Comment Macky entend contrer l'opposition

13 - Juillet - 2018

Le chef de l'Etat jure qu’il mènera la reddition des comptes jusqu’au bout et aucune pression «nationale ou internationale» ne le fera pas reculer.
Macky Sall s’est montré ferme, comme à son habitude, lors de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (APR) qui s’est tenu au palais ce mercredi après le Conseil des ministres. Et c’est pour jurer qu’il mènera la reddition des comptes jusqu’au bout et aucune pression «nationale ou internationale» ne le fera pas reculer.

«Aucune pression, nationale ou internationale, ne me fera abandonner»

«Aucune pression, nationale ou internationale, ne me fera abandonner mon option de mettre fin à l’impunité, au détournement des biens publics…», a déclaré Macky Sall qui ajoute qu’il comprend que certains pays refusent de coopérer dans le rapatriement de certains biens, mais, cela n’empêchera pas le Sénégal d’user de tous les moyens et voies légaux pour rendre aux Sénégalais leurs biens subtilisés par des personnes qui se croient au-dessus des lois. Il réagissait ainsi par rapport au refus de la Justice française d’accéder à la demande de l’Etat du Sénégal pour rapatrier les biens de Karim Wade.

«Il ne faut laisser aucune parcelle de terrain à l’opposition»

Parlant au cadres de son parti, Macky Sall soutient que «le respect de la démocratie et de l’Etat de droit est un choix irréversible. Le régime ne faiblira jamais dans cette option». Il demande ainsi à ses partisans de ne laisser «aucune parcelle de terrain à l’opposition dans sa campagne de dénigrement». «Nous avons la majorité, la légitimité et c’est nous qui avons réalisé de belles choses pour les Sénégalais, alors pourquoi laisser le terrain aux autres ? C’est terminé maintenant», décrète-t-il.

Une task force pour contrer l’opposition

Pour contrer l’opposition sur le terrain politique, Macky Sall a mis en place une task force qui a pour mission de «déconstruire les arguments mensongers et le traitement biaisé» de la décision rendue par la Cedeao qui veut faire croire que la juridiction communautaire a demandé la libération de Khalifa Sall, en prison dans l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar. Le commando est composé de Me Oumar Youm, du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, d’El Hadji Hamidou Kassé, de Seydou Guèye, d’Abdou Fall, entre autres. Il est piloté par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba, avocat et ancien ministre de la Justice. La mission est claire : «mener une campagne d’informations à l’échelle nationale et internationale pour dire la seule vérité contenue dans la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao», note «L’Observateur».

Autres actualités

31 - Août - 2018

La pluie fait deux morts à Dakar

Les fortes pluies enregistrées hier n’ont pas été sans conséquences à Dakar. Elles ont entrainé des situations dramatiques notamment au quartier...

31 - Août - 2018

Karim Wade et Khalifa Sall : revers judiciaires pour deux ténors de l'opposition, qui visent toujours la présidentielle

Deux des principaux opposants au président sénégalais Macky Sall, le maire de Dakar Khalifa Sall et l'ex-ministre Karim Wade, ont vu leurs espoirs de se présenter...

31 - Août - 2018

Moussa Taye sur «l’objectif» du régime contre Khalifa Sall : «Anéantir un homme politique dont le destin présidentiel est clair»

Pour le conseiller politique du maire de Dakar, la condamnation de son patron ne vise qu’à anéantir le destin présidentiel de Khalifa Sall qui ne fait l’objet...

31 - Août - 2018

Verdict affaire Karim Wade : Ce qu'en dit Me Assane Dioma Ndiaye

Le verdict rendu par la Cour suprême dans l'affaire Karim Wade, laisse plutôt perplexe le Président de la Ligue Sénégalaise des droits de l'homme. Pour Me Assane...

30 - Août - 2018

Macky Sall invite les pays européens à faciliter l’obtention des visas

L’émigration clandestine doit être combattue, mais l’Europe doit travailler pour plus de liberté dans la circulation et l’obtention de visas, a...