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Controverse autour d’un 3e mandat : Pr Mounirou Sy répond à Pr Babacar Guèye

10 - Octobre - 2017

Pr Mounirou Sy conseille à son collègue constitutionaliste Pr Babacar Guèye de revoir ses notes. Ce dernier avait déclaré que, si le Président Macky Sall est réélu en 2019, la Constitution actuelle, dans sa mouture, ne lui interdit pas de briguer un troisième mandat en 2024.

«La décision rendue par le Conseil Constitutionnel n’a pas parlé du nombre de mandat parce que la question est réglée depuis la révision de la Constitution de 2008. Ce qui est constant, c’est que lorsqu’il y a évidence on proscrit la redondance, d’où le non intérêt d’une disposition transitoire parce que le texte constitutionnel n’est pas conjoncturel, son caractère est permanent », a déclaré Pr Mounirou Sy qui répondant à son collègue, Pr Babacar Guèye.

Ce dernier, qui avait lors de sa sortie dans l’émission «Grand Jury » de la Rfm, déclaré que rien n’interdisait au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat s’il réussit à franchir le cap de 2019 n’est pas au diapason selon M. Sy, co-auteur des textes de la Constitution révisée en 2016.

Car, souligne-t-il, «dans le projet de décret, il ne s’agissait pas de se demander si c’est le mandat de 5 ou 7 ans qui est renouvelable. Ce qui était admis, c’est que le mandat présidentiel est renouvelable une fois. Le Président Macky Sall n’a pas jugé de soumettre cette question au Conseil Constitutionnel parce qu’elle est devenue une évidence depuis 2008».

Et d’ajouter dans les colonnes de «L’As» : «ce qui est intangible, c’est l’interdiction de plus de deux mandats consécutifs. Par exemple, Me Wade peut se présenter à la présidentielle de 2019».

Mais, si la position des deux constitutionnalistes diffère sur cette question, il en est autrement s’agissant du mandat unique de 7 ans proposé par M. Guèye. Ce qui, selon M. Sy, mettra fin aux polémiques sur le nombre de mandat, source d’instabilité et d’adversité.

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