CREANCES EN SOUFFRANCE LE TAUX EST DE 19 % AU SENEGAL

20 - Octobre - 2016

CREANCES EN SOUFFRANCE LE TAUX EST DE 19 % AU SENEGAL

Le travail d’assainissement des établissements bancaires sénégalais doit se poursuivre pour s’établir à la moyenne de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa). C’est ce qu’a prêché hier, mercredi 19 octobre à Dakar, Mamadou Camara, directeur national à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), lors d’une rencontre avec l’Association des professionnels de banque et établissements financiers.

Le taux brut de dégradation du portefeuille des établissements bancaires sénégalais est très élevé comparativement à la moyenne de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa). En conformité avec ses dispositions réglementaires, Mamadou Camara, directeur national à la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), a préconisé un assainissement de ces établissements bancaires.

«Sur l’ensemble des créances en souffrance rapporté à la totalité du portefeuille de la banque, le taux national est de 19% contre environ 15% de la moyenne de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa)», a-t-elle expliqué. Il l’a dit hier mercredi 19 octobre à Dakar lors d’une rencontre entre la direction nationale de ladite banque et l’Association des professionnels de banques et établissements financiers, la troisième du genre au courant de l’année. «L’idéal pour nous, c’est d’avoir autour du système financier un portefeuille parfaitement sain dès lors que les crédits qui sont octroyés constituent une contrepartie de notre monnaie», a-t-il signalé.

La rencontre fait l’objet des préoccupations de l’Apbef, notamment les crédits ou services bancaires accordées par les banques de développement et autres organismes d’aide au développement, ainsi que l’extension des activités des sociétés de gestion et d’intermédiation. De l’analyse des indicateurs, le système bancaire sénégalais se caractérise par une diversité du paysage et une hausse de l’offre de services financiers.

C’est à ce titre que «les crédits des établissements financiers accordés à la clientèle se sont accrus en relation avec la hausse des ressources collectées et la consolidation des fonds propres», a expliqué M. Camara. Par conséquent, un tel assainissement des banques «nécessite d’abord que tout crédit consenti le soit sur la base d’une analyse précise et une appréciation correcte de façon à éviter les défauts de paiements. Et ce, en vue d’un financement adéquat de l’économie nationale», a-t-il appuyé.

Toutefois, ce travail doit être accompagné par la banque pour permettre au client de se renflouer et de revenir à une meilleure situation. «C’est ainsi qu’on arrivera à réduire sensiblement le taux de dégradation brut du portefeuille de façon qu’il devienne nul», a-t-il soutenu. «Avec une telle optique, la Banque Centrale se chargera de mettre en place des dispositifs qui permettront aux banques de mieux apprécier la qualité des contreparties. Tout ceci sous la supervision du Bureau d’informations sur le crédit (Bic) pour une meilleure appréciation du risque auquel les établissements bancaires se trouvent exposés», renseigne-t-il.

Autres actualités

28 - Novembre - 2018

Le PS et l’AFP investissent Macky Sall

Macky Sall n’était pas annoncé dans le programme du congrès d’investiture de l’alliance des forces du Progrès (AFP). or, surprise, il en a...

28 - Novembre - 2018

Khalifa Sall soutient que sa candidature est irréversible

L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall n’est point ébranlé par l’annonce de la tenue imminente de son procès à la Cour suprême. Moussa Tine, qui...

28 - Novembre - 2018

rganisation de la présidentielle L’OPPOSITION PARLEMENTAIRE REJETTE ALY NGOUILLE NDIAYE

Les députés de l’opposition souhaitent que l’organisation des élections soit confiée à une personne autre que le ministre de...

28 - Novembre - 2018

Plus de 114 millions F cfa de dettes et comptes bloqués, l’Agéroute sombre

Plus de 114 millions F cfa et comptes bancaires bloqués, c’est le prix à payer par l’Agéroute (Agence des travaux et de gestion de route), suite à une...

28 - Novembre - 2018

Pape Oumar Sakho, président du Conseil constitutionnel : « Les critiques ? Ça fait mal »

Le président du Conseil constitutionnel s’est confié en longueur, ce mardi, en marge d’un atelier de formation sur : « Conseil constitutionnel et médias, un...