Cheikh Mbow, coordinateur national de la Cosydep « INSCRIRE LE DIALOGUE DANS UN PROCESSUS ET NON DANS LA SPONTANEITE »

04 - Septembre - 2018

Cheikh Mbow, le coordinateur de la Cosydep, pense utiles les rencontres autour du système scolaire. A l’en croire, elles participent à la pacification de l’espace scolaire. Toutefois, il appelle à ’’inscrire le dialogue dans un processus et non dans la spontanéité.’’

Cheikh Mbow, le coordinateur de la Cosydep, prenant part à la rencontre de Saly-Portugal d’hier lundi sur la prérentrée, a insisté sur la nécessité de bien préparer l’année scolaire prochaine car celle-ci va se dérouler dans une perspective de tenue de la présidentielle et l’implication en général des enseignants à grande échelle dans le processus électoral. Son souci est de voir une école calme sans perturbation. La Cosydep a fait part du concept ’’Des vacances pour l’école’’ rompant d’avec le caractère spontané de réfléchir sur des questions de l’école.

Cheikh Mbow souhaite les voir dans un cadre continu, un processus dont l’aboutissement va prendre en charge les conflits à venir. Selon lui, le besoin d’avoir un espace scolaire apaisé est d’autant plus pertinent avec les taux de réussite ne dépassant pas 40% et voyant 6 élèves sur 10 échouer. Ce constat est, du reste, une raison essentielle pour la Cosydep de repenser le dialogue social en vue d’en arriver à un espace scolaire pacifié, avec l’ensemble des parties prenantes. Il s’est désolé d’un remake des rencontres de prérentrées de Saly, avec le HCDS, planchant sur les mêmes questions à chaque fois.

A son avis, l’heure a sonné de voir aboutir les négociations ouvertes et de trouver les moyens de les satisfaire et dépasser certains aspects pour aller vers un dialogue sincère et de qualité impactant sur l’école. A l’en croire, l’amélioration de la qualité va avec des enseignants bien formés et motivés, dans un environnement avec une disponibilité de supports. Il n’a pas manqué de faire le point sur les évaluations, avec des taux de performances encore en dessous des attentes et n’allant pas au-delà de 40%. En ce sens, il a rappelé les Assises nationales de l’éducation ayant impliqué des milliers de personnes entrainant des dépenses de 500 millions de francs. Là, un contenu consensuel a été retenu pour une école sénégalaise. D’où son invite à revenir à ces conclusions pour leur application dans le but de participer à la promotion de l’école.

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