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Conflit en Casamance : Trois axes à explorer pour une paix durable, selon le Forum civil

13 - Mai - 2019

Le conflit en Casamance qui n’a fait que trop durer suscite l’attention du Forum civil. Birahime Seck et Cie livrent trois axes à explorer pour une paix durable dans cette partie du pays.

Le Forum civil montre la voie à suivre pour arriver à une paix durable en Casamance. Birahime Seck et ses camarades soulignent la nécessité impérieuse pour le président de la République de s’impliquer et discuter, directement, avec les parties concernées.

Car, depuis 82, il y a toujours des intermédiaires entre les différents protagonistes du conflit en Casamance. Hélas ! «il est temps au plus haut sommet que le président de la République puisse initier une table ronde pour amener tous les gestionnaires de projets et de programmes au niveau de la Casamance, de dire aux populations, en fonction d’un nombre d’années bien déterminé, qu’est-ce qui a été injecté et où est-ce qu’ils l’ont injecté», déclarent-ils.

En effet, pour le Forum civil, il y a un besoin réel de recevabilité financière au niveau de la Casamance pour que les populations puissent être informées de ce que l’Etat alloue en termes de financements au niveau de la Casamance. «Tant qu’on aura pas fait cette évaluation, il y aura toujours cette perception que la Casamance est laissée en rade par rapports aux autres régions. Et cet exercice pourra aider l’Etat à avoir un élément de comparaison avec ce qu’il est en train de faire en Casamance en termes d’infrastructures», martèle Birahime Seck.

Le Forum civil va plus loin en affirmant que c’est un problème fondamental qu’il faudra, impérativement, régler. D’autant plus que, indique-t-il, «cette perception déteint vers un élément psychologique. Autrement dit, un problème de cohésion nationale dû à un accident géographique surtout la Gambie qui sépare le Sénégal en deux parties. Une partie nord et une partie Sud». «Il y a une nécessité pour le Gouvernement de développer une réelle politique de cohésion nationale, une réelle politique d’éducation à la cohésion nationale. C’est sur ces trois axes-là sur lesquels on doit s’appesantir pour espérer avoir une paix durable. Pas une accalmie contextuelle ou bien conjoncturelle, mais une paix durable», déclare Birahime Seck.

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