COSYDEP DECELE UNE GESTION «INEFFICACE» ET «INEFFICIENTE»

15 - Février - 2017

COSYDEP DECELE UNE GESTION «INEFFICACE» ET «INEFFICIENTE»

L’effort fiscal du gouvernement sénégalais pour le système éducatif, notamment 35% du budget national et 6% du Produit intérieur brut (Pib), est salué par tous les acteurs éducatifs. Toutefois, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) y décèle une gestion «inefficace et inefficiente» de ressources financières d’un système dont les indicateurs sont loin d’atteindre les objectifs internationaux d’éducation.

Qu’est ce qui est fait de ressources financières éducatives ? Où va l’argent de l’éducation ? Nos apprenants sont-ils mieux formés, mieux encadrés et mieux outillés ? La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) démarre l’atelier de formation et d’élaboration d’outils et de méthodes de suivi budgétaire du secteur de l’éducation par ces interrogations. Pendant 4 jours (du 13 au 16 février 2017), les acteurs de la société civile se mettront à niveau sur la maitrise des procédures d’élaboration de budget et du renforcement de leurs capacités à analyser et interpréter des données budgétaires.

L’atelier qui s’est ouvert lundi entre dans le cadre du programme «SunuBudget» qui vise à améliorer la participation citoyenne au processus budgétaire dans le secteur de l’éducation et de la formation.

En attendant un rapport de suivi et d’analyse de l’exécution du budget de l’Education, chaque trimestre, la Cosydep, en partenariat avec l’ONG 3D et l’USAID, estime que «le système éducatif souffre d’une gestion inefficace et inefficiente de ses ressources financières».

Les organisations de la société civile indiquent que «l’Analyse du contexte couplée aux résultats de différents programmes d’organisations de la société civile sur la gouvernance éducative et le suivi budgétaire révèlent de multiples manquements et défis structurels». Pour la Cosydep, certes, l’effort fiscal sur le système éducatif sénégalais qui représenterait 35% du budget national et 6% du Produit intérieur brut (Pib) constitue une option importante. Toutefois, la redistribution du financement dans les différents ordres d’enseignement s’en est une autre.

Car, le contexte de raréfaction des ressources persiste, pendant que le secteur connaît des dysfonctionnements permanents. «Il suffit de voir l’environnement global pour dire que la question de l’Education ne fait pas l’objet d’une satisfaction des acteurs», souligne Maleine Amadou Niang. Pour le chargé des programmes finances publiques ONG 3D, «il s’agit de voir quels sont les problèmes d’efficacité d’utilisation des ressources, de l’organisation du système éducatif, la mise à disposition des ressources des écoles, la formation des enseignants, l’absence d’infrastructures de qualité».

Pour les organisations de la société civile, l’utilisation efficace et efficiente des ressources financières du secteur passe par la fonctionnalité des organes de gouvernance de l’éducation, la transparence et la traçabilité de la dépense publique.

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