acteur qui est sur le terrain connait plus qu’un acteur qui administre à distance. La meilleure manière de réussir les campagnes, c’est la concertation et le dialogue. Donc, j’invite l’Etat à bien discuter avec les acteurs de la filière arachide qui englobe les 2/3 de la population».

ZIGUINCHOR - CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION ARACHIDIERE : Les Opérateurs privés stockeurs réclament 6 milliards

Plus de cinq (5) milliards de francs CFA, c’est ce que réclament les Opérateurs privés stockeurs (Ops) à l’usine Sonacos de Ziguinchor. Fortement mobilisés, avant-hier samedi, devant l’usine Sonacos de Ziguinchor, ces acteurs, partie prenante de la campagne de commercialisation arachidière dans l’inquiétude la plus totale, estiment que la traite est bloquée à cause de ces dysfonctionnements notamment la lenteur de paiement des factures.

L’ire de certains acteurs de la campagne de commercialisation arachidière, comme les Opérateurs privés stockeurs (Ops), a fini d’exhiber les dysfonctionnements qui minent en ce moment le déroulement de cette traite à Ziguinchor. Ces opérateurs stockeurs réclament près de 6 milliards de francs CFA de factures impayées que leur doit l’usine Sonacos. Mobilisés avant-hier samedi devant l’usine Sonacos de Ziguinchor, ces acteurs de la filière arachidière ne se sont pas fait prier pour décrire la situation qui les plonge dans le désarroi. Selon le président des Ops de Ziguinchor, Aladji Ndiaye, «voilà plus d’une vingtaine de jours que nous attendons le règlement de ces factures. Nous avons pris les graines auprès des paysans. Des graines sont livrées à l’usine, mais toujours rien. 189.146 tonnes ont été livrées, pour un montant de près de 6 milliards de francs CFA. Cette situation nous indispose d’autant plus que les paysans pensent que nous avons recouvré notre argent alors qu’il n’en est rien…», lance avec dépit le président des Ops. Et de poursuivre: «il faut que la chaine de paiement soit respectée. Qu’on nous paie pour qu’on puisse honorer nos engagements auprès des paysans qui pensent que la Sonacos nous a payé. Nous avons contracté des prêts auprès des banques, des prêts qui sont arrivés à échéances.»

Aujourd’hui, cette situation paralyse la campagne, si l’on en croit le responsable des Ops qui est d’avis que cette campagne de commercialisation est bloquée à cause des lenteurs dans le règlement des factures. «Avant il y avait des dizaines et des dizaines de camions chargés de graines stationnées devant l’usine, en attendant le déchargement du produit. Mais, depuis quelques jours, c’est quelques camions qui sont là. Il est difficile de retourner en brousse…», dit-il avec dépit avant de se désoler du non-respect du protocole signé avec la Sonacos qui, selon lui, consiste à payer dans les 48 heures qui suivent le déchargement des graines à l’usine. «Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car, depuis plus de trois semaines, on peine à recouvrer notre argent. Ceux d’entre nous qui ont reçu des chèques, le 10 janvier dernier, n’ont pu rentrer dans leurs fonds jusqu’à présent», renchérit le responsable des Opérateurs privés stockeurs qui exhorte l’Etat qui a consenti beaucoup d’efforts en mettant un dispositif huilé à acheter l’arachide.

DIOURBEL - CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION DE L’ARACHIDE : 30 000 tonnes de graines collectées

La campagne de commercialisation de l’arachide bat son plein au niveau de la région de Diourbel. Plus de 30000 tonnes de graines ont été collectées par l’usine de la Sonacos Sa. Si certains producteurs agricoles ne se plaignent pas, par contre, d’autres peinent à trouver un point de collecte et se tournent vers le marche parallèle.

A l’unique point de collecte de Tenefoul, dans la commune de Tocky Gare, les opérations de vente de l’arachide se déroulent correctement pour le bonheur des producteurs agricoles. Devant le hangar, deux charrettes remplies de graines d’arachide sont stationnées. L’un des charretiers, Bathie Seye habite le village de Tenefoul, il indique : «Nous avons amené 5 tonnes d’arachide au niveau du point de collecte. Nous avons constaté que la campagne de commercialisation se passe bien dans la zone. Le paiement des dépôts d’arachide se fait le jour au jour. On vend ici le Kg d’arachide à 210 frs. Il n’y a pas de bons impayés au niveau de notre point de collecte. La régularisation des factures se fait aussitôt après le dépôt des graines. Tout se passe bien». Kholle Diouf, un autre paysan de la localité de Khoule a fini d’écouler sa production: «Le peseur du point de collecte régularise la facture de dépôt des graines Depuis le début de la campagne nous n’avons pas noté de problème. Nous avons écoulé seulement 300 Kgs d’arachide pour satisfaire mes besoins car nous sommes en train de décortiquer pour réserver des semences pour la prochaine campagne agricole», confie-t-il.

La campagne de commercialisation se déroule dans de bonnes conditions au niveau des huiliers. A l’entrée de l’usine de la Sonacos Sa de Diourbel, des camions chargés de graines sont stationnés, car il n’y a plus de place à l’intérieur de l’établissement. Le gérant du point de collecte, Diogo Ngom estime que «les opérations de collecte se passent correctement. Il y a une disponibilité des fonds. Tout le mérite revient à Adiou Sène, l’operateur agréé au niveau du point de collecte. Nous n’avons jamais entendu de bons impayés chez nous. Par ailleurs, les paysans ne disposent pas de points de collecte. «C’est le cas de la commune de Taiba Moutoufa où les producteurs agricoles sont obligés d’écouler leur arachide à Touba ou des marchés hebdomadaires». Alla Diouf, un producteur agricole de la localité de Mbarrassane, âgé de 85 ans indique que le gouvernement doit financer des coopératives durant la période de la récolte de l’arachide. Selon lui, il est beaucoup plus sûr de vendre à l’Etat qu’aux privés. «Nous n’avons pas de solution car la plupart des semences que nous achetons au niveau des magasins de Touba ne respectent pas les normes variétales. Il n’y a pas de points de collecte au niveau des communes de Taiba Moutoufa de Thiakhar ou de Ndindy. On ne peut aller à Tenefoul, car cela nécessite des moyens de locomotion telles que des véhicules». Le Directeur de l’usine de la Sonacos soutient que la campagne se déroule sans problème. «A l’heure actuelle, nous sommes à 30 000 Tonnes 780 Kgs. Les operateurs qui déposent leurs graines sont payés dans un délai de 48 heures. J’ai devant moi des chèques qui doivent parvenir à des operateurs. Nous travaillons même le samedi pour pouvoir les satisfaire. Cheikh Fall se veut clair : «Il n’y a jamais eu de chèque sans provision comme l’avaient souligné certains operateurs privés semenciers». Selon lui, il y avait tout simplement un problème d’organisation. Mais ces difficultés ont été dépassées. «Notre objectif de collecte cette année est de 45 000 Tonnes. Mais à l’heure actuelle, nous sommes à un taux de collecte de prés de 66%. Nous avions un objectif de déchargement de 30 camions par jour, mais cet objectif est aujourd’hui dépassé».

KAOLACK - FACE A LA MEVENTE CONSTATEE SUR LA COMMERCIALISATION DE L’ARACHIDE : Les producteurs de Keur Madiabel crient leur ras-le-bol

Fortement mobilisés la semaine dernière, avec leurs camarades des villages environnants, les producteurs de la commune de Keur Madiabel, affilés à la Confédération des syndicats autonomes (Csa), se sont faits distingués. Arborant des brassards rouges et autres colliers en miniature, confectionnés avec des graines d’arachide, ces paysans qui ne veulent plus qu’on leur parle des opérateurs, demande à l’Etat le retour des coopératives agricoles.. Ceci, pour rayer définitivement de la carte de commercialisation les opérateurs agricoles et ouvrir les portes d’une nouvelle forme de campagne sans les imperfections constatées durant ces dernières années et pour une traite sans arnaques.

Même si la marche qu’ils avaient prévue d’organiser dans la commune de Keur Madiabel n’a pas été autorisée, ces acteurs de la filière arachide sont très remontés contre les opérateurs à cause d’une prestation non conforme à ce qui était retenu pendant les rencontres préparatoires de cette présente campagne. A cet effet, ils trouvent que depuis le démarrage des opérations, le 1er décembre dernier, les opérateurs, bien qu’agréés, n’ont ouvert le moindre point de collecte sur toute l’étendue de la commune de Keur Madiabel. Ce qui, en réalité, freine toute activité des producteurs, lesquels peinent aujourd’hui à écouler un seul kilogramme d’arachide à un prix rémunéré. Un acte que les opérateurs ont sciemment posé pour ouvrir les portes à un marché noir communément appelé «mbapatt» afin d’éviter le prix homologué, c’est-à-dire les 210 F Cfa fixés par le Comité interprofessionnel de l’arachide (Cnia) et pousser les paysans à vendre moins.

D’ailleurs, sur le terrain, c’est la même situation qui est constatée. Les paysans qui n’ont aucune solution palliative, sont alors obligés de céder leurs produits à de vils prix, allant de 170, 180, à 185 F Cfa. Lors du marché hebdomadaire, de gros porteurs étaient stationnés aux alentours de ce grand local pour acheter ces coques d’oléagineux, mais il était difficile de trouver auprès des commerçants un prix supérieur à 185 F Cfa.

KAOLACK - COMMERCIALISATION ARACHIDIERE 2017/2018 : L’équation d’un marché extérieur dynamique

Malgré la suspension des 40 Frs de taxe sur le kilogramme d’arachide exporté à l’étranger, le marché intérieur de l’exportation est de plus en plus passif. A plus d’un mois, les exportateurs sénégalais peinent à convoyer leurs graines vers la Chine ou les autres pays où ils ont souvent l’habitude d’établir des transactions commerciales. Pour des raisons liées à la non disponibilité de ressources ou non. En tout cas au moment où la commercialisation commence à atteindre sa vitesse de croisière, les exportateurs marchent à pas de caméléon. Dans la plupart des entrepôts visités, il est rare de voir des activités se tenir comme à l’accoutumée. D’habitude, dans ces locaux, on trouvait plusieurs centaines de femmes se livrant à des activités de triage ou de tamisage des graines d’arachide. Ces femmes qui étaient rémunérées tous les jours à raison de 4000 ou 5000 Frs, ont toutes déguerpie ces locaux pour des raisons qu’on ignore encore. Peut-être que leurs patrons ne disposent plus des ressources pour supporter ces lourdes charges quotidiennes. C’est, en effet, une situation qui a surtout attiré les autorités du pays lors de la dernière visite du directeur de l’Agriculture dans la région de Kaolack. Une visite pendant laquelle les producteurs de la région de Kaolack n’ont pas tardé à énuméré ce fait assez illustrant qui commence à prendre des allures inquiétantes dans la campagne de commercialisation de l’arachide. Même si par hasard on nourrit encore des espoirs par rapport à un éventuel prolongement de cette commercialisation agricole, les producteurs de la région de Kaolack s’inquiètent de voir leurs graines restées entre leurs mains, et que sur le marché, ils trouvent une mévente jamais connue dans l’histoire de la commercialisation agricole notamment de celle de l’arachide. Ainsi, en dehors du village de Sanguil où l’exportateur Chinois en place dit avoir exécuté son premier voyage en Chine, la plupart des exportateurs de la région de Kaolack attendent encore. Une situation à l’origine d’énormes inquiétudes par rapport au paiement de l’effort paysan, mais également en ce qui concerne l’absorption de la production restante suite à la demande formulée par les entreprises huilières de la Sonacos Sa, la Copéol et la Wao établies dans la région de Kaolack.

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