COUTS DE REPARATION DES ACCIDENTS AU TRAVAIL DECLARES L’ETAT PAIE UNE FACTURE DE 3 MILLIARDS EN 2 ANS

30 - Septembre - 2017

Les chefs d’entreprise, l’Etat, et le patronat se sont penchés hier, vendredi, à Dakar, sur les questions relatives à la santé et la sécurité au travail. A ce sujet, il y a fort à faire pour amoindrir les dégâts collatéraux notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (Btp).

Les accidents au travail, notamment dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics (Btp) au Sénégal impactent négativement l’économie nationale. Rien que «pour ceux déclarés entre 2013 et 2015, les coûts de réparation se chiffrent à 3 milliards de francs CFA», renseigne Missirah Keïta, directrice Qualité, hygiène, sécurité, environnement à Eiffage (Qhse) dans sa présentation axée sur l’importance et l’utilité d’avoir ou de mettre ce dispositif de management en place dans une entreprise qui se veut performante et compétitive. Un véritable manque «à gagner en productivité qui mérite réflexion d’autant plus que ceux non déclarés aux dégâts collatéraux (sanitaire, socioéconomique) inestimables sont encore plus importants», alerte-t-elle. C’est ce sur quoi se sont penchés hier, vendredi, à Dakar, les acteurs autour de la thématique : «la sensibilisation sur la prévention des Sps dans les Btp». Bruno D’Erneville ingénieur en génie civil et chef d’entreprise Entpe déclare: «Le véritable obstacle, c’est sans doute le passage de la norme aux règlements, bien que des efforts ont été faits dans ce sens. Et cette phase vers l’assemblée nationale peut être très longue», fait-il remarquer.

Au sujet des dispositions réglementaires dans les entreprises, M. D’Erneville laisse entendre que «nous ne pouvons pas être au même niveau d’équipement que les pays développés. Tout de même, certaines entreprises comme Eiffage s’efforcent, en mettant en place ce dispositif de management au cœur du système. Mais la grande majorité des entreprises est dans l’informel. Et elle constitue une véritable menace autant pour l’entreprise que pour l’Etat». Boubacar Bass, représentant du ministre du travail et des organisations professionnelles d’indiquer que «l’Etat est en train de travailler de concert avec les acteurs à une meilleure appropriation des textes régissant la santé et la protection au travail».

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