CPI-Mansour Kama tance Macky Sall : «Le dialogue avec le secteur privé est aussi intéressant et utile que le dialogue politique»

21 - Novembre - 2017

Le secteur privé reproche au Président Macky Sall de ne pas leur réserver la place qui leur revient. En effet, lors du Conseil présidentiel sur l’investissement (CPI) qui s’est déroulé ce lundi à Diamniadio, Mansour Kama, leur porte-parole a déploré l’absence de dialogue entre l’Etat et le secteur privé, mais aussi, le non-respect des promesses des autorités.

Le secteur privé réclame sa place dans l’octroi des marchés publics au Sénégal. C’est ce qu’a déclaré le président du patronat sénégalais Mansour Kama, qui s’est fait leur porte-parole ce lundi, lors du CPI qui s’est déroulé au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad).

«Des plaintes et des récriminations vous parviennent venant de votre secteur privé qui demande à se faire entendre pour une meilleure implication des nationaux dans les marchés publics et les grands projets de l’Etat », a-t-il indiqué.

Et le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) de poursuivre : «Le secteur privé estime que vous ne dialoguez pas suffisamment avec nous. Si les partenaires politiques ont du mal à vous parler, le secteur privé ne demande qu’à dialoguer en attendant que vous vous retrouviez. Le dialogue avec le secteur privé est aussi intéressant et utile que le dialogue politique».

A l’en croire, le secteur privé ne milite pas pour un marché sénégalais réservé seulement aux nationaux, mais au moins, que la considération due à leur apport à l’économie sénégalaise soit prise en compte.

«L’inclusion sociale devrait partir d’une meilleure implication du secteur privé national tout au long du processus de construction de cette croissance pour en augmenter les effets multiplicateurs. Mais contrairement à ce que l’on veut croire, le secteur privé national n’a jamais été partisan d’un marché totalement fermé aux étrangers mais ne sera pas non plus la victime consentante d’une éviction de son propre marché intérieur au moment où, dans la plupart des pays, on revient à la préférence nationale et au protectionnisme, même ceux qui se bousculent à nos portes».

Revenant sur les promesses de l’Etat de 2014 qui étaient de leur réserver un quota sur les marchés financés par le biais des ressources internes, M. Kama martèle que : «force est de reconnaître que malgré nos rappels successifs nous sommes restés sur notre faim.

Autres actualités

27 - Avril - 2020

Sénégal : 9e décès lié au Coronavirus, une femme âgée de 60 ans

Et de neuf ! Notre pays vient d'enregistrer un neuvième décès lié au Covid-19. Il s’agit d'une dame de 60 ans, selon le ministère de la Santé. Qui...

27 - Avril - 2020

Covid-19 de ce lundi 27 avril 2020...64 nouvelles contaminations et 1 patient guéri

Le ministère de la Santé et de l'Action sociale fait le point de la situation de l'épidémie de Covid-19 au Sénégal de ce lundi 27 avril 2020... Sur 677...

27 - Avril - 2020

Sénégal: Un si lourd silence...

Une à une, les voix se taisent. La plupart ont sombré dans la compromission ou la capitulation. La couardise engloutit le reste. Les acteurs les plus visibles de l’opposition,...

27 - Avril - 2020

Dr Bousso : "Le dépistage de masse n’est pas à l’ordre du jour"

Le Directeur du Centre des Opérations d’Urgences Sanitaires (COUS), le Dr Abdoulaye Bousso, a déclaré lundi, que le dépistage de masse "n’est pas à...

26 - Avril - 2020

Une baisse de 0,5% du PIB au premier trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) du Sénégal a baissé de 0,5% au premier trimestre de l’année à cause du repli des activités des secteurs...