Christophe Bigot à Fatick pour le suivi des projets français
Christophe Bigot à Fatick pour le suivi des projets français
L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, a bouclé lundi une visite de 48 heures à Fatick (ouest), dans le but de s’enquérir de l’état d’avancement et de réalisation des projets et programmes financés par les collectivités locales françaises dans le cadre de la coopération franco-sénégalaise.
Au terme de sa visite, le diplomate français a déclaré à des journalistes être venu "voir sur le terrain très concrètement les projets qui sont menés par les collectivités locales françaises".
Il s’agissait précisément de s’enquérir de l’état de mise en œuvre des "projets de Panazol et les projets financés par la Nouvelle Aquitaine, qui regroupe trois régions de France dont notamment le Poitou-Charentes".
Lundi matin, "nous avons vu les projets qui tournaient autour d’une énergie plus compatible avec l’environnement [de Fatick], des projets sur la reforestation avec de l’eucalyptus sur 270 hectares de terres salées", a-t-il signalé.
Christophe Bigot a jugé intéressant l’option consistant à "reconquérir
ces terres et d’en faire des terres arables", en vue de "faire revenir la faune et la flore".
"Nous avons vu aussi des villages qui avaient bénéficié d’une électrification solaire (mosquée, centre de santé) ainsi que des lampadaires qui permettent aux populations d’avoir accès à de l’électricité", a expliqué le diplomate français.
Selon l’ambassadeur de France au Sénégal, la reforestation et l’électrification solaire "sont des projets exemplaires qui sont anciens dont" il a pi "voir le suivi, la réussite" à l’occasion de cette visite.
"Après avoir longuement discuté avec les présidents des conseils départementaux de Fatick et Gossas, nous sommes allés voir à côté de Niakhar, un centre d’élevage de chèvre", a expliqué Christophe Bigot.
Cette activité "fait travailler les femmes et permet au-delà de la vente de viande, de développer aussi l’usage du lait de chèvre [transformé] en yaourt, en fromage", a-t-il précisé.
"C’est une activité qui peut être rentable, qui peut être commercialement intéressante, qui va permettre non seulement de faire vivre les femmes mais aussi de mieux éduquer leurs enfants et de les soigner", a ajouté M. Bigot.
"Ce sont des coopérations menées sur le terrain et qui marche bien", a martelé M. Bigot, avant de rappeler que la partie française a signé avec ministère de la Gouvernance locale, ’il y a "trois jours ou quatre jours", un accord de financement es "meilleurs projets montés par les collectivités locales".
"Cela permet de montrer qu’il n’y a pas que l’action de l’Etat mais aussi l’action des collectivités locales. Ce sont 103 collectivités ou départements en France qui coopèrent avec des collectivités au Sénégal", a relevé l’ambassadeur.
"Il faut savoir que pour la France, le Sénégal est le premier pays pour la coopération entre collectivités locales, donc c’est très significatif et c’est pour cela que nous voulons soutenir et prolonger ces efforts", a-t-il poursuivi.